Le dormeur du val

Arthur Rimbaud
Sebastian Abbo, Le dormeur, 2023
Sebastian Abbo, Le dormeur, 2022. Gravure édition limitée en vente dans notre Galerie d’Art


C’est un trou de verdure où chante une rivière,
Accrochant follement aux herbes des haillons
D’argent ; où le soleil, de la montagne fière,
Luit : c’est un petit val qui mousse de rayons.

Un soldat jeune, bouche ouverte, tête nue,
Et la nuque baignant dans le frais cresson bleu,
Dort ; il est étendu dans l’herbe, sous la nue,
Pâle dans son lit vert où la lumière pleut.

Les pieds dans les glaïeuls, il dort. Souriant comme
Sourirait un enfant malade, il fait un somme :
Nature, berce-le chaudement : il a froid.

Les parfums ne font pas frissonner sa narine ;
Il dort dans le soleil, la main sur sa poitrine,
Tranquille. Il a deux trous rouges au côté droit.

Arthur Rimbaud

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181 commentaires sur “Le dormeur du val”

  1. Noemie Adler

    dit :

    Une mélancolie agréable !!!

  2. Divry Édouard

    dit :

    Sans doute Rimbaud songe aux morts de la guerre de 1870 avec le désastre de Sedan. Moins de présomption chez Napoléon `le petit’ aurait évité à la France ce désastre et ses morts tels que celui que dépeignit si brillamment A. Rimbaud. Je récitai avec une voix profonde ce poème en 1968 en classe de 3e au Lycée Carnot à Paris pour l’examen de récitation.

  3. Dominique Mawuena

    dit :

    A l’heure ou notre pays pleure ses treize valeureux fils morts au combat ce poème, appris il y a cinquante ans, m’est revenu comme un boomerang. Puisse leur mort ne pas être vaine, nous pensons très fort à leurs familles.

  4. Bonard

    dit :

    A l’heure ou notre pays vient de perdre encore 13 valeureux de ses fils morts au combat, ce poème, appris il y a 50 ans, me revient comme un boomerang. Quelle tristesse ! Nous pensons très fort à leurs familles, qu’ils ne soient pas morts pour rien.

  5. Wendy Gabrielle

    dit :

    Ce poème est magnifique plein de mélancolie. Demain je vais devoir le réciter et je suis bien contente que ce poème soit remit dans le programme. Wendy.G, 5eme.

  6. ?

    dit :

    Le poème est beau mais dur à apprendre

  7. Rébois Denis

    dit :

    Nostalgie….

  8. andy thiancourt

    dit :

    Je l’adore ce poeme, il est très bien.

  9. Sabine Pinston

    dit :

    C’est un fabuleux poème….un petit trésor d’Arthur Rimbaud…. plein de mélancolie et de tendresse…… J’AIME !!

  10. Agathe

    dit :

    J’adore ce poème, j’avais été choisie par mon institutrice pour le réciter à un concours de récitation quand j’avais 13 ans (j’en ai 64 aujourd’hui…), j’aimais beaucoup le réciter…, il fallait bien respecter, les virgules, les points-virgules et les points… c’est ce qui donnait du sens à ces mots pleins de vérité. J’avoue que j’ai toujours versé une petite larme en le récitant… et je n’étais pas la seule, comme je le récitais souvent pour m’entraîner sur l’estrade devant toute la classe, les yeux de mes camarades et même ceux de l’institutrice étaient humides…!, il faut dire que je récitais ce poème comme ci je le vivais… et encore aujourd’hui, quand je le récite à mon fils, je ressens ce même pincement car ce poème m’a bouleversée pour toujours…! Je pense que cette poésie devrait être encore dans les programmes scolaires…!

  11. Potet

    dit :

    Je l’ai récité devant toute la classe et un professeur merveilleux. Après on m’a nommé l’élevé jacotot.

  12. Morosini Roselyne

    dit :

    Magnifique ce poème. Je l’ai récité lors de la commémoration annuelle du 11 Novembre en 2016.

  13. Anonyme

    dit :

    J’aime

  14. Anonyme

    dit :

    Joli pome

  15. NEZO

    dit :

    Beau poeme

  16. alain 72 ans

    dit :

    juste une larme qui venait de mon âme en le lisant.

  17. clo

    dit :

    C’est beau la vie et le poème fait monter en nous le désir de prendre dans ses bras ce tout jeune homme, de tenter désespérément de lui redonner un peu de souffle pour lui rendre la déchirante douceur de ce jour de printemps.

  18. Adebelloy

    dit :

    Wow, magnifique !

