Pierre Corneille, poèmes et poésie

A la Marquise

Marquise, si mon visage
A quelques traits un peu vieux,
Souvenez-vous qu'à mon (continuer...)

J'ai fait autrefois de la bête,
J'avais des Philis à la tête,
J'épiais les (continuer...)

Est-il vrai, grand Monarque, et puis-je me vanter
Que tu prennes plaisir à me (continuer...)

Usez moins avec moi du droit de tout charmer ;
Vous me perdrez bientôt si vous (continuer...)

Si je perds bien des maîtresses,
J'en fais encor plus souvent,
Et mes voeux (continuer...)

Ne verse point de pleurs sur cette sépulture,
Passant ; ce lit funèbre est un (continuer...)

D'un accueil si flatteur, et qui veut que j'espère,
Vous payez ma visite alors (continuer...)

Homme, qui que tu sois, regarde Eve et Marie,
Et comparant ta mère à celle du (continuer...)

N'aimez plus tant, Phylis, à vous voir adorée :
Le plus ardent amour n'a pas (continuer...)

Donnez-moi vos couleurs, tulipes, anémones ;
Œillets, roses, jasmins, donnez-moi (continuer...)

J'ai vu la peste en raccourci :
Et s'il faut en parler sans feindre,
Puisque (continuer...)

Madrigal Au soleil.
Bel astre à qui je dois mon être et ma beauté,
Ajoute (continuer...)

Je chéris ma défaite, et mon destin m'est doux,
Beauté, charme puissant des (continuer...)

Sous ce marbre repose un monarque sans vice,
Dont la seule bonté déplut aux bons (continuer...)

Chanson.
Vos beaux yeux sur ma franchise
N'adressent pas bien leurs coups,
Tête (continuer...)