Signe

Guillaume Apollinaire

Je suis soumis au Chef du Signe de l’Automne
Partant j’aime les fruits je déteste les fleurs
Je regrette chacun des baisers que je donne
Tel un noyer gaulé dit au vent ses douleurs
Mon Automne éternelle ô ma saison mentale
Les mains des amantes d’antan jonchent ton sol
Une épouse me suit c’est mon ombre fatale
Les colombes ce soir prennent leur dernier vol

Guillaume Apollinaire, Alcools, 1913

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7 commentaires sur “Signe”

  1. Paul

    dit :

    Une épouse c’est vraiment une ombre fatale?

  2. Francois

    dit :

    Tres beau !

    Merci à M. HOUELBEQUE grâce á qui je découvre ce poème.

  3. Magellan

    dit :

    Si vous ne comprenez pas, vous feriez mieux de ne rien dire. La symbolique et les métaphores, ça existe, révélation du siècle.

    Revoyez votre définition de folie, au passage. Si vous avez besoin d’aide pour vous orienter: « La folie n’est pas du côté de l’extravagance, elle est du côté de la normalité. C’est bien la normalité qui est pure folie (…). » (Les Parapluies d’Erik Satie, Stéphanie Kalfon)

  4. neo

    dit :

    Ce poème est une blague, cela ne veut rien dire, en effet, Apollinaire était accro à l’opium donc c’est un fou.

  5. Jean Louis GRUNHEID

    dit :

    Admirable musique de Verlaine…

  6. coco0709

    dit :

    Bonjour, j’ai commencé à faire l’analyse du texte et j’ai trouvé mon plan apparent. Ce poème est peut être trop court mais pourriez vous m’aider sur l’axe de la tristesse. Merci d’avance.

  7. Léo

    dit :

    Pas compliqué, mais très beau !

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