L’Amour dont je subis l’abominable loi
M’attire vers ce que je crains le plus, vers Toi !
Tu fus et tu seras l’Inconnue ennemie…
Je t’adore en pleurant, ô si mauvaise amie !
Car voici la raison de mon tourment infâme :
Je ne surprendrai pas le regard de ton âme.
C’est pourquoi je te hais, c’est pourquoi je te crains…
J’appelle un autre amour, d’autres yeux, d’autres mains,
Et surtout, pour calmer la plainte qui s’élève
Du fond de mon cœur las, un rêve, un divin rêve !
Renée Vivien, Dans un coin de violettes, 1910
J’ai bien aimé le poème, je pense que c’est un peu difficile de faire un poème sur l’amour.
De l’originalité et du style. J’aime les mots.