C’est un trou de verdure où chante une rivière
Accrochant follement aux herbes des haillons
D’argent ; où le soleil, de la montagne fière,
Luit : c’est un petit val qui mousse de rayons.
Un soldat jeune, bouche ouverte, tête nue,
Et la nuque baignant dans le frais cresson bleu,
Dort ; il est étendu dans l’herbe, sous la nue,
Pâle dans son lit vert où la lumière pleut.
Les pieds dans les glaïeuls, il dort. Souriant comme
Sourirait un enfant malade, il fait un somme :
Nature, berce-le chaudement : il a froid.
Les parfums ne font pas frissonner sa narine ;
Il dort dans le soleil, la main sur sa poitrine
Tranquille. Il a deux trous rouges au côté droit.
Arthur Rimbaud, octobre 1870
Le lecteur partage le sort du soldat.
Cette poésie est vraiment magnifique, et sait faire descendre petit à petit dans l’horreur de la mort, le plus naturellement possible, comme si c’était normal.
C’est vraiment… incroyablement horrible.
Très beau poème, mais Pauline a tout de même raison, il n’est pas facile…
C’est un bon poème.
C’est beau mais on doit l’apprendre pour une auto-dicté mercredi prochain alors…
Très jolie poème que j’ai appris avec merveille.
J’aime beaucoup ce poème mais je dois l’apprendre pour mardi en français.
Je me souviens de la première où je l’ai lu, en 4ème, je ne le prenais pas au sérieux, je me disais « bas, c’est juste beau quoi », j’ai eu le temps de l’étudier, de le lire, le relire, le décortiquer et l’analyser, et, ainsi, 4 ans plus tard, je l’ai en texte de bac, et le voir est un vrai bonheur
Je me souviens encore très bien la première fois que j’ai lu ce poème, ma surprise en arrivant à sa fin. Je l’ai relu encore et encore, en voyant les indices disséminés dans le texte. C’téait un régal ! Cette découverte a été le début de mon intérêt pour la poésie. C’est toujours un immense plaisir de relire cette oeuvre.
C’est bien mais je dois me l’apprendre et c’est trop difficile.
Magnifique
Quand j’étais étudiant, je travaillais comme infirmier à l’hôpital de la Conception à Marseille. C’est là qu’Arthur Rimbaud a fini sa vie et chaque fois que je passais devant le pointage de ce vieil hôpital, il y avait une plaque commémorative qui disait : « Ici le 10 novembre 1891 revenant d’Aden le poète Arthur Rimbaud rencontra la fin de son aventure terrestre » et chaque fois me revenait en mémoire Le dormeur du val où on est pas sérieux quand on a dix sept ans.
À la fin des années 2000, l’ancien hôpital a été détruit et remplacé par un établissement tout neuf et lorsque j’ai eu l’occasion d’y retourner j’ai pu constater avec émotion que cet hommage gravé sur une plaque de marbre y était toujours en bonne place.
Chaque fois que le lis j’ai envie de pleurer.
Helena et Kelq, oui poème difficile à apprendre, il faut s’imprégner du contexte, de cette atmosphère magnifiquement poétique, imagée « ou chante une rivière » (c’est un trou de verdure vous voyez : comme un nid), quelque chose de protecteur, c’est un trou de verdure ou chante une rivière, vous entendez la rivière chanter? accrochant follement des haillons d’argent, et les haillons d’argent comme des filaments brillant sous le soleil vous les voyez? Ces premiers vers plus de 50 ans après avoir appris ce poème je m’en souviens encore tellement cela m’avait touché, voir bouleversée. Il faut penser à ce contexte si imagé, si parlant, si émouvant et si humain tranchant avec ce contexte si tragique incompréhensible, absurde et déshumanisé qu’est la guerre. Rimbaud décrit ce soldat avec toute son extrême sensibilité, en nous le présentant non pas réduit à un pion dans la guerre, mais comme quelqu’un qui nous est cher, que l’on aime de tout notre cœur. Essayez d’apprendre ce poème avec toutes ces images et ces rimes, ces vraiment difficile mais c’est un tableau vivant qui prend tout son sens et de tout temps. Vous admirez ce poète de génie qu’est Rimbaud aussi vous arriverez à apprendre sa poésie. Anne Marie M
Arthur Rimpaud est mon poète préféré ! Je trouve que ce qu’il écrit est très profond et désintéressé, c’est comme s’il chantait le monde à sa façon, décrivant les choses infimes qui le rendent si beau.
