C’est l’hiver sans parfum ni chants.
Dans le pré, les brins de verdure
Percent de leurs jets fléchissants
La neige étincelante et dure.
Quelques buissons gardent encor
Des feuilles jaunes et cassantes
Que le vent âpre et rude mord
Comme font les chèvres grimpantes.
Et les arbres silencieux
Que toute cette neige isole
Ont cessé de se faire entre eux
Leurs confidences bénévoles.
– Bois feuillus qui, pendant l’été,
Au chaud des feuilles cotonneuses
Avez connu les voluptés
Et les cris des huppes chanteuses,
Vous qui, dans la douce saison,
Respiriez la senteur des gommes,
Vous frissonnez à l’horizon
Avec des gestes qu’ont les hommes.
Vous êtes las, vous êtes nus,
Plus rien dans l’air ne vous protège,
Et vos coeurs tendres ou chenus
Se désespèrent sur la neige.
– Et près de vous, frère orgueilleux,
Le sapin où le soleil brille
Balance les fruits écailleux
Qui luisent entre ses aiguilles.
Anna de Noailles, Le coeur innombrable
Je dois l’apprendre et c’est assez simple (pour moi)
C trop long à apprendre surtout dur quand on doit l’apprendre comme poesie à l’école!
Je dois malheureusement l’apprendre mais à lire il est très agréable, mais c’est quand même dur 🙂
Cool, je l’apprend en cours.
Je trouve la poésie trop long, mais pour une auto-dictée vraiment trop long. Louis Briam, 11 ans.
J’adore ce poète et en plus c’est le nom de notre collège !
Magnifique, moi, je l’ai transformé en chanson
Un émerveillement que ce poème sur une saison que j’affectionne et Anna de Noailles est une découverte enchanteresse
Je trouve lhiver agreable mais cette poesie trop longue a mon gout.
Elle n est pas desagreable a lire.
Mais je plains ce qui ont a la retenir!!