Tourbillon de mouches

Guillaume Apollinaire

Un cavalier va dans la plaine
La jeune fille pense à lui
Et cette flotte à Mytilène
Le fil de fer est là qui luit
Comme ils cueillaient la rose ardente
Leurs yeux tout à coup ont fleuri
Et quel soleil la bouche errante
A qui la bouche avait souri.

Secteur des Hurlus, 18 septembre 1915

Guillaume Apollinaire, Poèmes à Lou

Imprimer ce poème

1 commentaires sur “Tourbillon de mouches”

  1. Jean

    dit :

    Très beau, j’aspire à comprendre à quoi correspond « le fil de fer ».

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *