A George Sand (VI)Alfred de Musset Porte ta vie ailleurs, ô toi qui fus ma vie ;Verse ailleurs ce trésor que j'avais (continuer...)
A la SantéGuillaume Apollinaire IAvant d’entrer dans ma celluleIl a fallu me mettre nuEt quelle voix (continuer...)
À longs filets de sang ce lamentable corps…Théodore Agrippa d'Aubigné A longs filets de sang ce lamentable corpsTire du lieu qu’il fuit le lien de (continuer...)
A MademoiselleAlfred de Musset Oui, femmes, quoi qu'on puisse dire,Vous avez le fatal pouvoirDe nous jeter (continuer...)
A une dame en lui envoyant un bout de la corde d’un penduGuy de Maupassant (18 novembre 1931)Voici la corde d'un penduQue je mets à vos pieds, Madame,C'est, (continuer...)
Accourez au secours à ma mort violenteThéodore Agrippa d'Aubigné IAccourez au secours à ma mort violente,Amans, nochers experts en la peine (continuer...)
Ah ! Laissez-moi crierSabine Sicaud Ah! Laissez-moi crier, crier, crier …Crier à m’arracher la gorge !Crier (continuer...)
Ah longues nuicts d’hyver de ma vie bourrellesPierre de Ronsard Ah longues nuicts d'hyver de ma vie bourrelles,Donnez moy patience, et me laissez (continuer...)
AmarissimesPaul-Jean Toulet Est-ce moi qui pleurais ainsi- Ou des veaux qu'on empoigne -D'écouter ton (continuer...)
Amitié FidèleNicolas Boileau (Sur la mort d'Iris en 1654.)Parmi les doux transports d'une amitié fidèle,Je (continuer...)
Amitié sous XSybille Rembard Pauvre enfantelle croyait l'amitié indissolubleuniqueprimordiale dans l'espritpartagée (continuer...)
Amour haineuxSybille Rembard Se levantle poingfoudroietâche la peaud'un bleu incréduleLe cri (continuer...)
Amour méprisableRenée Vivien L’Amour dont je subis l’abominable loiM’attire vers ce que je crains le (continuer...)
Au nom d’un malaiseNashmia Noormohamed Au nom d'un malaise,La peine m'a assaillie,Et s'en est allée la vie.Au (continuer...)
Aux médecins qui viennent me voirSabine Sicaud Je ne peux plus, je ne peux plus, vous voyez bien…C’est tout ce que je puis.Et (continuer...)
Beauté cruelleEmile Nelligan Certe, il ne faut avoir qu’un amour en ce monde,Un amour, rien qu’un seul, (continuer...)
Brave New WorldVillebramar Dis-moi le Monde de demainun monde où les robots aimeront d'amour,pendant (continuer...)
ChopinMarcel Proust Chopin, mer de soupirs, de larmes, de sanglotsQ'un vol de papillons sans se poser (continuer...)
Citadelle de la douleurVillebramar « ma douleur, comme un peu de soleil dans l'eau froide »Paul Eluard, Capitale (continuer...)
Clair de luneJules Laforgue Penser qu'on vivra jamais dans cet astre,Parfois me flanque un coup dans l'épigastre.Ah (continuer...)
Combattu des vents et des flotsThéodore Agrippa d'Aubigné IVCombattu des vents et des flots,Voyant tous les jours ma mort presteEt (continuer...)
Complainte à sa dameThéodore Agrippa d'Aubigné Ne lisez pas ces vers, si mieux vous n'aimez lireLes escrits de mon coeur, les (continuer...)
Cri perduSully Prudhomme Quelqu'un m'est apparu très loin dans le passé :C'était un ouvrier des hautes (continuer...)
DemainSabine Sicaud (poème inachevé)Tout voir – je vous ai dit que je voulais tout voir,Tout (continuer...)
DésarroiEsther Granek De gaieté en gaietéJ'ai contrefait ma joieDe tristesse en tristesseJ'ai (continuer...)
Désert humanoïdeSandrine Davin 8h16.Le goudron pleure ses dernières larmes de chaleur.Des carcasses humaines (continuer...)
Douleur, je vous détesteSabine Sicaud L'Honneur de souffrirAnna de Noailles.Douleur, je vous déteste ! Ah ! que (continuer...)
En AutomneFrançois Coppée Quand de la divine enfant de Norvège,Tout tremblant d'amour, j'osai m'approcher,Il (continuer...)
En sourdinePaul Verlaine Calmes dans le demi-jourQue les branches hautes font,Pénétrons bien notre (continuer...)
En un petit esquif esperdu, malheureuxThéodore Agrippa d'Aubigné IIEn un petit esquif esperdu, malheureux,Exposé à l’horreur de la mer (continuer...)
