Sombre tristesse à l’aube de la décadence
Un bout de trottoir comme terre d’asile,
Seul refuge d’un espoir.
Dans cette jungle de marchandage on abat des humains.
Les frontières se dressent comme les murs d’une prison.
Après avoir parcouru les mers, les montagnes, les campagnes, les villes,
Mon ami de passage est un ennemi sans papiers.
On a arraché ses racines et violé son innocence,
Coupable de vivre en recherche d’une terre d’accueil.
Regarde l’ami Clandestin,
C’est un enfant du monde,
Pour une seule nation.
Laetitia Sioen, 2017
A ce formidable poème, j’y associerai volontiers l’étranger de C. Baudelaire où ma perception des nuages se veut comme une moquerie à l’adresse des frontières érigés pour certains.
Bonjour, je cherche aussi le recueil de ce poème, merci de m’aider.
Bonjour gab, le voyage est un thème suffisamment vaste je pense pour que vous partagiez mon poème s’il vous inspire. Souhaitez-vous diffuser votre anthologie? Je serai ravie de la découvrir…
Bonjour, je suis en train de faire une anthologie poétique et je me demande si ce poème peut rentrer dans mon thème « voyage » car il me plait beaucoup… Merci d’avance de votre réponse!
Bonjour Wahel, il n’existe pour le moment pas de recueil pour ce poème. C’est en projet. Bon exposé.
Bonjour, j’ai un exposé à faire mais je ne sais pas le recueil de ce poème. Merci de m’aider.
Injustice et chaleur humaine pour tenter de neutraliser un gigantesque broyeur…