Etrangement ce poème me berce, la mort m’a toujours intriguée et ce portrait tranquille et tragique et pour moi une illusion fascinante. On sent que c’est écrit avec le coeur.
Cette poésie est dure à apprendre pour moi. Je suis en CM1 et j’ai 9 ans.
Poème tout a fait magnfique, Rimbaud est véritablement le Benoît Chevalier du XXeme.
En vrai le poème est beau et facile à comprendre
À l’heure ou blanchissent mes cheveux je me souviens avoir appris ce poème en primaire au milieu des années 70.
Et, je m’en rappel encore.
Incroyable description de cette homme allongé que l’on découvre mort à la fin ! Je lis que des internautes l’on appris en 1er ? Et pourtant les poésies faisaient tellement partie de notre vie qu’il faudrait peut être remettre sur le pupitre des écoliers de primaire pour leur faire aimer la littérature.
J’aime beaucoup ce poème (comme bcp de personnes ici visiblement !). Il est très beau! Et j’aime beaucoup Rimbaud aussi (j’étudie les cahiers de Douai. Je penserai se serai nul mais en vrai c’est plutôt cool, et plutôt marrant aussi, parfois !) Et vrmt lire des poèmes écrit par un gars de 15 ans c’est bien mieux et ça change des œuvres écrites par des personnes d’un âge avancé. Et pour les gens qui devront lire les cahier de Douai, les poèmes ça à l’air nul mais c’est bcp plus cool et facile à analyser que les romans! (je préfère un commentaire sur n’importe quel poème que sur la princesse de Cleve ou Gargantua).
En complément à ce poème il faut lire « Le mal » du même auteur. Poème jamais au programme de l’éducation nationale.
je trouve ça beau mais difficile à apprendre
L’analyse de la structure d’un poème, mon dieu que j’ai toujours trouvé ça barbant , les mètres, les pieds, la diérèse, la césure, les acrostiches, l’anacoluthe ,la rime riche ou pauvre …comment peut-on imaginer qu’un instant le poète se soit préoccupé de tout ce saint frusquin ?
Comme quoi le poète est vraiment un être à part dans une unité qui échappe à l’analyste qui essaie de disséquer dans une vaine tentative d’explication….toujours eu envie de lui dire: Ta gueule! Ecoute, vit les sons la musique des mots, les émotions que cela suscite, toujours ce besoin presque pathologique, à mon sens, de vouloir expliquer? Le Beau Est beau, ça se ressent tout de suite, pourquoi essayer de l’expliquer en vain ? Rien empêche par contre d’échanger des émotions.
La poésie procède du cœur et pas du mental fort heureusement !
Très beau poème. malheureusement toujours d’actualité, quand s’arrêtera la folie des humains
Ce texte est juste magnifique
J’ai quatre vingt deux ans et je pleure. Je pense le faire lire à mon petit fils de 15 ans. Je l’ai appris, à dix ou douze ans.
Pour mon enfant qui est en CM1! Ce poème il le trouve difficile à apprendre .
Un poème que j’aurais aimé écrire. Il est magnifique de sens et de mélancolie ! Mais je ne suis pas poète… Pour autant, j’apprécie beaucoup la poésie de cette qualité. Un poème que j’ai appris il y a 60 ans et qui me délivre un message de paix de plus en plus prégnant.
Rimbaud, mon cher Rimbaud, tu me manques terriblement, hâte qu’on puisse réécrire des sonnets de tout là-haut
Impossible de le lire en entier sans fondre en larmes…
Sublime poème à réciter
Fiction sur le thème « Le dormeur du val » d’Arthur Rimbaud, 1870.
République française
Service des eaux. Commune de Charleville. Le 30 mai 1870.
Rivière du Petit Val.
