Demain, dès l’aube, à l’heure où blanchit la campagne,
Je partirai. Vois-tu, je sais que tu m’attends.
J’irai par la forêt, j’irai par la montagne.
Je ne puis demeurer loin de toi plus longtemps.
Je marcherai les yeux fixés sur mes pensées,
Sans rien voir au dehors, sans entendre aucun bruit,
Seul, inconnu, le dos courbé, les mains croisées,
Triste, et le jour pour moi sera comme la nuit.
Je ne regarderai ni l’or du soir qui tombe,
Ni les voiles au loin descendant vers Harfleur,
Et quand j’arriverai, je mettrai sur ta tombe
Un bouquet de houx vert et de bruyère en fleur.
Victor Hugo, extrait du recueil «Les Contemplations» (1856)
1ère A 4 Espagnol au lycée Sultan Ibrahim Njoya 2005, Avec pour professeur de français Mr Wambo. Nous avons récité ce poème comme test d’évaluation, sans en mesurer vraiment le sens ni la profondeur. Merci Monsieur car grâce à vous j’ai pu lire l’un des plus beaux poèmes qui existe.
Ce poème est très beau; je l’ai appris à l’école primaire et c’est aujourd’hui à soixante dix ans que je l’apprécie davantage parceque le comprenant beaucoup mieux.
La première fois que je l’ai attendu ce poème je l’ai aimé avec ces vers pleins de tristesses et de mélancolie. Victor Hugo rendais hommage à sa fille Léopoldine noyée dans dans le fleuve Seine si je ne me trompe. C’était au cours français que j’ai connu cette doubleuse séparation entre un père et sa famille.
J’ai 64 ans et ce poème est gravé dans ma tête depuis l’école primaire.
J’ai appris ce poème à 8 ans et à 12 ans je le connait encore par coeur. Je pense qu’il restera à jamais gravé dans nos coeurs. Victor Hugo est un être exceptionnel et il ne mérite pas d’être oublié. je pense que ce poème est l’une de ses plus belles pièces.
Ce poème fait résonner en nous la profondeur de l’immensité de la douleur. Il nous lié aux éléments de la nature, forêt campagne montagne fleurs houx vert bruyère. On dit que nous avons tous un poème de Victor Hugo dans notre cœur. Moi c’est celui-ci découvert à 20 ans encore présent à 68 ans. La vie est courte !
Poème ô combien touchant, douleur d’un père, sa fille qui l’attend. Que dire de plus !
Je découvre ce poème de V. Hugo. il exprime une douleur certaine. J’ai aussi aimé le poème Unité, dans les Contemplations.
J’ai gardé dans mon coeur l’amour poetique, mais ma question, comment avoir l’art poétique? Victor constitue l’auteur dont j’ai lu beaucoup plus les textes. Je l’admire!
Je n’aime pas ce poème.
J’ai eu ce poème par le biais d’un ami à qui son prof avais donné lors d’une interrogation. J’ai tellement aimé ce poème que je l’ai bossé par cœur toute la nuit, le lendemain quand mon prof nous a donné en interrogation à son tour j’ai eu 20/20 et en plus avec le décès de mon père on l’a aimé encore plus. Sacrée Victor Hugo, merci.
Je vais sur mes 79 ans. Je me souviens : Collège technique du Caroubier Hussein Dey Alger, cours de poésie, je lève le doigt : – oui Rachel lequel de Victor Hugo ? J’hésite entre à ma fille et L’enfant grec. La première poésie citée mérite une note de 19.5/20 et la classe réclame l’enfant grec que je m’empresse de clamer. Un moment fort, dans ma vie ! Depuis, ce sont mes poèmes que je fais vivre sous la plume.
Les impitoyables coups de la vie nous font comprendre que nous sommes vulnérables aux tragédies naturelles. Plus nos mots sortent qu’on a une notion sur nos maux. Les uns échouent depuis l’embryon,les autres parcourent inutilement le trajet et on se rend compte que la vie est un mal nécessaire.
