L’albatros

Charles Baudelaire
Sebastian Abbo, Le poète, 2022
Sebastian Abbo, Le poète, 2022. Gravure édition limitée en vente dans notre Galerie d’Art


Souvent, pour s’amuser, les hommes d’équipage
Prennent des albatros, vastes oiseaux des mers,
Qui suivent, indolents compagnons de voyage,
Le navire glissant sur les gouffres amers.

A peine les ont-ils déposés sur les planches,
Que ces rois de l’azur, maladroits et honteux,
Laissent piteusement leurs grandes ailes blanches
Comme des avirons traîner à côté d’eux.

Ce voyageur ailé, comme il est gauche et veule !
Lui, naguère si beau, qu’il est comique et laid !
L’un agace son bec avec un brûle-gueule,
L’autre mime, en boitant, l’infirme qui volait !

Le Poète est semblable au prince des nuées
Qui hante la tempête et se rit de l’archer ;
Exilé sur le sol au milieu des huées,
Ses ailes de géant l’empêchent de marcher.

Charles Baudelaire

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277 commentaires sur “L’albatros”

  1. Haas

    dit :

    C’est très complexe cette histoire, il suffit de voir les mouettes c’est tout à fait indicatif.

  2. REBECCA BIGOT

    dit :

    Salut ! Moi je suis en CM2 et je trouve que c’est assez facile ; après tout, on n’a pas tous la meme façon d’apprendre, mais je trouve qu’elle est facile !

  3. Caramel

    dit :

    C’est quoi la relation entre les hommes et les oiseaux répondez moi s’il vous plaît c’est urgent

  4. Jan Silhan

    dit :

    I love this. I have learnt my bit of French reading this and other poems during my 5 months stay in France. It was so great. And his wings refrain him from walking. His greatness is an obstacle. Marvellous.

  5. Benoit

    dit :

    Moi aussi je l’ai appris en CM1 et j’ai 29 ans maintenant, donc ce n’est pas nouveau dans les programmes scolaires, mais oui en effet c’est difficile à apprendre à cet age. Il est quand même assez visuel sur le sens propre (l’albatros, le bateau etc.) et sa signification au sens figuré (le poète) est assez comprehensible à cet age là, où on déjà vécu ce que c’est de se sentir parfois mal par rapport aux autres. Un joli poème, que j’ai plaisir à redécouvrir bien des années plus tard.

  6. Bonnemains Elsa

    dit :

    Moi, je suis en CM2 et je la trouve difficile! Je doit l’apprendre mais je n’ai pas compris tous les mots ! Je vais faire le dessin.

  7. Fady

    dit :

    La poésie est très dur est je suis en CM1. Je doit l’apprendre entièrement pour la réciter devant la maîtresse. Heureusement qu’on a du temps si non ça va être compliqué. Je sens que ça va être dur et surtout longtemps. Bonne chance à ce qui la fait.

  8. Undawata

    dit :

    Personne n’est un albatros… Mais tout le monde peut se sentir comme tel. Si tu es intelligent parmi les idiots, habile parmi les malhabiles, empâte parmi les insensibles, alors tu seras l’albatros de Baudelaire…

  9. Amandine

    dit :

    Ma fille qui est en CE2 doit l’apprendre ! Elle est très compliqué à apprendre. Je la trouve très difficile…

  10. Yasmina

    dit :

    Poème de notre enfance, celle du rêve et de l’innocence, que l’on nous tue chaque jour un peu plus.

  11. Thierry V.

    dit :

    Le poète est tel un goéland, capable d’évolutions magnifiques et de toute puissance lorsqu’il est dans son monde, et peut être tout autant maladroit et fragile lorsqu’il est confronté au monde réel.

  12. lulu 02

    dit :

    A Elodie : moi je suis en CM2 et je dois l’apprendre dans ma classe. Elle est très dure mais le 1er strophe je la connaissais en 10m voir 15m.

  13. Claire

    dit :

    Tout simplement l’alabtros représente le poète, l’artiste qui alors qu’il n’est grâce et beauté lorsqu’il évolue dans son monde, devient gauche et mal à son aise lorsqu’il se retrouve dans le monde des humains ordinaires représenté par le pont du bateau et son équipage qui ne le comprennent pas et se moquent de lui. D’ailleurs Beaudelaire le dit très clairement à la fin : « exilé sur la terre au milieu des huées, ses ailes de géant l’empêchent de marcher. »

  14. betin valentin

    dit :

    Un peu désésperant…

  15. Gabygabon

    dit :

    C’est plutôt cool mais un peu compliqué à apprendre.