Inspection effectuée par le voyer communal des eaux.
RAPPORT
A été constaté :
8:30 – Près de la source du Petit Val, à la jonction avec son affluent, la hauteur du barrage a été modifiée et ne permet pas d’avoir un débit suffisant pour le moulin. Le garage communal sera apte à réparer les pièces défectueuses. Une demande officielle suivra.
9:50 – Près de la cascade, la berge s’est éboulée. Si l’on ne fait rien dans les semaines à venir, les champs seront certainement inondés. Les ponts et chaussées du département devront intervenir sans tarder. Rapport détaillé suivra.
10:45 – Le long de la forêt, l’eau est transparente et de nombreuses truites occupent les enrochements. On note également la présence d’écrevisses et de nombreuses larves d’éphémères. Pour préserver la population piscicole qui se reconstitue, l’interdiction de pêche sur ce tronçon devra être reconduite cette année encore.
11:15 – En aval du pont de Charleville, des castors ont abattu les saules qui retenaient les berges. Ils ont construit un barrage qui est un vrai danger pour le hameau proche. En cas d’orage, le Petit Val peut devenir imprévisible. Le conseil communal devra délibérer sur la possible éradication de ces bêtes nuisibles. La société de chasse sera avisée en temps opportun.
11:40 – Sur les berges où le cresson et les glaïeuls sont très abondants, un soldat en a profité pour venir y dormir. Aucune déprédation n’est à signaler.
12:00 – J’ai croisé un homme, que j’ai d’abord pris pour un pêcheur. C’était le jeune Rimbaud qui remontait nonchalamment la rivière. Un peu rebelle, mais aimable, c’est un bon à rien qui ne fait que traîner. Il adore ce cours d’eau où il semble trouver l’inspiration pour ses soi-disant poèmes que personne ne lit. Que va-t-il encore nous écrire qui sombrera dans l’oubli ?
Ainsi fait à Charleville le 22 mai 1870.
Le voyer des eaux, xxxx
Source d’inspiration pour le présent texte : le tableau de la Chute d’Icare de Bruegel l’Ancien, 1558.
Explications : Dans le tableau où l’on voit des humains, la terre et la mer, la chute d’Icare est à peine visible. Elle est justement soulignée par ce moyen. C’est un non-événement voulu par le peintre. Dans le cas présent, pour le voyer des eaux, la découverte du soldat endormi est également un non-événement, soulignant ainsi le contraste avec la profondeur et la gravité des vers de Rimbaud.
C’est un très beau poème.
Très beau poème. Je peux sentir les mots à travers le texte. C’est comme si le poème me parlait directement…
J’ai appris à l’école ce poème du « Dormeur du val » du sieur Arthur RIMBAUD y a de cela plus de 55 ans. Je l’ai apprécié de par son contenu marquant l’horreur et les atrocités de cette guerre qui a fait des pertes humaines très souvent innocentes. Le prologue de Serge REGIANI « Le déserteur ». Apprenons à vivre ensemble heureux en paix quelque soit la couleur ainsi que leur religion des gens.
J’ai eu a apprendre ce poème à l’école primaire, il y a une 20aine d’années. C’est le poème qui, je pense, m’a le plus marqué.
Je me souviens encore arriver aux derniers vers. La surprise, le choc et l’effroi. Tel un plot-twist dans les séries modernes, j’ai encore l’image que mon jeune esprit avait imaginé à la lecture de ce poème.
Je pense que je ne l’oublierai jamais.
J’avais dix ans quand j’ai lu pour la première fois ce poème. Sa chute terrible m’a plongé dans une indicible tristesse…
C toujours aussi bon….
Sublime texte au programme du baccalauréat cette année…, qui nous ramène à une triste actualité (la guerre en Ukraine). C’est aussi le texte préféré de mes élèves de première.