  19. javaux

    dit :

    Je ne vois pas l’amour d’un jeune avec un autre. J’ai dépassé en âge beaucoup d’âge et d’avoir appris ce poême, jeune, je le réapprends! Chaque mot simple est si bien dit…

  20. Lina

    dit :

    « C’est un très beau poème qui dit l’amour naissant d’un garçon pour un autre garçon…mais un amour impossible, tragique… »

    -> absolument pas…
    Ce poème dit l’horreur d’une jeunesse sacrifiée sur l’autel de la guerre. A l’âge où ce gamin devrait simplement pouvoir faire la sieste dans une clairière verdoyante, il est tombé sous les balles.

  21. Anthony.T

    dit :

    J’avais 11 ans quand je la récité pour tout de même décroché un 18,5/20. A tout les parents cela peut être vous aide. J’étais une tête de mule, et ma mère trouvé des signes à me montrer pour retenir les passages auquel j’avais un blocage. Aujourd’hui j’ai 21 ans et je vois à quel point ce texte est puissant. Je le trouve beau et triste mais à la fois complet et émotionnel. Comment ne pas se rappeler de ces moments qui sont si nostalgiques? Patience et courage aux jeunes. Et c’est là que je me dis pourquoi nous n’avons pas décortiqué ce texte ne serait-ce au collège. Afin d’avoir plus de vocabulaire. Bref bonne continuation à la jeunesse.

  22. Sophie

    dit :

    C’est un poème que mon frère avait appris, et je l’avais entendu, je devais avoir huit ans. J’étais très en colère, à cause de la chute, désespérée. Ce fut une réaction très violente que ma mère essaya de consoler. Je trouvais qu’il était anormal d’écrire des choses aussi cruelles. Depuis j’ai grandi, je suis professeur de lettres. Ce qui me semble évident , c’est l’immense force de ce sonnet. Qu’importe que Rimbaud eût été nationaliste, ce poème est universel.

  23. Fadette

    dit :

    J’ai mis longtemps à l’apprendre, car assez dificile. Mais je l’ai aime beaucoup, passionnement, et je l’aime toujours. L’école avait le don de nous faire aimer les belles choses.

  24. Pipototo

    dit :

    Je dois apprendre ce poème pour le collège (6ème) et il m énerve !

  25. Kooko

    dit :

    Super poème, tous les enfants devraient l’apprendre !

  26. Salma

    dit :

    J’aime bien ce poète,et j’ai bien aimé ce poème.

  27. Alain

    dit :

    C’est juste un poème écrit par un gosse qui succombe à la glorification de la défaite de 1870, qui était l’air du temps à l’époque. Il sublime la mort afin de rendre de la dignité au peuple de France… Arrêtez de le lire avec les yeux de notre temps. Il a été écrit en 1870 et le jeune Rimbaud n’a que 16 ans, son esprit est baigné par le nationalisme ambiant. C’est le reflet de la pensée des adultes dans le miroir de l’immaturité infantile… Et une prouesse technique… rien d’autre

  28. Isalys

    dit :

    Ce poème est magnifique! Il est d’une beauté à couper le souffle! Saisissant!

  29. Pierre

    dit :

    C’est un très beau poème qui dit l’amour naissant d’un garçon pour un autre garçon…mais un amour impossible, tragique…

  30. Corentin

    dit :

    Trop cool ce poème d’Arthur Rimbaud

  31. Carland

    dit :

    @ GNIVO Claver
    Faut-il comprendre le sens profond d’un poème pour l’aimer ? Sinon Stalker en donne une bonne définition. Pour moi qui l’ai lu à l’école, il reste un poème violemment anti militariste. Un poème qui nous embarque dans le monde verdoyant de la jeunesse fauchée en deux trous rouges. Je dis ça, je dis rien. Seul Rimbaud pourrait en donner le sens !

  32. F. Scott

    dit :

    Ce poème est puissant en émotion, parce qu’il révèle l’innocence de l’enfance devant la mort, mais il réveil la conscience de l’adulte devant la peur de celle-ci, d’autant plus quand elle vous fauche de manière brutale en pleine jeunesse.

  33. Pierre

    dit :

    En réponse à Aimé Célestin LUMBU LAILAY BUSH, ce doit être le dormeur du val récité avant l’interprétation du déserteur par Serge Reggiani.

  34. élève de mbele

    dit :

    J’ai beaucoup aimé ce poème

  35. Jean Michel Orliac

    dit :

    Emmouvant, trop beau et triste à la fois.