  16. lulu 02

    dit :

    Elle est dure à apprendre mais elle est belle cette poésie !

  17. Dogbo

    dit :

    Merveilleux poème dans lequel l’homme est décrit ici représenté par L’Albatros. L’azur réprésente l’esprit et le bateau le corps de l’homme. La force spirituelle de l’homme ne se réflète pas forcément dans son corps. Quand vit selon son esprit il est comme un dieu mais lorsqu’il vit selon son corps il est insignifiant.

  18. Elodie

    dit :

    Je m’occupe d’un enfant de CM2 qui doit l’apprendre ! C’est un peu tôt non ?

  19. Rc

    dit :

    Je vous plaine jeunes français forcés à lire ça au lycée… Analyser et expliquer un poème ? Il était nul à ce point alors Baudelaire, qu’il faut l’expliquer et analyser… Moi, je suis point français, je suis un étranger et j’adore son poème puisque il est clair, simple et très facile à comprendre, puisque ça parle directement au cœur. Bon, s’il le faut pour passer votre bac, faites votre analyse pour le professeur, mais après ! Lisez la poesi comme ça a été écrit, pour vous même, sans essayer de comprendre. Comme ça, vous comprenez…

  20. Samir

    dit :

    C’est un très joli poème. Jadis au lycée on nous l’a appris et nous ressentions mieux l’émotion et la portée du poète surtout quand il est récité par notre maître d’école Mr. RAIMBAUD. la morale se trouve dans la dernière phrase ‘ses ailes de géant l’empêche de marcher’ lui qui ecumait les océans, pareil à ces grands penseurs qui ne sont pas écoutés par des politiciens véreux

  21. Tammy

    dit :

    J’adore ce poème mais j’ai trouvé qu’il est très difficile.

  22. ALAÎN Servain

    dit :

    Petit chef-d’œuvre mettant en valeur le. Poète, trop souvent incompris de ses semblables malgré l’intemporalité de son œuvre. Mais, C. Baudelaire n’a-t-il pas voulu également mettre en exergue les tout puissants lesquels, selon leur situation à un moment donné se font majestueux, fiers de l’admiration qu’ils suscitent mais sombrent dans le grotesque dès lors que, comme chacun de nous, ils sont desservis par une Nature insolente? Du statut d’admirés, ils sombrent dans celui de la risée par les mêmes…

  23. Philippe

    dit :

    A l’attention de Lucien, le poète était tout à fait capable de comprendre la beauté et la grandeur de cet oiseau (il l’écrit et le décrit comme « roi de l’azur » – c’est-à-dire le ciel, n’est-ce pas ?) mais il parle de son allure au sol, quand il doit marcher avec des ailes si grandes qu’elles touchent le sol même repliées. C’est évidemment un poème symbolique du rôle du poète, mais cela s’applique à tous ceux qui réfléchissent plus loin que le bout de leur nez !

  24. Lola

    dit :

    Très beau poème, qui inspire mon quotidien…

  25. Bazookabyle

    dit :

    Poème vraiment démonstratif de sa société. Poème que j’aurai peut être à mon bac oral de français, on le travaille bien.

  26. Salim

    dit :

    Magnifique poème qui a bercé notre jeunesse et qui nous a permis de développer notre imagination et croire que nous pouvons être capables de tout réaliser. Ce qui est triste c’est que ces sentiments ne seront pas partagés par les actuels apprenants car le système éducatif a complètement changé.

  27. LUCIEN GRES

    dit :

    Pour avoir vu de très près un albatros adulte s’envoler, en Nouvelle Zélande, je me suis demandé, malgré le point haut d’où il quittait la terre, s’il allait arriver à déplier sa voilure. Mais une fois en adéquation avec le vent portant, c’était magistral et impressionnant.

    Je ne vois pas pourquoi le poéte a trouvé de la laideur dans ce géant du ciel. Certainement parce qu’il se sentait incapable d’atteindre un tel niveau de perfection dans ses finesses poetiques.

    Malgré tout je suis admiratif pour la composition et surtout pour la mise en alexandrins qui ressort avec souplesse.

  28. Leopooldine

    dit :

    C’est trop cool !