Quel bonheur de lire un poème d’une telle beauté, d’une telle profondeur. Victor Hugo est un être de lumière. Malgré son immense chagrin, il marche vers la dépouille de sa fille chérie avec toute la force de son amour. C’est vrai que les mots utilisés sont simples mais quelle justesse et quelle intensité ils font naître dans nos coeurs. Merci M. Hugo pour ce magnifique poème.
Victor Hugo aurait aimé ne jamais écrire ce merveilleux poème. Il l’a écrit pour sa fille Léopoldine qu’il aimait tant. Elle est morte noyée dans la Seine avec son bien aimé, mort aussi en essayant de la sauver des eaux tumultueuses.
Pour répondre à Hervé, qui a le droit de ne pas aimer ce texte, le génie se trouve dans la simplicité des mots, des rimes… et la beauté et la sincérité aussi.
Un des meilleurs poèmes que je n’oublie jamais depuis mon enfance. Un poème qui lie la beauté de la nature, forêt-montagne-houvers-bruyières-fleurs, à un acte funeste, et fait rêver et oublier la douleur. J’aurais aimer voir une photo du paysage de Harfleur où ‘les voiles au loin descendant’.
Il est magnifique, quelle oeuvre ! À 77 ans je m’en souviens encore. Chaque fois que je le lis, je pleure…
Je n’arrive toujours pas à oublier ce beau poème, ça réveil tant de souvenirs depuis que j’étais toute petite. En 2021 je le partage toujours avec mes proches qui ne le connaissent pas.
Bonsoir amis amoureux de poésie. Comme vous tous (excepté certains, de mauvaise foi je pense), me bouleverse chaque fois que je le relis. Il me rappelle que j’ai perdu mon cher époux, mon compagnon de vie, et ce qui me chavire le plus est que, ayant respecté ses dernières volontés, je ne pourrai jamais me recueillir sur sa tombe. Alors, ce poème est ce qu il y a de plus beau dans la préparation au chemin du lendemain ; dans l attente de cette aurore qui le trouvera sur le chemin qui le mène vers sa chère fille. C’est comme un espoir de retrouvailles et une offrande en même temps. On pourrait, dans la peine, aller très loin pour retrouver des êtres chers. On irait jusqu’à s écorcher les genoux car gravir une montagne escarpée ne nous ferait pas peur. On se sent au-delà de la souffrance physique car la peine est immense.
Il faut de dire que certaines rimes sont fades et faciles. Que les tristes sires s’attaquent à l’étude (sociale ! de surcroît) de tout le texte des Contemplations. C’est triste et poignant. C’est beau. « Où vont tous ces enfants dont pas un seul ne rit… ». Ôter son âme à l homme pour la donner à la machine, c’est encore d’actualité. V. Hugo a été témoin des prémices de l’ère industrielle.
Au plaisir de vous lire là dessus. Patricia. S
Je me souviens avoir appris pas mal de poèmes quand j’étudiais. Étant un admirateur de la nature, de mon côté romantique (pas trop quand même), j’affectionne tous ces beaux poèmes transcrivant la vie des auteurs et en même temps, ils côtoient et s’harmonisent quelquesfois à la vie d’une personne suite à un évènement tragique ou de bonheur.
Je connais ce poème depuis quelque temps, il m’avait beaucoup touché. Je viens de perdre ma sœur jumelle. Aux funérailles j’ai tenu à lui dédier ce poème qui exprimait tout mon chagrin à ce moment là. Merci à Victor Hugo d’avoir su exprimer tant d’émotion avec de simples mots.
Il y a 60 ans, j’étais en 6ème à St Etienne. J’ai eu le 1er prix de récitation avec ce poème. Je ne l’ai jamais oublié. Bien sûr, avec l’âge, les expériences douloureuses de la vie, ce poème me touche de plus en plus. D’ici quelques jours, seul, à 71 ans, je vais aller sur la tombe de Léopoldine, ressentir les émotions de son père.
