« Ma vie sans toi comme un voyage sans sourire »
Attendre… et le temps qui s’écoule,
fougères frémissant aux caresses du Sud,
une forêt de pins que je ne verrai plus,
un ruisseau qui serpente, c’est presqu’une rivière,
ces souvenirs de toi se seraient-ils perdus?
Pourtant de ce désert viendra une lumière,
chaque jour, goutte à goutte, crée un nouveau chemin,
message le matin, le soir une prière
avec l’espoir du lendemain…
Combien d’années vécues, d’absences douloureuses,
de retrouvailles tendres, baisers presque volés,
l’espoir de lendemains enfin remémorés.
Absence et souvenirs se livrent une guerre
sans vainqueur ni vaincu, mais seul le souvenir
de couchers de soleils rouges et nostalgiques,
des amours se rêvant en rencontres magiques,
un détour de chemin,
un mouvement de tête,
le parfum d’une nuit toujours mémorisée,
peines, absences, bonheurs
entremêlés…
« esperar », attendre en espagnol, si belle cette image,
« esperar », espérer, la frontière passée,
mon coeur est castillan:
« ahi mismo, amor, yo te esperaré… »,
oui, je vais t’espérer…
Villebramar, juillet 2025