Je vais avoir 78 ans et pour maintenir ma mémoire active je révise mes poèmes. Appris alors que j’avais une dizaine d’années ce magnifique et tellement touchant poème d’Arthur Rimbaud a éveillé en moi l’horreur de la guerre. Les actuels dirigeants de pays à travers le monde actuels n’ont sans doute pas été touchés par ce que ce grand poète a voulu montrer: la beauté de notre monde et la terrible douleur qu’apporte cette image de ce beau jeune homme qui a trois trous rouges au côté droit à cause de la guerre que se firent Napoléon et Bismarck, faisant mourir par la violence de la guerre de jeunes hommes beaux et tendres, amoureux sans doute d’une belle jeune fille de leur village…je me suis juré de ne jamais aller à la guerre! Mon grand frère de onze ans plus âgé a été en Algérie et notre famille, ma mère veuve et mes 3 sœurs avons vécus ces angoisses terribles en suivant à la radio et sur une grande carte les péripéties du conflit.
La Paix ! Les peuples que nous sommes désirons la Paix ! Ma mère dans les années 50 utilisait une balance Roberval et utilisait des petites pièces de bronze de Napoléon pour les grammes d’épices. Avant de les poser sur le plateau de la balance elle émettait un petit « tffeu » , un mini crachat sur la pièce. J’étais un petit enfant et je lui ai demandé un jour pourquoi elle faisait ça.
– Pour cracher sur Napoléon qui est venu dans nos campagnes enlever nos hommes pour les envoyer mourir à la guerre ! Il n’y avait plus d’hommes pour travailler nos champs et la vie de nos mères était une misère! »
Arthur Rimbaud a su éveiller en moi l’admiration de la douce et tendre nature et la terrible peine que la mort d’un jeune homme peut engendrer.
Merci Arthur Rimbaud.
Je dois l’apprendre pour l’école et au début je la trouvais un peu compliqué et mes camarades de classe aussi, mais au final elle est simple à apprendre…
Surement l’un des poèmes qui m’a le plus touché, quel fabuleux écrit procurant encore aujourd’hui des sentiments et des sensations inexplicables. Merci Rimbaud
Le meilleur poème que j’ai jamais lu. C’est un alexandrin magnifique avec un vocabulaire riche et variée. Je l’ai appris cette année (5eme) et c’est mon préféré.
Vocabulaire vulgaire ce poème est trop peu difficile pour moi.
Poème appris lorsque j’avais 15 ans avec mon frère Michel. Il jouait dans Lorenzazio et moi je maquillais la troupe. Ce poème m’a marqué je ne l’oublierai pas.
Super poème appris par ma mère. Elle me l’a fait découvrir et j’ai été très touché.
Très cool
L’art de décrire un tableau sinistre et triste avec tendresse romanesque. C’est un poème que je n’ai jamais lu auparavant mais dont je connaissais très bien le titre. Bizarre, me diriez vous ! En fait, on avait un instituteur qui trouvait du plaisir d’appeler un de nos camarades de classe par dormeur du val, parce que le pauvre ne pouvait guère s’empêcher de somnoler pendant les cours ! Eh toi dormeur du val, monte au tableau !
Suis né le 27/11/48 « Dit Papy » (76 piges). Ce poème m’a marqué à vie. De temps en temps je le récite par cœur pour sa beauté et la nostalgie de mes années CM1. Il en est de même que Océano Nox. Cela frappe le cerveau d’un enfant toute sa vie, et lui rappel tous le courage qu’à eu nos aïeules de nous avoir sauvé…
Je pense que Sardou y fait référence dans deux de ses chansons : Rouge et Vincent
En tout cas en les écoutant, un passage de chacune de ces chansons me fait penser à ce poème de rimbaud.
Ce poème est très beau il n’ y a rien à dire. Il est magnifique.
Je le fait avec ma classe en ce moment. La fin est triste mais c’est un beau poème qui me fait froid dans le dos. Je préfère le lire dans le calme sans mes camarades de classe.
Ce poème est très beau. Par contre il est compliqué à apprendre, en cm2.
J’adore le relire, appris en collège, poème très connu, c’est vrai, qu’il a écrit très jeune. Très beau poème !
C’est un très joli poème qui procure des émotions excessives d’après Wael.
Beau poème
Moi aussi je l’apprends en CM2
J’avais appris le dormeur du val en 1960 et je l’ai récité le soir du réveillon ce 31 décembre 2023 auprès d’amis qui parlaient philosophie il dégage une telle humanité qu’il resté en souvenir comme la référence de la poésie qu’il est agréable et nécessaire d’offrir à nos petits enfants.