  29. F Bernier

    dit :

    Yo aprendí este poema de memoria pero todavía sería capaz de recitarlo después de 60 años

  30. Nicole

    dit :

    L’Albatros, comme tant d’autres poèmes, a marqué notre scolarité à tous et à toutes. On le redécouvre avec émotion, en souhaitant que beaucoup d’écoliers d’aujourd’hui auront la chance de l’étudier comme moi, il y a très longtemps.

  31. Gabrielle

    dit :

    Ce poème est très joli, j’aime beaucoup le dernier paragraphe

  32. GUEDJ Alain

    dit :

    Poème magnifique ! C’est bien en s’élevant que l’albatros redevient le prince des nuées,comme le poète qui échappe aux huées. La poésie permet donc de se soustraire à la gravité…

  33. Nathan

    dit :

    Je n’aime pas l’Albatros

  34. Bernadette THOMAS

    dit :

    Magnifique ! Si Baudelaire avait osé pousser plus loin, il aurait comparé cet albatros à l’homme mystique qui dort en chacun de nous… Exilés au milieu des armes de Satan sur notre terre (argent sexe et pouvoir) nous voilà comme ces pauvres oiseaux prisonniers de ce pour quoi nous sommes fait.

  35. martine stecula

    dit :

    Je l’adore, mais il est un peu dur à apprendre.

  36. aurelien

    dit :

    Je trouve ce poème superbe.

  37. Eneje

    dit :

    Ce poème est très original

  38. Simo

    dit :

    Je l’aime c’est si belle, Je l’adore ah !!

  39. yo

    dit :

    Que dire de ce poème, j’ai fait un cours en français sur ce poème, ma prof nous décortiquait chaque strophe, puis chaque vers, chaque figure de style… Pour finalement dire que les gens adoraient les poètes et leurs poèmes, mais une fois arrivé devant un publique le poète n’etait pas compris, parce qu’il voyait une vision différente du monde. je me souviens du cours ça disait « le poète a une position étrange et paradoxale: magnifique et admirable lorsqu’il écrit ses vers et ses poèmes, mais saugrenu et décalé lorsqu’il se retrouve en société ».

  40. Lagrée

    dit :

    Ce merveilleux poème transcendant nous amène de Charybde en Scylla en commençant malgré tout par « vastes oiseaux des mers » (grandeur, merveille et respect) et tombe dans la double décadence (piteusement, infirme gauche veule et laid) qui vise à la fois l’oiseau et Beaudelaire lui-même : la médiocrité terrestre en le rendant lui aussi méprisable et mal aimé. Envol admirable et imposant puis atterrissage lourd, gauche et disgracieux. Un contraste attendrissant et saisissant !

  41. Le petit trol

    dit :

    J’adore

  42. Cherif lamine

    dit :

    《Ses ailes de géant l’empêchent de marcher 》ce qui devait être en principe un atout devient un handicap

  43. mispelaere

    dit :

    Trés beau poême

  44. axel

    dit :

    Ce texte est bien

  45. An

    dit :

    Pas mal ce poème

  46. Guilhem

    dit :

    Un magnifique poème qui devrait être connu de tous.

  47. SEKOU Philippe LMJF- GMK

    dit :

    Une allégorie qui a juste mis à nu l’injustice et lignorance de l’homme ordinaire, la cruauté des pantins de la vallée de la mort. C’est plus que le style qui frappe, c’est l’émotion que ce poème insuffle et suscite. Je l’ai aimé parce qu’il est encore là à mes yeux, dans mon monde vulgaire.

  48. Diampasi Enoch

    dit :

    Cela me rappelle mes années d’études secondaires à Nsona-Mpangu dans le Kongo Central (RD Congo). Bravo a Mes enseignants Mpwanga et Mme Matondo Yawadio. Un poème qui m’est allé droit au coeur.

  49. El amir Halim

    dit :

    L’albatros, vaste oiseau des mers… une merveille , à cette époque on apprenait tout par cœur, poèmes, histoire, géographie, sciences naturelles, théorèmes… enfin tout ; on nous disait que c’était le meilleur moyen d’apprendre le français et de se cultiver, c’est vrai, cette méthode a donné de bons résultats, ainsi presque soixante ans après je me souviens toujours de ce chef d’œuvre, je me le suis souvent remémoré quand, moi même, je subissais les injustices de l’ignorance et de la cruauté. Un commentateur a cité « le dormeur du val » , une autre merveille qui est restée gravée dans nos mémoires tant la description, si réelle, qui s’est terminée par : « souriant comme sourirait un enfant malade, il avait deux trous rouges au coté droit » était à la fois tragique et touchante . Vous remarquerez que ce qui nous a le plus marqué ce ne sont pas les prouesses de la langue mais le sentiment d’humanisme qui se dégage de ces poèmes et qui va droit au cœur.