Examen de conscienceFélix Arvers Frères, je me confesse, et vais vous confierMon sort, pour vous instruire et (continuer...)
Fantasmagorie d’un suicide annoncéSybille Rembard à P.Naissance virginaleMise en scène parfaiteTon ombre torturée par la (continuer...)
Gris, gris, gris…Sandrine Davin De ma fenêtre le ciel est grisDes gens se pressent je ne sais pourquoiLa rue (continuer...)
ImprovisationVillebramar à M.Écrire pour son simple plaisir, écrire sans penser au regard, au regard (continuer...)
J’ai longtemps marchéSandrine Davin Au bord du précipiceMon foulard s'est envoléEt des souvenirs en pagailleDans (continuer...)
L’ Aigle et l’EscarbotJean de La Fontaine L'aigle donnait la chasse à maître Jean Lapin,Qui droit à son terrier s'enfuyait (continuer...)
L’amour cachéFélix Arvers Mon âme a son secret, ma vie a son mystère,Un amour éternel en un moment conçu (continuer...)
L’Avare qui a perdu son trésorJean de La Fontaine L'Usage seulement fait la possession.Je demande à ces gens de qui la passionEst (continuer...)
L’EchoFrançois Coppée J'ai crié dans la solitude :- Mon chagrin sera-t-il moins rude,Un jour, quand (continuer...)
La DestructionCharles Baudelaire Sans cesse à mes côtés s’agite le Démon ;Il nage autour de moi comme un (continuer...)
La grand’mèreGérard de Nerval Voici trois ans qu'est morte ma grand'mère,La bonne femme, - et, quand on l'enterra,Parents, (continuer...)
La Grève des forgeronsFrançois Coppée À mon ami Paul Haag.Mon histoire, messieurs les juges, sera brève.Voilà. (continuer...)
La jeune TarentineAndré Chénier Pleurez, doux alcyons ! ô vous, oiseaux sacrés,Oiseaux chers à Thétis, doux (continuer...)
La libertéNashmia Noormohamed La libertéD'une vie de bohèmes à l'indifférence des refuges, d'une vie (continuer...)
La Mort des artistesCharles Baudelaire Combien faut-il de fois secouer mes grelotsEt baiser ton front bas, morne caricature (continuer...)
La musiqueCharles Baudelaire La musique souvent me prend comme une mer !Vers ma pâle étoile,Sous un plafond (continuer...)
La nuit d’octobreAlfred de Musset LE POÈTELe mal dont j'ai souffert s'est enfui comme un rêve.Je n'en puis (continuer...)
La petite marchande de fleursFrançois Coppée Le soleil froid donnait un ton rose au grésil,Et le ciel de novembre avait des (continuer...)
La puceGuillaume Apollinaire Puces, amis, amantes même,Qu’ils sont cruels ceux qui nous aiment !Tout (continuer...)
Le CabaretFrançois Coppée Dans le bouge qu’emplit l’essaim insupportableDes mouches bourdonnant dans (continuer...)
Le jeune maladeAndré Chénier " Apollon, dieu sauveur, dieu des savants mystères,Dieu de la vie, et dieu des (continuer...)
Le LabyrintheRenée Vivien J'erre au fond d'un savant et cruel labyrinthe...Je n'ai pour mon salut qu'un (continuer...)
Le LarronGuillaume Apollinaire CHŒURMaraudeur étranger malheureux malhabileVoleur voleur que ne demandais-tu (continuer...)
Le livre de mon coeurFélix Arvers La Porte-Saint-Martin va donner des MystèresOù Paris tout entier se hâte d'accourir.Tout (continuer...)
Le Vin de ChiffonniersCharles Baudelaire Souvent à la clarté rouge d'un réverbèreDont le vent bat la flamme et tourmente (continuer...)
Les BohémiensGaston Couté Les Bohémiens, les mauvais gasSe sont am'nés dans leu' roulotteQui geint (continuer...)
Les caillouxGaston Couté Lorsque nous passions sur le bord du fleuveAu temps où l'Amour murmurait pour (continuer...)
Les FenêtresStéphane Mallarmé Las du triste hôpital et de l’encens fétideQui monte en la blancheur banale (continuer...)
Les trois oiseauxFrançois Coppée J'ai dit au ramier : - Pars et va quand même,Au delà des champs d'avoine et (continuer...)
Les Yeux grisRenée Vivien Le charme de tes yeux sans couleur ni lumièreMe prend étrangement : il se fait (continuer...)
L’ÉtapeFrançois Coppée A Albert MératLes longs récits autour du poêle, à la caserne,La guinguette (continuer...)