Le poème est écrit avec des mots simples, avec des mots justes. Il touche d’autant plus qu’on a une certaine expérience de la vie. Certains peuvent ne pas aimer cette forme de poésie et préférer d’autres musiques, d’autres rythmes. Mais pour exprimer une grande tristesse, je crois qu’il est difficile de faire mieux.
J’ai perdu mon fils voilà maintenant 3 ans. Ce magnifique poème me parle tant. Merci monsieur Victor Hugo pour votre magistrale œuvre. Je lis régulièrement ce poème que je connais par cœur et je crois qu’il m’aide dans mon processus de deuil.
Et cette blessure de ne pas avoir été là quand ça s’est passé… il a appris la mort de Léopoldine par un article sur le journal 4 jours après son décès. Il rentrait d’un voyage avec sa maitresse Juliette Drouet… on sent d’autant plus sa douleur…
Moi je veux savoir parler et savoir écrire sur se poème.
PS: très touchée
Bon merci beaucoup, je passe mon bac de Français et c’est vrai que je n’avais pas vu autant de détails par rapport à ce poème. Il me paraissais assez banal avec plus d’analyse, c’est une poème super touchant !
On ne peut que parfaitement le ressentir et le comprendre lorsqu’on a nous-même perdu un proche.
J’aime ce poème. Victor Hugo est un poète que j’aime.
Je suis actuellement en train de l’apprendre au collège et ce texte m’a beaucoup touché. Ca a dû être compliqué de perdre quelqu’un comme ça, surtout que c’est sa fille✨♥️
Quand je lus ce poème pour la première fois la fin me prit par surprise totale, si triste et pourtant si belle. Je l’ai mémorisé et j’aime le réciter.
Nous aussi jean marie hahahaha
Je l’ai appris au collège aux années 79 -80, à travers mon prof de français. C’était un poème fort et touchant, j’avais beaucoup petié de l’auteur, je le retient jusqu’au jour.
J’étais en 3ème. j’avais 14 ans . Un poème magnifique qui ne m’a pas laissé insensible face à la douleur d’un père qui a perdu sa fille dans des circonstances tragiques. J’ai pleuré ce jour-là. En pleine classe. Devant le regard attendri de Mme. Lewitus, ainsi que celui de certains de mes camarades pendant que d’autres rigolaient bêtement.
Un très beau poème romantique. Merci Victor Hugo
Moi je dis bravo à Hervé. Je crois que t’es le seul ici à donner ton avis. Et les autres ce n’est pas la peine de l’insulter parce qu’il aime pas Victor Hugo. Ce n’est pas parce que vous, vous avez un poster de lui dans votre chambre qu’il est obligé de l’aimer (j’ai même l’impression que vous faites parti d’une secte, mais bon).
Je suis professeur au lycée. Voici un très beau poème que j’ai étudié et aimé quand j’étais à l’école et aujourd’hui je continue à l’enseigner aussi. Victor était un grand.
Paprika à Hervé du 25.04.2021
Je vs renvoie à l analyse de Abdel-Laoui Chadli du 11.11.2020. Tout y est dit et vs êtes la prem pers qui se permette de critiquer un poème du Grand V. Hugo ! Quelle outrecuidance, pardon ! (mais vous avez peut-être plaisir à vous « distinguer » ainsi… car à l écriture, il faut de la nuance, de la subtilité et vous semblez manquer cruellement des deux. C’est au sein même de votre commentaire… ce pourquoi je ne vous donnerai, pas même, un blanc seing). Lui, était d’une modestie innée, qui ne perdit pas son temps en vaines réflexions mais qui observait la société et ses contemporains tel l’humaniste qu’il était.