Je l’ai appris sans savoir ce que ça veut dire en cm2.
Exceptionnel. Il faut que tous les élèves en âge de le comprendre l’étudient… et l’apprennent par coeur.
Beau poème
Voir la très belle interprétation de ce poème par « les Frangines »
https://youtu.be/qc_mXtqs8Gg?si=y5ALVKGOFoJN9PR3
Bonjour, j’ai essayé de mettre en musique ce magnifique poème, en essayant de coller à l’époque…
https://youtu.be/GbACwL0tV7Q
J’ai beaucoup aimé ce poème
J’ai appris cette poésie en CM1 et j’avais été très touché par la mort de ce jeune soldat. À cette époque nous avions un cahier de poésie avec des pages de dessin. En l’honneur de ce jeune soldat je m’étais appliqué à faire un très beau dessin aux crayons de couleur.
De nos jours quel enseignante pourrait demander à des élèves de 9 ans à apprendre cette poésie et à la comprendre?
Il y a 50 ans les enseignantes avaient une vocation sans limite. Nous sortions de CM2 avec des bases de français que des terminales ignorent.
Mon professeur de français en 1ere nous faisait remarquer que ce poème est écrit « comme un travelling ».
J’aime particulièrement ce poème.
Il est très beau, très émouvant et plus accessible que
« Le bateau ivre » que j’aime aussi, même si je ne comprend pas tout!
Réponse à Mary Line,
Je connais deux poèmes qui sont en relation avec « Le Dormeur du Val ». Un poème italien du poète Guiseppe Ungaretti « Veglia » et un poème du poète néerlandais Bertus Aafjes, intitulé « De Laatste Brief » (La Dernière lettre »)J’ espère que vous pouvez les trouver sur internet.
Salutations poétiques.
Mon professeur de français en 1ere nous faisait remarquer que ce poème est écrit « comme un travelling ».
Super poème
Je l’ai appris quand j’avais 15 ans, j’en ai 65 mais tellement beau que je ne l’ai jamais oublié.
Beau poème
Je pense que ce n’est pas « dans son lit vert » mais « sur son lit vert ».
Ah si tous les profs étaient comme Lucenthos ! Merci ! Magnifique analyse !
On n’est pas sérieux, quand on a dix-sept ans.
Un beau soir, foin des bocks et de la limonade,
Des cafés tapageurs aux lustres éclatants !
On va sous les tilleuls verts de la promenade…
MAGNIFIQUE !
Un grand merci, Lucenthos, pour cette admirable étude du poème « Le dormeur du Val » de Rimbaud.
J’aurais tellement mieux apprécié la poésie si mes enseignants (d’une époque lointaine) avaient fait d’aussi constructives études de texte, comme nous disions en 1970.
Bien et cool
Je l’ai eu au DS en 2nde c’était une très belle poésie. Quel poète ce Rimbaud !
J’ai appris cette poésie quand j’étais en CM2 et ça m’évoque beaucoup de souvenirs parce-que j’étais à Provence à Marseille
En plus d’être magnifique par la chute tragique, le dernier vers est bizarre, pour arriver aux 12 pieds de l’alexandrin il faut prononcer « Tranquille. Il a deux trous / rou-jeu-zau côté droit »…
Je suis au collège et j’avais appris ce poème en CM1. Actuellement, je suis vice-championne de poésie et j’adore ce titre. Ca me remonte les souvenirs du CM2 parce que je ne suis plus dans le même collège de mes copines et voila Arthur Rimbaud est super cool comme disent les jeunes.
J’avais 8 ou 10 ans quand mon institutrice nous a lu le Dormeur du Val pour nous présenter la prochaine poésie à apprendre. J’ai alors pleuré, pleuré comme jamais à la tristesse insondable de ce texte. Très humiliant, quand on est si jeune et que personne (personne, sauf l’institutrice) ne comprend. Près de 40 ans plus tard, ce texte, pourtant si beau, me révulse encore…