A la Belgique
Hélas, depuis les jours des suprêmes combats,
Tes compagnes sont la frayeur et (continuer...)
Tes compagnes sont la frayeur et (continuer...)
Emile Verhaeren
Oeuvres poétiques
Au bord du quai
Et qu'importe d'où sont venus ceux qui s'en vont,
S'ils entendent toujours un (continuer...)
S'ils entendent toujours un (continuer...)
Au clos de notre amour, l’été se continue
Au clos de notre amour, l'été se continue :
Un paon d'or, là-bas, traverse une (continuer...)
Un paon d'or, là-bas, traverse une (continuer...)
Au Nord
Au passant d’un soir
Au Reichstag
Au temps où longuement j’avais souffert
Automne
Autour de ma maison
Aux moines
Moines venus vers nous des horizons gothiques,
Mais dont l'âme, mais dont l'esprit (continuer...)
Mais dont l'âme, mais dont l'esprit (continuer...)
Avec le même amour
Avec le même amour que tu me fus jadis
Un jardin de splendeur dont les mouvants (continuer...)
Un jardin de splendeur dont les mouvants (continuer...)
Avec mes sens
Avec mes sens, avec mon coeur et mon cerveau,
Avec mon être entier tendu comme (continuer...)
Avec mon être entier tendu comme (continuer...)
Comme aux âges naïfs
Cuisson du pain
Décembre
(Les hôtes)
- Ouvrez, les gens, ouvrez la porte,
je frappe au seuil et à l'auvent,
ouvrez, (continuer...)
- Ouvrez, les gens, ouvrez la porte,
je frappe au seuil et à l'auvent,
ouvrez, (continuer...)
Dédié au sud-ouest
Des fleurs fines et mousseuses comme l’écume
En hiver
Le sol trempé se gerce aux froidures premières,
La neige blanche essaime au loin (continuer...)
La neige blanche essaime au loin (continuer...)
Fin d’année
Heure d’automne
C'est bien mon deuil, le tien, ô l'automne dernière !
Râles que roule, au vent (continuer...)
Râles que roule, au vent (continuer...)
Il fait novembre en mon âme
Rayures d'eau, longues feuilles couleur de brique,
Par mes plaines d'éternité (continuer...)
Par mes plaines d'éternité (continuer...)
L’arbre
L’étable
Et pleine d'un bétail magnifique, l'étable,
A main gauche, près des fumiers (continuer...)
A main gauche, près des fumiers (continuer...)
L’orage
Parmi les pommes d'or que frôle un vent léger
Tu m'apparais là-haut, glissant (continuer...)
Tu m'apparais là-haut, glissant (continuer...)
La barque
Il gèle et des arbres pâlis de givre clair
Montent au loin, ainsi que des faisceaux (continuer...)
Montent au loin, ainsi que des faisceaux (continuer...)
La couronne
Et je voudrais aussi ma couronne d'épines
Et pour chaque pensée, une, rouge, (continuer...)
Et pour chaque pensée, une, rouge, (continuer...)
La crypte
Égarons-nous, mon âme, en ces cryptes funestes,
Où la douleur, par des crimes, (continuer...)
Où la douleur, par des crimes, (continuer...)
La cuisine
Au fond, la crémaillère avait son croc pendu,
Le foyer scintillait comme une (continuer...)
Le foyer scintillait comme une (continuer...)
La ferme
A voir la ferme au loin monter avec ses toits,
Monter, avec sa tour et ses meules (continuer...)
Monter, avec sa tour et ses meules (continuer...)
La glycine est fanée et morte est l’aubépine
La glycine est fanée et morte est l'aubépine ;
Mais voici la saison de la bruyère (continuer...)
Mais voici la saison de la bruyère (continuer...)
La Kermesse
La mort
La neige
La Plaine
La plaine est morne et ses chaumes et granges
Et ses fermes dont les pignons sont (continuer...)
Et ses fermes dont les pignons sont (continuer...)
La Ville
Tous les chemins vont vers la ville.
Du fond des brumes, Là-bas, avec tous ses (continuer...)
