A BérangerGérard de Nerval OdeDes chants, voilà toute sa vie !Ainsi qu'un brouillard vaporeux,Le (continuer...)
À Charles XFélix Arvers Triste et soudain fracas d'un trône héréditaire,Profond enseignement aux puissants (continuer...)
À la PologneAlfred de Musset Jusqu’au jour, ô Pologne ! où tu nous montrerasQuelque désastre affreux, (continuer...)
À MM. Barthélemy et MéryFélix Arvers Chantres associés et paisibles rivaux,Qui mettez en commun la gloire et les travaux,Et (continuer...)
À NapoléonCasimir Delavigne De lumière et d’obscurité,De néant et de gloire étonnant assemblage,Astre (continuer...)
À un historienWalt Whitman Vous qui chantez les choses d'autrefois,Vous qui avez exploré le dehors, la surface (continuer...)
Au largeJules Laforgue Comme la nuit est lointainement pleineDe silencieuse infinité claire !Pas (continuer...)
Au peupleVictor Hugo Il te ressemble ; il est terrible et pacifique.Il est sous l'infini le niveau (continuer...)
Au ReichstagEmile Verhaeren On m'affirmait :" Partout où les cités de vapeurs s'enveloppent,Où l'homme (continuer...)
Au RoiJoachim du Bellay Ne vous pouvant donner ces ouvrages antiquesPour votre Saint-Germain ou pour Fontainebleau,Je (continuer...)
Au RoyPierre Corneille Est-il vrai, grand Monarque, et puis-je me vanterQue tu prennes plaisir à me (continuer...)
BonaparteAlphonse de Lamartine Sur un écueil battu par la vague plaintive,Le nautonier, de loin, voit blanchir (continuer...)
Ce siècle avait deux ansVictor Hugo Ce siècle avait deux ans ! Rome remplaçait Sparte,Déjà Napoléon perçait (continuer...)
Chanson (VII, 6)Victor Hugo Sa grandeur éblouit l'histoire.Quinze ans, il futLe dieu que traînait la (continuer...)
Colère d’un printempsThomas Chaline Tu piques dans la caisseL'argent des contribuablesCar ce n'est que la paresseTa (continuer...)
Contre la peine de mortAlphonse de Lamartine (Au peuple du 19 octobre 1830)Vains efforts ! périlleuse audace !Me disent (continuer...)
Dans un café à NîmesGuillaume Apollinaire Vous partez ? — Oui ! c’est pour ce soir —Où allez-vous ? Reims ou Belgique (continuer...)
Du besoin de s’unir après le départ des étrangersCasimir Delavigne Ô toi que l’univers adore,Ô toi que maudit l’univers,Fortune, dont la (continuer...)
État d’urgenceJean-Pierre Villebramar Le Mot de Passe est entré dans une MaisonDe Passe.Aussitôt, branle-basde (continuer...)
IdéalAlbert Samain Hors la ville de fer et de pierre massive,À l’aurore, le choeur des beaux adolescentsS’en (continuer...)
IlKamal Zerdoumi Beau et fieril dortsous ses haillonsLe bâillonla faiml'incertitudedes (continuer...)
L’AccoladeEsther Granek Ne s'aimant pas,pourtant voyez :Par-devant toute l'assembléeattentive et (continuer...)
L’Esprit ParisienAlfred de Vigny Esprit parisien ! démon du Bas-Empire !Vieux sophiste épuisé qui bois, toutes (continuer...)
L’expiationVictor Hugo IIl neigeait. On était vaincu par sa conquête.Pour la première fois l'aigle (continuer...)
L’orateurEsther Granek A sa table de conférenceil se lève et déjà commence,laissant flotter (le (continuer...)
L’Orgie parisienne ou Paris se repeupleArthur Rimbaud Ô lâches, la voilà ! dégorgez dans les gares !Le soleil expia de ses poumons (continuer...)
La cageEdgar Georges Hamsters, réveillez-vousla paille vous attend, là-baset les regards qui vous (continuer...)
La chanson du décervelageAlfred Jarry Je fus pendant longtemps ouvrier ébénisteDans la ru’ du Champs d’ Mars, (continuer...)
