Eh! qu’aimes-tu donc, extraordinaire étranger?
J’aime les nuages… les nuages qui passent…là-bas…là-bas…
les merveilleux nuages
Charles Baudelaire, Petits Poèmes en prose, 1869
Au début un chat gris
suivi de sept petits
en route vers la lointaine Andalousie
Puis ce fut Jupiter sa tête chevelue
chevauchant un nuage
chacun connaît
ses multiples déguisements
pour conquérir les belles
le vent soufflant de l’ouest,
des nuages changeants,
oiseaux étranges,
mammifères, coléoptères,
dinosaures
et, le Sauternes aidant, venaient des créatures folles
dans une tête de poète
dans le ciel de juin, il passe des cortèges étranges,
comme en un temps de carnaval,
avec des masques de Venise
quelle Juliette en quête de son Romeo,
et quelle tendre amie me rejoindra,
nous cachant
derrière un merveilleux nuage…
Villebramar, 2025