Souvent, pour s’amuser, les hommes d’équipage
Prennent des albatros, vastes oiseaux des mers,
Qui suivent, indolents compagnons de voyage,
Le navire glissant sur les gouffres amers.
A peine les ont-ils déposés sur les planches,
Que ces rois de l’azur, maladroits et honteux,
Laissent piteusement leurs grandes ailes blanches
Comme des avirons traîner à côté d’eux.
Ce voyageur ailé, comme il est gauche et veule !
Lui, naguère si beau, qu’il est comique et laid !
L’un agace son bec avec un brûle-gueule,
L’autre mime, en boitant, l’infirme qui volait !
Le Poète est semblable au prince des nuées
Qui hante la tempête et se rit de l’archer ;
Exilé sur le sol au milieu des huées,
Ses ailes de géant l’empêchent de marcher.
Charles Baudelaire
c un magnifique poème
je me demande comment il a pu faire pour que c vers en alexandrins
sois si beaux
j’adore ce poème
c l’un de mes préférés
Ce poème est génial je le prend d’office pour mon devoirs de français !
Je lai appris lannée dernière et la je le reprend pour ma rédac mais sinon je ladore.
Cette poésie est triste mais jolie. GÉNIAL
géniale moi aussi je l’ai étudier en classe
MOI c est come si j ecoutais brel, ne me quitte pas je craque , je pleur, avec ce poeme car il me ressemble car on se moque de l oiseau
amitie bertrand
Ce poème est magnifique ! Je l’ai étudié en cours .
Quelle beauté ! J’aurai juste un mot à dire : merci !
Un grand classique , toujours aussi surprenant ! Et à chaque lecture !!
Ce poème est juste magnifique, et très symbolique. J’adore.