  36. Grégory Ortega Nicaise

    dit :

    C’est, de mon point de vue, le plus magistral poème qui ait jamais été écrit. Bien sûr, la puissance évocatrice enivrante. Mais aussi une utilisation extraordinaire du rythme. En première strophe le rythme est paisible, comme les yeux divaguant sur un paysage féerique, puis quand le focus se fait sur le soldat, il se saccade avec les virgules pour donner comme l illusion d’une vie, d’une respiration. Ce poème n’a pas d’égal de mon point de vue. En terme de puissance évocatrice, seul Apollinaire parvient à égaler à mon sens, dans poèmes à Lou. Le Dormeur du Val est dans mon cœur et bientôt sera tatoué par dessus. Il traverse les siècles sans perdre aucune de ses substances. Si l’on devait donner une définition au génie…

  37. Natcha

    dit :

    Merveilleux et presque unique souvenir poétique de mon enfance.

  38. Delzenne martin

    dit :

    Je l’ai récité plusieurs fois et j’ai même obtenu un prix d’excellence à un concours dans les années 50

  39. daniel marchal

    dit :

    J’aime ce poéme, notre institutrice me l’avait fait réciter au monument aux Morts de mon petit village en 1956 ou 57. Nous l’avions beaucoup travaillé par rapport aux rimes.

  40. AM

    dit :

    Beaucoup d’émotions remontent à la surface car lors de mes 9 ans j’ai été choisi par mon institeur pour réciter cette poésie devant la municipalité de ma commune et mon grand père était présent lors de la cérémonie du 11 Novembre. Cela fut un honneur et une grande fierté. Mon grand père était lui aussi très fier de moi.

  41. le broyeur

    dit :

    J’adore ce poème, il est beau.

  42. Aimé Célestin LUMBU LAILAY BUSH

    dit :

    Le Dormeur du Val est un poème qui m’a donné le goût de la lecture et du lire avec une bonne cadence. Je l’ai écouté pour la toute première fois dans la musique de soit Jacques Brel ou Georges Moustaki, dans laquelle l’auteur récite d’abord le poème puis chante: « Monsieur le Président je vous fais une lettre, que vous lirez peut-être, si vous avez le temps… ». Franchement il s’agit là d’un travail fabuleux.

  43. Bistouille Poirot

    dit :

    Tous ces commentaires sont émouvants et pour la plupart adressés par des adolescents voire des enfants, qui s’interrogent sur le sens du poème de Rimbaud, âgé dit on d’une quinzaine d’années et témoin de la mort d’un soldat allemand qu’il croyait… endormi. Une oeuvre peut être écrite par un Arthur adulte mais toute imprégnée de la simple écriture d’un enfant, associée à une maîtrise accomplie de la langue. Une maturité curieusement mêlée à la plume hésitante d’un écolier, une franchise juvénile à peine contrariée par le génie du poète. Ce n’est que mon avis et je comprendrai qu’il ne soit pas partagé. « Allons enfants… »

  44. Inconnu

    dit :

    Ce poème est fascinant. Je l’aime trop !

  45. M.C.

    dit :

    Poème émouvant que j’ai récité au certificat d’études primaires en 1961 ! de plus, mon oncle paternel étant mort au champ d’honneur en 1915, je faisais le rattachement avec celui-ci…

  46. Christian-Georges GAUVIN

    dit :

    Sublime et émouvant

  47. Pablo SILVELA

    dit :

    Mon poème préféré depuis l’école primaire, avec « Demain dès l’aube » de V. Hugo. J’aimerais bien savoir si Sardou dans sa chanson « rouge comme le sang de Rimbaud coulant sur un cahier » fait allusion à ce poème comme je le suppose…

  48. GNIVO Claver

    dit :

    J’aime ce poème mais je ne comprends pas le fond. Svp, aidez-moi.

  49. Lili Love

    dit :

    Moi, j’ai bien aimé.

  50. Jadorimbeaud

    dit :

    Ce poème est triste et joyeux, obscur et lumineux… C’est l’un des plus beaux que je connais.☺️

  51. Stalker

    dit :

    Le poème se place dans un « lieu commun » (« topos » en grec) de l’histoire de la littérature. Il s’agit de l’opposition entre d’un côté le « locus amoenus » (endroit paradisiaque) et de l’autre le « locus horribilis » (lieu détestable). Toute la littérature, en commençant par les Grecs (Daphnis et Cloé par exemple) est traversée par l’opposition de ces deux motifs. Les chrétiens en useront aussi beaucoup (voir en peinture les tableaux qui représentent le jugement dernier, avec, à gauche (mais à la droite de dieu, placé au fond du tableau) le paradis et à droite l’enfer. Le génie de Rimbaud est d’être parti d’une description assez académique du locus amoenus puis d’avoir rompu les codes de lecture en y opposant une chute funèbre. Hugo avant lui avait misé sur l’effet de surprise final et fatal dans « Demain dès l’aube, à l’heure où blanchit la campagne ». Je conseille aussi la lecture du poème de l’immense poète hongrois Attila Jozsef, « Un homme ivre sur le rail » (1922), qui renchérit avec beaucoup de subtilité, puisque la mort est ici « en marche », en train de s’accomplir dans le présent de la lecture. Un chef d’oeuvre ! Notons pour finir que l’ironie de l’histoire est toujours bien opérante, l’auteur étant mort écrasé par un train !!