  50. Abda

    dit :

    Je m’en souviens presque par cœur de quand j’étais gamin et que ce poème était conté dans le film « moi César, 10ans et demi, 1m39 » ! Excellent poème.

  51. Trois

    dit :

    En réponse à « Deux »,

    Vous parlez de « l’incapacité du poète à affronter le quotidien, la vie normale des hommes », or Baudelaire nous dit surtout que le poète est bien au dessus des Hommes ordinaires et ses ailes de géant l’empêchent de marcher parce qu’il ne peut que voler, et aller vers le ciel, l’Infini, l’Idéal recherché par tous les poètes et qui a tant fait souffrir Baudelaire. Sur Terre il ne peut que souffrir car il est trop puissant, trop magnifique pour pouvoir marcher et qu’il ne peut se complaire dans un monde aussi imparfait que le notre, la seule perfection est là-haut, dans l’infini du ciel.

  52. WATTIER

    dit :

    Lorsque je me rappelle ce poème, les larmes sortent automatiquement – comme l’un de vos correspondants, je suis aussi émue par un autre poème, de Rimbaud, « Le dormeur du Val ». J’admire que des hommes puissent exprimer avec autant de justesse des sentiments aussi profonds.

  53. vincent

    dit :

    Poème de malade

  54. mathieu

    dit :

    Très beau poème

  55. tchoupi

    dit :

    Les rimes alternés sont bien gérés et ces phrases me font voyager.

  56. Sébastien BENGLOAN

    dit :

    Magnifique poème. Il est superbe, je le connais par cœur.

  57. Deux

    dit :

    Bonjour, c’est marrant j’entends dans ce poème quelque chose que je ne vois pas dans les commentaires. Au delà de l’incompréhension et de la méchanceté dont il fait l’objet, Baudelaire ne souligne-t-il pas l’incapacité du poète à affronter le quotidien, la vie normale des hommes ? Ses ailes de géant l’empêchent de marcher…

  58. Kikidchel

    dit :

    L’albatros du poème, c’est le poéte bien-sûr, mais c’est aussi tous ceux qui sont différents.

  59. Lucas

    dit :

    Cette poésie est superbe. C’est ma préférée

  60. Betty

    dit :

    L’Albatros, ma mère m’a parlé de cela juste comme ça mais je ne sais rien. Mais à force de lire vos commentaires ça me pousse à lire ce poème et à connaître Baudelaire.

  61. FFBanyuls

    dit :

    De Nouvelle Zélande ou je viens de voir de magnifiques albatros en vol sur ma tête je n’ai pu m’empecher a relire ce poème merveilleux et riche de sens à plusieurs degrés.

  62. Thief Din

    dit :

    Ce poème est clairement l’un de mes favoris. Je le prend évidemment immédiatement pour mon anthologie sur les oiseaux en poésie. L’albatros est clairement un miroir du poète. Cependant, ce poème n’est-il pas un poil prétentieux, Baudelaire se comparant au plus grand des oiseaux et peut-être le plus majestueux?

  63. Albassirou Diallo, de la Guinée Conakry

    dit :

    Ce sonnet de Baudelaire, à la parfaite prosodie en rime et pieds, qui assortit les mots en une musique parfaite, exprime (comme d’ailleurs toute son œuvre) la souffrance et la contradiction du poète maudit: intellectuel de haute voltige foulé aux pieds par le vulgaire, voire par son époque. C’est la grande solitude du penseur, moqué par la foule, parce qu’elle ne conçoit l’intelligence que pratique. L’Albatros est comme une évocation concise et puissante du Silène dans le Banquet de Platon.

  64. perrein

    dit :

    J’ai adoré ce poème mais je n’ai pas tout compris.

  65. Couderc

    dit :

    Ce poème je l’ai « découvert » en troisième, en classe de français. Je n’étais qu’un petit adolescent boutonneux, En prise à un tumulte hormonal.

