À Marceline Desbordes-Valmore
L'amour, dont l'autre nom sur terre est la douleur,
De ton sein fit jaillir une (continuer...)
De ton sein fit jaillir une (continuer...)
Albert Samain
Oeuvres poétiques
Automne
Le vent tourbillonnant, qui rabat les volets,
Là-bas tord la forêt comme une (continuer...)
Là-bas tord la forêt comme une (continuer...)
Bacchante
J’aime invinciblement. J’aime implacablement.
Je sais qu’il est des coeurs (continuer...)
Je sais qu’il est des coeurs (continuer...)
Blotti comme un oiseau
Blotti comme un oiseau frileux au fond du nid,
Les yeux sur ton profil, je songe (continuer...)
Les yeux sur ton profil, je songe (continuer...)
Chanson d’été
Comme un père en ses bras ….
Comme un père en ses bras tient une enfant bercée
Et doucement la serre, et, (continuer...)
Et doucement la serre, et, (continuer...)
Comme une grande fleur
Comme une grande fleur trop lourde qui défaille,
Parfois, toute en mes bras, tu (continuer...)
Parfois, toute en mes bras, tu (continuer...)
Confins
Dans l'ombre tiède, où toute emphase s'atténue,
Sur les coussins, parmi la flore (continuer...)
Sur les coussins, parmi la flore (continuer...)
Dans le parc …
Dans le parc aux lointains voilés de brume, sous
Les grands arbres d’où tombe (continuer...)
Les grands arbres d’où tombe (continuer...)
Devant la mer, un soir
Devant la mer, un soir, un beau soir d'Italie,
Nous rêvions... toi, câline et (continuer...)
Nous rêvions... toi, câline et (continuer...)
En printemps …
En printemps, quand le blond vitrier Ariel
Nettoie à neuf la vitre éclatante (continuer...)
Nettoie à neuf la vitre éclatante (continuer...)
Extrême-Orient
Forêts
Vastes Forêts, Forêts magnifiques et fortes,
Quel infaillible instinct nous ramène (continuer...)
Quel infaillible instinct nous ramène (continuer...)
Hiver
Hyacinthe
Pour la voir aussitôt m'apparaître, fidèle
Je n'ai qu'à prononcer son nom mélodieux,
Comme (continuer...)
Je n'ai qu'à prononcer son nom mélodieux,
Comme (continuer...)
Idéal
Hors la ville de fer et de pierre massive,
À l’aurore, le choeur des beaux adolescents
S’en (continuer...)
À l’aurore, le choeur des beaux adolescents
S’en (continuer...)
La chimère
La chimère a passé dans la ville où tout dort,
Et l’homme en tressaillant (continuer...)
Et l’homme en tressaillant (continuer...)
La coupe
Au temps des Immortels, fils de la vie en fête,
Où la Lyre élevait les assises (continuer...)
Où la Lyre élevait les assises (continuer...)
La cuisine
Dans la cuisine où flotte une senteur de thym,
Au retour du marché, comme un (continuer...)
Au retour du marché, comme un (continuer...)
Larmes
Le berceau
Dans la chambre paisible où tout bas la veilleuse
Palpite comme une âme humble (continuer...)
Palpite comme une âme humble (continuer...)
Le marché
Sur la petite place, au lever de l'aurore,
Le marché rit joyeux, bruyant, multicolore,
Pêle-mêle (continuer...)
Le marché rit joyeux, bruyant, multicolore,
Pêle-mêle (continuer...)
Le repas préparé
Ma fille, laisse là ton aiguille et ta laine ;
Le maître va rentrer ; sur la (continuer...)
Le maître va rentrer ; sur la (continuer...)
Matin sur le port
Le soleil, par degrés, de la brume émergeant,
Dore la vieille tour et le haut (continuer...)
Dore la vieille tour et le haut (continuer...)
Musique
Puisqu'il n'est point de mots qui puissent contenir,
Ce soir, mon âme triste en (continuer...)
Ce soir, mon âme triste en (continuer...)
Nocturne provincial
Octobre est doux…
Octobre est doux. - L'hiver pèlerin s'achemine
Au ciel où la dernière hirondelle (continuer...)
Au ciel où la dernière hirondelle (continuer...)
Retraite
Remonte, lent rameur, le cours de tes années,
Et, les yeux clos, suspends ta rame (continuer...)
Et, les yeux clos, suspends ta rame (continuer...)
Versailles
Ville morte
Vague, perdue au fond des sables monotones,
La ville d'autrefois, sans tours et (continuer...)
La ville d'autrefois, sans tours et (continuer...)
Viole
Mon coeur, tremblant des lendemains,
Est comme un oiseau dans tes mains
Qui s'effarouche (continuer...)
Est comme un oiseau dans tes mains
Qui s'effarouche (continuer...)