Mère du printempsKamal Zerdoumi Fleuve au beau nomfidèle à ta natureandrogyneTu as mis ta robe verteavant (continuer...)
Mille baisers perdus, mille et mille faveursThéodore Agrippa d'Aubigné Mille baisers perdus, mille et mille faveurs,Sont autant de bourreaux de ma triste (continuer...)
Miséricorde, ô Cieux, ô Dieux impitoyablesThéodore Agrippa d'Aubigné IIIMiséricorde, ô Cieux, ô Dieux impitoyables,Espouvantables flots, o vous (continuer...)
Montagne arideSybille Rembard Rêverie enneigée par le rythme du soleilcime solitaire transperçant les étoilesAu (continuer...)
NaufragéKamal Zerdoumi Il a froid il a faim il a peurDans sa solitudeil étreint son épave son crucifixIl (continuer...)
ObstinationFrançois Coppée Vous aurez beau faire et beau dire.L'oubli me serait odieux ;Et je vois toujours (continuer...)
OndineRenée Vivien Ton rire est clair, ta caresse est profonde,Tes froids baisers aiment le mal qu'ils (continuer...)
Onze maiVillebramar « l'acte poétique, comme l'acte de chair, tant qu'il dure,défend toute échappée (continuer...)
Pâle matin de FévrierPaul-Jean Toulet Pâle matin de FévrierCouleur de tourterelleViens, apaise notre querelle,Je (continuer...)
Pensée de ByronGérard de Nerval ÉlégiePar mon amour et ma constance,J'avais cru fléchir ta rigueur,Et (continuer...)
Pressé de désespoir, mes yeux flambants je dresse …Théodore Agrippa d'Aubigné Pressé de désespoir, mes yeux flambants je dresseÀ ma beauté cruelle, et baisant (continuer...)
Prière aux violettesRenée Vivien Sous la protection humble des violettesJe remets les soupirs et les douleurs muettesQui (continuer...)
Promenade sentimentalePaul Verlaine Le couchant dardait ses rayons suprêmesEt le vent berçait les nénuphars blêmes (continuer...)
Puisque le cors blessé, mollement estenduThéodore Agrippa d'Aubigné Puisque le cors blessé, mollement estenduSur un lit qui se courbe aux malheurs (continuer...)
Quatre jours mon amourGuillaume Apollinaire Quatre jours mon amour pas de lettre de toiLe jour n’existe plus le soleil s’est (continuer...)
Quiconque sur les os des tombeaux effroyables …Théodore Agrippa d'Aubigné Quiconque sur les os des tombeaux effroyablesVerra le triste amant, les restes (continuer...)
Requiescat in paceGaston Couté Comme s'effeuille une roseL'amante dolente aux traitsRavagés par la chloroseEst (continuer...)
RobocratieWilliam Braumann Nous sommes les machinesEt nous voilà deboutSur les quatre pattes motricesDe (continuer...)
SapphoPaul Verlaine Furieuse, les yeux caves et les seins roides,Sappho, que la langueur de son désir (continuer...)
Sonnet à une enfantRenée Vivien Tes yeux verts comme l’aube et bleus comme la brumeNe rencontreront pas mes (continuer...)
Soupirs épars, sanglots en l’air perdusThéodore Agrippa d'Aubigné Soupirs épars, sanglots en l'air perdus,Témoins piteux des douleurs de ma gêne,Regrets (continuer...)
SpleenPaul Verlaine Les roses étaient toutes rougesEt les lierres étaient tout noirs.Chère, (continuer...)
Sur l’océan couleur de ferPaul-Jean Toulet Sur l'océan couleur de ferPleurait un choeur immenseEt ces longs cris dont (continuer...)
Tout cela qui sent l’homme à mourir me convieThéodore Agrippa d'Aubigné ... Tout cela qui sent l'homme à mourir me convie,En ce qui est hideux je cherche (continuer...)
Un immense désespoirCharles Cros Un immense désespoirNoirM'atteintDésormais, je ne pourraisM'égayer (continuer...)
Une enfanceVillebramar il porte avec lui sa colère de dix ans,l'emmène dans les couloirs lui cogne (continuer...)
Usons ici le fiel de nos fâcheuses viesThéodore Agrippa d'Aubigné ... Usons ici le fiel de nos fâcheuses vies,Horriblant de nos cris les ombres (continuer...)
Valse mystiqueGaston Couté A mon ami Abel Renault.Le soir, quand paraît la première étoile,Les coeurs (continuer...)
Vers le cloîtreEmile Verhaeren Je rêve une existence en un cloître de fer,Brûlée au jeûne et sèche et râpée (continuer...)