    Tous ces mots, ces rimes, ces je ne sais quoi… me passaient littéralement au dessus de la tête… De la vie je ne connaissais rien, absolument rien. Ni l’amour, ni la mort, ni la haine, ni la différence… Quarante ans se sont écoulés. J’ai aimé, j’ai souffert. J’ai compris beaucoup de choses dont j’ignorais même l’existence.

    Ces vers sont sublimes, cette fluidité sans pareil, est époustouflante. Quand au fond, plus moderne, il est difficile de faire mieux. Le lire me procure un immense plaisir.

    Sincèrement, pensez-vous qu’il soit censé et instructif de proposer à un jeune sans permis de monter dans une formule un sur un circuit de course ?

    C’est malheureusement ce que l’on vous propose en troisième. Premier virage, dans le décor… inapte à conduire, inapte à même, de prendre en compte la machine. N’est pas Baudelaire qui veut.

    Veuillez m’excuser de la comparaison. Je n’ai aucune passion pour l’automobile, encore moins pour la compétition.

    Mais pour la poésie, oui.

    Alors pourquoi m’avez vous emmerdez avec des choses incompréhensible à cet âge la ? Pourquoi m’avez vous dégoûte avec tous ces mots, ces rimes, ces idées cachées, confuses (à cet âge là), pourquoi m’avez vous fait monter dans une formule 1, alors que j’étais encore sur ma mob ?

    Je vous en veux. J’aurais pu passer à côté. Comme vous avez réussi à faire passer la majorité des gens. Je vous conchie, professeur misérable et hautain, incapable d’initiative et de bon sens. Sombre crétin assermenté.

  66. Nicolas

    dit :

    Elle est magnifique cette poesie je l’adore

  67. Boublil paul

    dit :

    Je n’ ai jamais réussi à l’apprendre par cœur.

  68. Guillemin

    dit :

    Je suis très touché par ce poème que je retrouve sur Internet après l’avoir pour ainsi dire découvert au musée des jardins de l’Etat à Saint Denis de la Réunion. C’est beau, juste, intelligent, et légèrement ironique, et sûrement un peu grinçant et amer aussi.

  69. bizindavyi prosper

    dit :

    C’était difficile à analyser pendant la préparation de l’examen!

  70. maury louis

    dit :

    Très beau poème !

  71. Umuganwa

    dit :

    Je me souviens de ce poème quand j’étais en 5eme Secondaire, au College de Rebero au Rwanda!

  72. M. Dubarry

    dit :

    Il est peu d’auteurs dont les lignes inspirent à travers les siècles. Baudelaire en fait partie. Qui, mieux que l’albatros, aura su retranscrire une si complexe condition parmi les hommes ?

  73. Chupacabra

    dit :

    @FOUDROYEUR
    « Ce poème est génial, mais pour mes élèves de 5ème c’est compliquer d’apprendre. »

    Ça m’a bien fait rire : mon professeur de CM2 nous a demandé de l’apprendre en 1 semaine, et je peux vous assurer qu’à l’exception de deux-trois personnes, on le connaissait tous parfaitement. Je me souviens encore de ce poème aujourd’hui, 14 ans plus tard.

  74. Albatros

    dit :

    Ce poème a marqué ma vie dès l’âge de 11 ans. Il a rythmé les étapes essentielles de ma vie lorsque j’étais confrontée à la mesquinerie, à la volonté de me forcer à me fondre dans un moule. A chaque fois, je m’en suis souvenu et je me suis enfuie.

  75. jean michel

    dit :

    Ce poème est génial. Que 16 vers, c’est le bonheur.

  76. team pop

    dit :

    L’un des traits de la beauté de ce sublime poème réside dans l’assimilation métaphorique soudaine qu’amène la dernière strophe. Qui eu imaginé que le récit de la mésaventure de l’albatros débouche sur le portrait du poète dans sa double condition d’une part de « prince, roi » parmi des personnes qui savent sa grandeur et de l’autre « d’infirme, comique, laid, gauche, veule » parmi de petites gens qui se « rient » de lui ? C’est un chef-d’oeuvre que me plait à déclamer avec volupté. Merci l’Artiste.

  77. FOUDROYEUR

    dit :

    Ce poème est génial, mais pour mes élèves de 5ème c’est compliquer d’apprendre.

  78. Peu Importe Où J’irais

    dit :

    Ce poème est, avec Une Passante, mon préféré de tous ceux que Baudelaire a pu faire. Une vraie merveille.

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