
Ludwig Meidner, Paysage apocalyptique, 1912
Dans ta chevelure où dansait la lumière
ondule cette étrange nuit
au mouvement silencieux
froissement des hautes herbes de l’innocence
et ce venin qui l’éteint
Riposte une pluie d’écailles incendiaires
sur les édifices
S’élève des tas de gravats
la fumée des sacrifices
Israël ou Gaza
l’horreur en partage
L’Homme au cerveau reptilien
pourchasse le Sage
De quoi sera fait demain ?
Kamal Zerdoumi, Octobre 2023
Certes ce poème est extrêmement triste, toutefois il transcrit avec un élan poétique rare la folie de l’homme. L’horreur dans toute sa splendeur.