Une femme à sa fenêtre

Dominique Blanchemain

Nous voudrions voir l’oiseau
Dans le tumulte du printemps
Tournoyer dans le ciel

Une femme à sa fenêtre

Le vieillissement imprimé sur ses rides
Brouillées d’étoiles gémissantes
Et les mains enchevêtrées

Une femme à sa fenêtre

Le regard arqué par les larmes
Avec ce mouvement subtil
Qui embrase tous les possibles

Une femme à sa fenêtre

Qui se consume
Dans l’infamie du temps

Dominique Blanchemain, 2020

Imprimer ce poème

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *