Salut ! bois couronnés d’un reste de verdure !
Feuillages jaunissants sur les gazons épars !
Salut, derniers beaux jours ! Le deuil de la nature
Convient à la douleur et plaît à mes regards !
Je suis d’un pas rêveur le sentier solitaire,
J’aime à revoir encor, pour la dernière fois,
Ce soleil pâlissant, dont la faible lumière
Perce à peine à mes pieds l’obscurité des bois !
Oui, dans ces jours d’automne où la nature expire,
A ses regards voilés, je trouve plus d’attraits,
C’est l’adieu d’un ami, c’est le dernier sourire
Des lèvres que la mort va fermer pour jamais !
Ainsi, prêt à quitter l’horizon de la vie,
Pleurant de mes longs jours l’espoir évanoui,
Je me retourne encore, et d’un regard d’envie
Je contemple ses biens dont je n’ai pas joui !
Terre, soleil, vallons, belle et douce nature,
Je vous dois une larme aux bords de mon tombeau ;
L’air est si parfumé ! la lumière est si pure !
Aux regards d’un mourant le soleil est si beau !
Je voudrais maintenant vider jusqu’à la lie
Ce calice mêlé de nectar et de fiel !
Au fond de cette coupe où je buvais la vie,
Peut-être restait-il une goutte de miel ?
Peut-être l’avenir me gardait-il encore
Un retour de bonheur dont l’espoir est perdu ?
Peut-être dans la foule, une âme que j’ignore
Aurait compris mon âme, et m’aurait répondu ? …
La fleur tombe en livrant ses parfums au zéphire ;
A la vie, au soleil, ce sont là ses adieux ;
Moi, je meurs; et mon âme, au moment qu’elle expire,
S’exhale comme un son triste et mélodieux.
Alphonse de Lamartine, Méditations poétiques
Cette poésie qui remonte en mémoire me renvoie 60 ans en arrière dans ma petite classe de CM2 dans un village perché à flanc de côteaux. Il faisait très bien vivre l’école et l’ambiance entre les camarades, tous engoncés dans un tablier noir. Lamartine nous a bercé de ses poèmes.
Ce poème m’est revenu à la mémoire après avoir lutté contre un cancer aujourd’hui en rémission mais qui me tuera sûrement, je regarde les événements de la vie d’un autre regard et à relativiser en fait de vivre à plein temps.
L’été demande à l’automne de lui réciter
Ces quatre vers d’Alphonse de Lamartine:
« Salut! bois couronnés d’un reste de verdure!
Feuillages jaunissants sur les gazons épars! »
L’Automne de Lamartine est l’un des plus beaux poèmes de littérature mondiale.
Un poème d’une beauté inouïe. Du même poète « Le lac, le vallon, le soir, Chant d’Amour ».
A Rita, Le poète salut la nature en ce début d’autome et salut les derniers beaux jours de fin d’été…
Comment comprenez-vous le salut du premier quatrain ? A qui le poete s’adresse t-il ? Repondez moi s’il vous plait
Quel sont les deux caractéristiques du romantisme dans ce poèmes ?
A gomi. C’est magnifiquement bien écrit, j’ai beaucoup aimé… Aussi, rapport au poème de Lamartine, je pense qu’on pourrait aussi classer ce texte dans les thèmes du temps qui passe et de la vieillesse. Car même si ce n’est pas clairement dit, il nous fait tout de même bien comprendre ce message, à mon avis (qui n’est peut être pas le plus judicieux).
Magnifique poeme…
« Je voudrais maintenant vider jusqu’à la lie
Ce calice mêlé de nectar et de fiel !
Au fond de cette coupe où je buvais la vie,
Peut-être restait-il une goutte de miel ? »
Hi hi hi j’adore ton humour oncle bob. Et vrai, joli poème. Ha la la, il devait souffrir ce La Martine souvent amères ses poésies…
Cette âme que j’ignore, me répondra peut-être… quand je serai mort.
Date ?
encore un poème que j’apprenais dans mon enfance…mais que c’était long à retenir! car le maitre nous désignait au hasard pour réciter…nous devions donc tout apprendre par coeur!! malgré tout, je garde de bons souvenirs de ces beaux poèmes…nostalgie de l’école primaire…
Si l’on y met une musique de notre choix ce poème devient un tableau, un rêve…un univers que l’on aimerait toucher du bout du doigt. On y reste un bon bout de temps pour notre plus grand plaisir ^^.
Pour un nostalgique, il n y pas meilleur souvenir d’enfance que sur les bancs de l’école.
A hello….
L’été ayant expiré
Par l’automne se remplace;
Les champs et les bois déflorés
Par un tapis jaune s’en lacent.
L’azure bleu et la canicule, choses du passé,
Par la brume et la mélancolie sont encensés,
S’endeuille la nature au coeur
Et le ciel verse ses pleurs.
je cherche un poeme sur l’automne un quatrin mon premiere vers :ah!l’automne!l’automne a fait mourir l’été!il faut que je fasse des rimes suiviescroisee ou embrasser aidez moi svp !!
merci d’avance
1 tu peux parler de la prépondérance du champ lexical de la vie et de la mort/départ
2 tu développe le fait qu’il s’assimile lui même a une entité naturelle qui dépérit avec l’automne. Parle aussi du fait qu’il accepte cette « mort » en voyant la beauté de l’instant présent
j’éspère t’avoir aider un peu
j’adore la facilité qu’il a dans les mots… on croirait qu’il parle et au final il y a des rimes!!!
je vous conseille de lire ce poeme
c’est un tres joli poeme !