Du fond des brumes, Là-bas, avec tous ses (continuer...)
Le Bazar
C’est un bazar, au bout des faubourgs rouges :
Étalages bondés, éventaires (continuer...)
Étalages bondés, éventaires (continuer...)
Le chant de l’eau
Le départ
Le masque
Le moulin
Le moulin tourne au fond du soir, très lentement,
Sur un ciel de tristesse et (continuer...)
Sur un ciel de tristesse et (continuer...)
Le Péché
Le Port
Le voyage
Je ne puis voir la mer sans rêver de voyages.
Le soir se fait, un soir ami du (continuer...)
Le soir se fait, un soir ami du (continuer...)
Les baptêmes
Les cathédrales
Les cierges
Ongles de feu, cierges ! - Ils s'allument, les soirs,
Doigts mystiques dressés (continuer...)
Doigts mystiques dressés (continuer...)
Les Fièvres
Les horloges
La nuit, dans le silence en noir de nos demeures,
Béquilles et bâtons, qui se (continuer...)
Béquilles et bâtons, qui se (continuer...)
Les Idées
Les usines
Se regardant avec les yeux cassés de leurs fenêtres
Et se mirant dans l'eau de (continuer...)
Et se mirant dans l'eau de (continuer...)
Les villes
Oh ! ces villes, par l'or putride envenimées !
Clameurs de pierre et vols et gestes (continuer...)
Clameurs de pierre et vols et gestes (continuer...)
Londres
Et ce Londres de fonte et de bronze, mon âme,
Où des plaques de fer claquent (continuer...)
Où des plaques de fer claquent (continuer...)
Novembre
Parabole
Pauvres vieilles cités
Pauvres vieilles cités par les plaines perdues,
Dites de quel grand plan de gloire,
Vers (continuer...)
Dites de quel grand plan de gloire,
Vers (continuer...)
Pèlerinage
Pieusement
La nuit d'hiver élève au ciel son pur calice.
Et je lève mon coeur aussi, (continuer...)
Et je lève mon coeur aussi, (continuer...)
Roses de juin, vous les plus belles
Sur la côte
Un vent rude soufflait par les azurs cendrés,
Quand du côté de l'aube, ouverte (continuer...)
Quand du côté de l'aube, ouverte (continuer...)
Sur la mer
Larges voiles au vent, ainsi que des louanges,
La proue ardente et fière et les (continuer...)
La proue ardente et fière et les (continuer...)
Un matin
Un village
Une heure de soir
En ces heures de soirs et de brumes ployés
Sur des fleuves partis vers des fleuves (continuer...)
Sur des fleuves partis vers des fleuves (continuer...)
Une statue (apôtre)
Avec, devant les yeux, l’astre qu’était son âme
Par des chemins de rocs incandescents (continuer...)
Par des chemins de rocs incandescents (continuer...)
Une statue (bourgeois)
Un bloc de bronze où son nom luit sur une plaque.
Ventre riche, mâchoire ardente (continuer...)
Ventre riche, mâchoire ardente (continuer...)
Une statue (soldat)
Vénus
Vers la mer
Vers le cloître
Je rêve une existence en un cloître de fer,
Brûlée au jeûne et sèche et râpée (continuer...)
Brûlée au jeûne et sèche et râpée (continuer...)
Vers le futur
O race humaine aux destins d'or vouée,
As-tu senti de quel travail formidable (continuer...)
As-tu senti de quel travail formidable (continuer...)
Vieille ferme à la Toussaint
La ferme aux longs murs blancs, sous les grands arbres jaunes,
Regarde, avec les (continuer...)
Regarde, avec les (continuer...)
Voici quinze ans déjà que nous pensons d’accord
Voici quinze ans déjà que nous pensons d'accord ;
Que notre ardeur claire et (continuer...)
Que notre ardeur claire et (continuer...)
Vous m’avez dit, tel soir…
Vous m’avez dit, tel soir, des paroles si belles
Que sans doute les fleurs, qui (continuer...)
Que sans doute les fleurs, qui (continuer...)
