à F. L…
qui, la première,
a lu et aimé ce poème
comme une vision de mon futur
Immobile, il regarde la porte de sa cage…
…ouverte…
Il est très content. Ses bagages sont faits. Il va rejoindre
les Grands Migrateurs…
ils passent justement, en route vers des afriques ; du ciel tombent, sans hâtes ni impatiences,
de longues plumes que les peintres de l’arc en ciel ont fort à faire à assembler
en multicolores faisceaux…
Le merle ne bouge pas. Il écoute la liberté.
Demain peut être.
Peut être jamais…
Villebramar, 2006