Une louve je vis sous l’antre d’un rocher

Joachim du Bellay

Une louve je vis sous l’antre d’un rocher
Allaitant deux bessons : je vis à sa mamelle
Mignardement jouer cette couple jumelle,
Et d’un col allongé la louve les lécher.

Je la vis hors de là sa pâture chercher,
Et courant par les champs, d’une fureur nouvelle
Ensanglanter la dent et la patte cruelle
Sur les menus troupeaux pour sa soif étancher.

Je vis mille veneurs descendre des montagnes
Qui bornent d’un côté les lombardes campagnes,
Et vis de cent épieux lui donner dans le flanc.

Je la vis de son long sur la plaine étendue,
Poussant mille sanglots, se vautrer en son sang,
Et dessus un vieux tronc la dépouille pendue.

Joachim Du Bellay, Les antiquités de Rome

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14 commentaires sur “Une louve je vis sous l’antre d’un rocher”

  1. LEITE FREITAS

    dit :

    C’est quoi la forme de ce poème ? Par exemple c’est un rondeau, une ballade…?

  2. Pothier

    dit :

    Déjà la chasse cruelle aux loups… au XIV° siècle, et déjà l’émotion sensible du poète.

  3. ROY

    dit :

    Cool mais il n’ y à pas la date du poème

  4. Budel-Genevey

    dit :

    On disait que je vivais dans un pays de loups… Une image qui me plait !

  5. Anonyme

    dit :

    J’adore ce poème car il est très beau et puis j’adore les loups.

  6. Loulou Woolfie

    dit :

    J’aime les loups, c’est mon animal préféré. Le poème est un peu triste. Mais je l’aime bien.

  7. murat

    dit :

    Je trouve que ce poème et très bien et très jolie (en plus j’adore les animaux).

  8. gasper

    dit :

    J’aime ce poème

  9. Audrey Remusati

    dit :

    Bonjour, je dois faire un poème en classe et j’ai lu ce poème quand je l’ai fini je me suis demandée pourquoi pas celui là car il est très beau.

  10. Lec

    dit :

    Mohammed, il n’y a que quatre strophes dans un sonnet.

  11. makyui

    dit :

    Franchement il est sympa.

  12. mrc31

    dit :

    Quelle date svp ?

  13. draer

    dit :

    Quelle est la date du poème?

  14. mohammed al djahoud

    dit :

    Très bon poème, j’adore. La métaphore à la sixième strophe est parfaite.

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