La Tête arméeGérard de Nerval Napoléon mourant vit une Tête armée...Il pensait à son fils déjà faible (continuer...)
Le coût de soignerChloe Douglas Parce que cela couteDe soigner,De se débrouiller,D’essayer d’apaiser (continuer...)
Le ForgeronArthur Rimbaud Le bras sur un marteau gigantesque, effrayantD'ivresse et de grandeur, le front (continuer...)
Le malArthur Rimbaud Tandis que les crachats rouges de la mitrailleSifflent tout le jour par l'infini (continuer...)
Le RetourCasimir Delavigne Au Havre.Le voilà, ce vieux môle où j'errai si souvent !Ainsi grondaient (continuer...)
Le VaisseauCasimir Delavigne Naples.Par les flots balancée, une barque légèreHier m'avait porté sur (continuer...)
Les deux îlesVictor Hugo Dites-moi d’où il est venu, je vous dirai où il est allé.E. H.IIl (continuer...)
Les ronds-de-cuirEsther Granek Les ronds de jambe des ronds-de-cuir,C'est pour les galons.Les poignées de (continuer...)
Les SouhaitsVoltaire Il n'est mortel qui ne forme des voeux :L'un de Voisin convoite la puissance ;L'autre (continuer...)
Les Temps NouveauxJean-Pierre Villebramar Amis, j'ai de bonnes nouvelles pour vous :les choses s'améliorent.Les Cubains (continuer...)
Les voleurs et l’AneJean de La Fontaine Pour un âne enlevé deux voleurs se battaient :L'un voulait le garder; l'autre (continuer...)
MédailleJosé-Maria de Heredia Seigneur de Rimini, Vicaire et Podestà.Son profil d'épervier vit, s'accuse ou (continuer...)
Michel et ChristineArthur Rimbaud Zut alors, si le soleil quitte ces bords !Fuis, clair déluge ! Voici l'ombre (continuer...)
Monsieur PrudhommePaul Verlaine Il est grave : il est maire et père de famille.Son faux col engloutit son oreille. (continuer...)
Morts de Quatre-vingt-douzeArthur Rimbaud Morts de Quatre-vingt-douze et de Quatre-vingt-treize,Qui, pâles du baiser fort (continuer...)
Ne fermez pas vos portesWalt Whitman Ne fermez pas vos portes, orgueilleuses bibliothèques,Car ce qui manquait sur (continuer...)
ParisArthur Rimbaud Al. Godillot, Gambier,Galopeau, Wolf-Pleyel,— Ô Robinets ! — Menier,— (continuer...)
Parthénope et l’ÉtrangèreCasimir Delavigne À M. PouquevilleO femme, que veux-tu ? - Parthénope, un asile.- Quel est (continuer...)
Pauvres vieilles citésEmile Verhaeren Pauvres vieilles cités par les plaines perdues,Dites de quel grand plan de gloire,Vers (continuer...)
Plan OrsecJean-Pierre Villebramar (ou : Les Ermites)Il y a une grande fureur ce soir sur les montagnes, et les ermites (continuer...)
Plaza de MayoJean-Pierre Villebramar « yo he visto no los jardinessino los huesos florecer bajo la luna roja »J'ai (continuer...)
Qu’est-ce pour nous mon coeur …Arthur Rimbaud Qu'est-ce pour nous, mon cœur, que les nappes de sangEt de braise, et mille meurtres, (continuer...)
Rages de CésarsArthur Rimbaud L'homme pâle, le long des pelouses fleuries,Chemine, en habit noir, et le cigare (continuer...)
SavoirEsther Granek Savoir parler pour ne rien direEt faire en sorte qu'on vous admireJe vous le (continuer...)
Sonnet au lecteurAlfred de Musset Jusqu'à présent, lecteur, suivant l'antique usage,Je te disais bonjour à la (continuer...)
Une Semaine à ParisCasimir Delavigne Aux FrançaisDebout ! mânes sacrés de mes concitoyens !Venez ; inspirez-les, (continuer...)