  52. Lwiwi

    dit :

    Reprit par le grand poète kabyle, qui l’à traduit avec maestria ! Matoub Lounès, assassiné pour ses idées engagées, chut … on tue en Algerie !

  53. Nicolas Tarbé

    dit :

    Ce qui est fabuleux avec ce poème, c’est la faculté que Rimbaud a de jouer avec les contrastes et ce, sur tous les plans : des mots très simples et peu nombreux vs. une puissance évocatrice incroyable (on s’y croirait, le lieu, les odeurs, les couleurs, etc. : chacun imagine la (sa) scène sans effort), une construction très recherchée vs. une fluidité à la lecture, le côté paisible de la narration et l’horreur absolue de la fin qui sonne comme un couperet, etc. C’est tout le talent et le génie de ce poète. La brièveté du poème est inversement proportionnel à sa puissance. Un des plus beaux que je connaisse. Un autre que j’adore mais dont je ne me retrouve plus le titre ni l’auteur parle ou évoque des champs de houblons, si quelqu’un peut éclairer ma lanterne?

  54. Yabré Denis KABORE

    dit :

    J’aime bien ce poème, riche en figures de styles qui laissent apparaître une triste réalité dans ce monde telles les guerres, les violences… Le poète ne haï guerre les soldats à travers ses écrits mais la guerre.

  55. François

    dit :

    Ce n’est pas de la poésie engagée mais de la poésie contemplative comme dit Lydia. On contemple la nature et l’homme allongé dans la nature. Le génie de Rimbaud c’est de parler de la mort sans en donner le nom mais en laissant la comprendre a travers les explications de ce qui arrive a cet homme allongé dans la nature. Arthur Rimbaud n’est pas contre l’armée mais contre la guerre qui fait pleins de mort et parmi eux des innocents. Il faut tout faire pour éviter la guerre et préférer la paix donc essayer de négocier la paix avant d’engager la guerre. Même si c’est un poème dur qui me donne des frissons à chaque fois que je le lis, c’est mon poème préféré avec les fables de la Fontaine. Ces fables, comme ce poème de Rimbaud on un point commun : elles s’adressent a l’homme en lui donnant une conduite de vie pour vivre comme un être humain digne de ce nom et pas comme une bête.

  56. Otis

    dit :

    Pour moi, ce poème que j’aime beaucoup est vraiment un poème antimilitariste. La première strophe représente la beauté de la vie. C’est l’émerveillement de l’enfant: la rivière chante, les haillons sont d’argent, le soleil luit, le val mousse de rayons. Tout est lumière. Deuxième strophe, le jeune homme est pâle, la lumière pleut, c’est la nuit et c’est un soldat. Rimbaud parle d’un lit (lit de mort ?). Troisième strophe, Rimbaud rappelle encore l’enfance, le début de la vie. L’enfant a froid. (signe de mort). Dernière strophe, il ne sent plus rien, il est mort deux trous rouges au côté droit. L’évolution du poème montre que ce jeune soldat a perdu la vie inutilement. Il ne profitera pas des beautés de la nature, entre autres. Si ce poème était militariste, le soldat serait présenté comme un héros et non un enfant désarmé. Ce poème de Rimbaud fait partie de mes préférés. Merci Vié pour les explications très intéressantes.

  57. Vié

    dit :

    J’adore ce poème. Encore plus après l’avoir étudié en seconde ce qui le rend magistral : la symétrie du trou du début et des trous de la fin du texte, les antagonismes comme la chaleur de la clairière et la froideur du corps, les couleurs de la nature (cresson bleu, lit vert, etc) et sa pâleur, le mouvement de la nature (follement, chante, mousse, pleut, fière, etc) et lui immobile (dort, lit, somme, malade, etc). J’adore aussi le Dort et D’argent. Et surtout la chute finement annoncée : il dort, baigne, bercé, baignant, étendu, froid, sans frissons, tranquille. Ce texte m’a fait aimé la poésie, Rimbaud, la langue française et ma prof de français que j’aurais bien épousée pour devenir président 😉

  58. marguerite fiore

    dit :

    C’est un poème antimilitariste. La nature est calme, accueillante, mais le jeune soldat ne la voit plus : il est mort.