Il faut se pénetrer de ces strophes en silence une 1ère fois pour découvrir en le lisant à haute voix, que l’on fait les liaisons naturellement tant ces alexandrins sont scandés dans un rythme aux tonalités graves qui créent la chûte. Ce sont aussi les sons qui apportent un ressenti dramatique : le sien et le nôtre.
Victor Hugo, un des auteurs français les + prolixesprolixes ! Et des plus merveilleux !
A-L Chadli admire V. Hugo. Allez chercher MELANCHOLIA et vous verrez la réalité d’une société de misère où les tout petits travaillent de l’aube au crépuscule en mangeant si peu qu’ils sont atteints de rachitisme. Pour sûr, ce n’est pas plat. Non plus.
A-L Chadli s’est penché avec attention sur les écrits de V. Hugo, c’est évident ! Mais vous, connaissez-vous Haffiz ?! Lisez Hugo. Vous y apprendrez le reflet de cette société du début de lère industrielle où l’on devait (promesses) tous trouver de l’aisance mais où l’on volait déjà son âme à l’homme pour en faire un outil de travail. En espérant que ça vous parle… Je salue confraternellement tous les amoureux du grand homme qu il fût.
Je l’ai appris en CM2 aussi, aujourd’hui encore j’ai du plaisir à le lire. Très beau poème (j’ai 76 ans), je ne l’ai pas oublié.
Je réponds à HERVE (message du 25 avril). Je pense qu’il n’a pas perdu un enfant car ce poème reflète la peine d’un père. La jalousie peut-être de ne pas s’appeler Victor Hugo! Alors pourquoi critiquer, il suffit d’en faire autant!
Je trouve sincèrement ce poème plat, fade, à la limite du lieu commun. Et que dire de la facilité concernant les rimes, montagne et campagne, tombe avec tombe, et Harfleur avec En fleurs.
Le poème de Victor est pour moi le plus beau !
J’adore ce poème, c’est vraiment mon préféré, et surtout la première strophe, elle est puissante.
Léopoldine ! C’est le prénom d’une femme, rien n’existe sur terre de meilleur, tout est dit.
C’est vraiment un superbe poème que je connais depuis mes 8 ans et que j’adore.
Ce texte ciselé au scalpel chirurgical par un papa inconsolable, tronqué de sa fille disparue accidentellement dans les eaux de la Seine (Villequier), traduit, stricto sensu, la douleur inextinguible d’un père anéanti par la perte de son enfant.
C’est un très bon poème
J’adore Victor Hugo, sa puissance d’écriture et son génie. Ce poème est intemporel et parle à tout le monde. La douleur de la perte d’un être cher nous touche tous. Voir partir son enfant engendre une douleur incommensurable et Monsieur Hugo nous la décrit avec une telle force. Respect à ce grand homme.
Ce poème est magnifique surtout le dernier couplet. Un hommage inoubliable.
C’est tout un paysage à travers ce chemin solitaire vers l’aimée si jeune disparue et tout au bout de ce chemin cette toute petite tombe dans la brume du soir, si seule, si triste, si silencieuse et la vie au loin qui s’éteint dans la nuit.
J’ai étudié ce poème à l’école à Rennes en 1962 et je m’en rappelle encore. Je vis depuis 50 ans à Mexico.
C’est extraordinaire
J’aime bien, simple, cool. Très touchant, vraiment. J’ai moi meme perdue un proche il y a pas si longtemps que ça…
Incroyable
Poème si triste…
Je la lis et la relis avec toujours les larmes aux yeux.
A travers ce poeme Victor Hugo déchire les coeurs…
J’aime le poème, plein d’émotions magnifiques. C’est ça qui rend un écrivain très grand. C’est le pouvoir de décrire et exprimer toutes ces émotions d’une manière détaillée. Pendant quelques secondes, nous devenons Victor Hugo à ces moments-là et expérimentons ce qu’il ressentait.
