Jules Laforgue, poèmes et poésie

Air de biniou

Non, non, ma pauvre cornemuse,
Ta complainte est pas si oiseuse ;
Et Tout est (continuer...)

Oh ! oh ! le temps se gâte,
L'orage n'est pas loin,
Voilà que l'on se hâte
De (continuer...)

Nous nous aimions comme deux fous ;
On s'est quittés sans en parler.
(Un spleen (continuer...)

Comme la nuit est lointainement pleine
De silencieuse infinité claire !
Pas (continuer...)

Penser qu'on vivra jamais dans cet astre,
Parfois me flanque un coup dans l'épigastre.
Ah (continuer...)

Mesdames et Messieurs,
Vous dont la mère est morte,
C’est le bon fossoyeux
Qui (continuer...)

L’Homme et sa compagne sont serfs
De corps, tourbillonnants cloaques
Aux mailles (continuer...)

Un couchant des Cosmogonies !
Ah ! que la Vie est quotidienne....
Et, du plus (continuer...)

C'est le trottoir avec ses arbres rabougris.
Des mâles égrillards, des femelles (continuer...)

Ah ! ce soir, j'ai le coeur mal, le coeur à la Lune !
Ô Nappes du silence, étalez (continuer...)

Oh ! qu'une, d'Elle-même, un beau soir, sût venir,
Ne voyant que boire à Mes (continuer...)

Astre sans coeur et sans reproche,
O Maintenon de vieille roche !
Très-Révérende (continuer...)

Blocus sentimental ! Messageries du Levant !...
Oh, tombée de la pluie ! Oh ! (continuer...)

Oui, ce monde est bien plat ; quant à l'autre, sornettes.
Moi, je vais résigné, (continuer...)

Lune, Pape abortif à l'amiable, Pape
Des Mormons pour l'art, dans la jalouse Paphos
Où (continuer...)

Ô saisons d'Ossian, ô vent de province,
Je mourrais encor pour peu que t'y tinsses
Mais (continuer...)

Oh, laisse-moi tranquille, dans mon destin,
Avec tes comparaisons illégitimes (continuer...)

Oh ! quelle nuit d'étoiles, quelles saturnales !
Oh ! mais des galas inconnus
Dans (continuer...)

Octobre m'a toujours fiché dans la détresse ;
Les Usines, cent goulots fumant (continuer...)

Ô paria ! - Et revoici les sympathies de mai.
Mais tu ne peux que te répéter, (continuer...)

Je suis la Gondole enfant chérie
Qui arrive à la fin de la fête,
Pour je ne (continuer...)

Il doit être minuit. Minuit moins cinq. On dort.
Chacun cueille sa fleur au vert (continuer...)