  59. Ch LAVIGNE

    dit :

    Marchado dors à collioures
    Trois pas qui le mirent hors d’Espagne
    Que le ciel pour lui se fit lourd
    Il s’assit dans cette campagne
    Et ferma les yeux pour toujours

  60. patrick

    dit :

    Il passe si subtilement du sommeil à la mort… Ça laisse un froid dans le dos.

  61. Pedro Avila

    dit :

    Pedro Garfias tiene un poema inspirado en el de Rimbaud « Le dormeur du val » « Muerte de un miliciano » situado en la guerra civil española.
     » Tiernos paisajes en flor le fluían de los ojos,
    Que la muerte no cerró.
    Qué dulce muerte le dio la bala que lo mató……

  62. paterne

    dit :

    J’aime bien ce poème dans son intégralité, le style, la forme etc. Je suis très ému quand je lis ce poème.

  63. Aia

    dit :

    J’aime particulièrement ce poème.
    Il est très beau, très émouvant et plus accessible que
    « Le bateau ivre » que j’aime aussi, même si je ne comprend pas tout!

  64. anonyme

    dit :

    poeme merveilleux
    une chute à laquelle on ne s’attend pas

  65. 007

    dit :

    Et quelle est la traduction de « O menino da sua mãe”???

  66. António Loureiro

    dit :

    J’ajoute, en complémentant ce qui a dit Willy Faes, qu’ il y a aussi un poème de Fernando Pessoa (1888-1935), poète portugais, avec des ressemblances à ce poème, c’est: « O menino da sua mãe »

  67. GOUIN Robert

    dit :

    Poème que ma petite fille Marine en Cm 2 m’a fait redécouvrir.

    Comme quoi, la scolarité de nos jeunes n’est quand même pas aussi nulle qu’on veut bien nous le faire croire !!

  68. Willy Faes

    dit :

    Réponse à Mary Line,
    Je connais deux poèmes qui sont en relation avec « Le Dormeur du Val ». Un poème italien du poète Guiseppe Ungaretti « Veglia » et un poème du poète néerlandais Bertus Aafjes, intitulé « De Laatste Brief » (La Dernière lettre »)J’ espère que vous pouvez les trouver sur internet.
    Salutations poétiques.

  69. Ludovic

    dit :

    Le seul poème que j’ai aimé a l’école.

  70. Cyriaques

    dit :

    Je n’oublirai jamais ce poëme, il me rappele un rattrapage de note que j’ai fait en 4ème… J’eu comme surnom « le dormeur du val », je l’adore!!!

  71. Mary Line

    dit :

    Vous auriez pas une oeuvre en relation avec Le dormeur du Val?

  72. inconnu

    dit :

    C’est un super poème, je l’adore !

  73. Ophélie

    dit :

    Il est super surtout quand l’auteur est ardennais comme moi

  74. Marie

    dit :

    Très bon poème c’est pourquoi je le prends comme récitation pour la rentrée

  75. anonyme

    dit :

    J’aime énormément ce poème!!! Il me rappelle mon enfance. C’est pour ca que je le prends pour ma récitation de francais.

  76. Dante

    dit :

    C’est magnifique…. J’ai fais un détour sur les commentaires, Rimbaud à écrit ce poème à cause de quelque chose de banal. Il avait une quinzaine d’années, il avait encore fugué de chez lui et il se promenait. Il avait croisé un soldat prussien allongé dans l’herbe. Il l’a observé et il lui a fallut longtemps pour comprendre que ce soldat ne dormait pas, c’est quand il s’est allongé à côtés de lui qu’il l’a comprit.

  77. croforde

    dit :

    J’adore ce poème, il me rappel mon enfance.

  78. jeune collégienne

    dit :

    J’ai enormément d’affection pour ce poème que j’ai appris en CM2. Hé hop! Dans mon receuil de poèmes!!! 🙂

  79. anonyme

    dit :

    Michel.dechamps, quittez ce ton impératif, votre commentaire est également rempli de fautes, vous auriez dû employer « quand » qui est une conjonction, au lieu de « quant » qui est une locution. De plus, le mot « poète » prend bien un accent aigu sur son deuxième « e ». Vous me semblez donc bien mal placé pour commenter de façon suffisante l’orthographe des autres utilisateurs.

  80. Une collégienne

    dit :

    J’ai beaucoup d’affection pour ce poème dont j’ai l’impression de l’avoir lue toute petite… Je le prend pour ma récitation de français.

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