J’en pleure
Beau poème
Le plus beau poème de la littérature française signé par un monstre de la mort et de l’amour. La prière inévitable avant de de s’endormir.
« Demain, dés l’aube à l’heure où blanchit la campagne… »
Plus qu’un texte ces mots forment un paysage
Dont sous un lisse aspect, on devine l’orage
A partir de ce vers que tu as su écrire
Ai-je conçu les miens que tu ne pourras lire
Puisse que tu m’entendes, du fond de ton tombeau
Ce que tu voulus laid … Moi, je le trouve beau !
Merci infiniment
Ces quelques vers, à chaque fois que je les lis, me brisent.
C’est la phrase « je sais que tu m’attends « qui me poignarde au cœur !!!
Très beau poème surtout que moi j’ai une évaluation dessus demain. Mais vraiment ce poème est touchant. Pour ce qui ne l’on pas lu, lisez-le
Très joli poème avec beaucoup d’émotions. J’adore ce poème.
C’est un poème qui inspire un grand chagrin à la suite de la perte d’un proche qui n’est autre qu’une partie de sa propre chair.
Anne Sila le chante et le sublime.
Tres beau poeme
Ce poème est tellement touchant que même ma fille le lit tout les jours avent de dormir. Je suis tellement heureux pour elle.
Je le lis et le relis, c’est si émotionnant.
Le poème tant aimé à l’époque. Au cours primaire en 2002 on récitait chaque vers au plus profonds de nos coeurs… le parcours de ce poème de Victor Hugo a laissé abord, insidieusement dans notre coeur, un sentiment mélancolie fugitive alternant avec le souvenir de nos proches partis trop tôt.
Je n’ai jamais dans ma vie autant lu un poème… je le lis presque tous les mois… je ne peux pas m’en passer de lire tellement ça me procure un bien fou… démesuré… Ce que j’aime le plus dans ce poème c’est la capacité du poète à évoquer des sujets sans pour autant les nommer avec l’utilisation de figures de styles. Par exemple lorsqu’il dit : « je marcherai les yeux fixés sur mes pensées, sans rien voir au dehors, sans entendre aucun bruit. » C’est vraiment magique… Les Comptemplations constitue un chef d’œuvre dans la poésie française du 19e siècle… Merci Victor Hugo
Ce magnifique texte est juste précédé du poème « à Villequier » dans lequel on lit les lignes ci-dessous. La foi de Hugo éclate ici à chaque ligne. Il est impressionnant de voir comme le décès d’un enfant n’a pas déclenché une rage contre la divinité, mais au contraire une compréhension, au plus profond du cœur, de la soumission face à Dieu ! C’est de là que peut venir l’apaisement.
« Je dis que le tombeau qui sur les morts se ferme
Ouvre le firmament ;
Et que ce qu’ici-bas nous prenons pour le terme
Est le commencement ;
Je conviens à genoux que vous seul, père auguste,
Possédez l’infini, le réel, l’absolu ;
Je conviens qu’il est bon, je conviens qu’il est juste
Que mon cœur ait saigné, puisque Dieu l’a voulu ! »
J’aime pas
Un poème appris par cœur et fredonné moult fois à l’école primaire dans les années 1960. J’ai eu l’occasion de relire la manuscrit original écrit de la main de Victor au musée qui porte son nom sise à la place des Vosges. Une émotion forte et un chagrin incommensurable étreint la gorge après sa lecture. Un moment inoubliable.
Léopoldine Hugo est morte noyée avec son mari. Leur embarcation a chaviré vers Harfleur (proche du Havre) en raison du mascaret de la Seine qui est très fort. Il existe un musée Hugo à Villequier.
Ce poème est magnifique, c’est le plus beau que j’aie jamais entendue. J’ai fait le poème en chanson et ça le rend magique.
J’adore ce poème, je l’ai réécrit pour l’enterrement de mon arrière grand mère, à chaque fois que je le relis, j’ai les larmes aux yeux ❤️