Mille-pattes dyscalculique

Sybille Rembard

Animal aux milles facettes
esprit libre des comptes parsemés de doutes
Le chiffre tu ne le connais pas
moi oui
mais je ne te l’infligerai jamais
Ignorance de la grandeur de l’infini
tu vis dans ton règne étrange
règne autre, sans résultats
d’un comptage qui ne nous revient pas
Ta supériorité est directement proportionnelle
Racine carrée
Tu es mille fois mieux que nous

Sybille Rembard, 2008

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5 commentaires sur “Mille-pattes dyscalculique”

  1. Dridri

    dit :

    Zorro, un ver ou mille pattes ou tout ce que tu veux, ce n’est pas malheureux, il fait son taf dans la nature et c’est tout. Un ver ça n’a pas de sentiments donc commence par arrêter de fumer… Je pense plutôt que dans ce poème l’auteur voulait nous montrer la bête supériorité de l’homme qui ne l’est pas en réalité et tout ce qui s’enssuie… Le mille pattes n’est qu’un exemple, ça aurait pu être un scarabée.

  2. boblenon

    dit :

    lol y falé y pensé 😉 🙂

  3. Emy

    dit :

    Zorro tu ne fais peut-être pas de la dyscalculie pour dire ça
    Moi Oui!

  4. Jean Seb.

    dit :

    il est très sympa ce site mais je ne connais pas tous les poètes

  5. Zorro

    dit :

    Je ne partage pas vraiment cette vision du monde des dyscalculiques que Sybille Rembard essaye de nous donner ici. Un dyscalculique n’est certainement pas libre, il se sent renfermé dans cette absence du nombre qui le rend malheureux, je ne crois pas qu’il se sente supérieur. Ou me trompé-je ?

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