Quand vous serez bien vieille

Pierre de Ronsard

Quand vous serez bien vieille, au soir, à la chandelle,
Assise auprès du feu, dévidant et filant,
Direz, chantant mes vers, en vous émerveillant :
Ronsard me célébrait du temps que j’étais belle.

Lors, vous n’aurez servante oyant telle nouvelle,
Déjà sous le labeur à demi sommeillant,
Qui au bruit de mon nom ne s’aille réveillant,
Bénissant votre nom de louange immortelle.

Je serai sous la terre et fantôme sans os :
Par les ombres myrteux je prendrai mon repos :
Vous serez au foyer une vieille accroupie,

Regrettant mon amour et votre fier dédain.
Vivez, si m’en croyez, n’attendez à demain :
Cueillez dès aujourd’hui les roses de la vie.

Pierre de Ronsard, Sonnets pour Hélène, 1578

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125 commentaires sur “Quand vous serez bien vieille”

  1. Sauer

    dit :

    Domiciliée à Mer, près de Talcy où séjourne Pierre de Ronsard, vous imaginez bien la scolarité « littéraire » que nous avons eue en primaire et collège – la route allant de Mer à Talcy fut un temps bordée de massifs de roses (toujours présents, peut être). Toujours est-il que tous les jeunes de tous les milieux scolarisés dans les années 1963-1975 connaissent tous les poèmes d’amour de ce sacré Pierre.

    2024 – joie! Mon petit fils 10 ans découvre l’ode à Cassandre tout en habitant dans le Sud.

  2. coucou

    dit :

    Ce poème m’a servi pour argumenter un paragraphe argumenté sur le carpe diem.

    Merci

  3. Hombo

    dit :

    Bonjour je me souviens de ce poème qui me faisais comme un voleur d’impression à mes collègues filles, malheureusement je n avais rien capturé comme amour à la ruse.

    C’est depuis 2010 que je parlais à une certaine fille, mais après 7 ans seulement elle m avait rappelé de ça.

  4. MR

    dit :

    À la lecture des nombreux commentaires, je suis surpris que tant de personnes trouvent admirable et poétique ce qui me paraît être un pur condensé de muflerie…

    J’ai appris ce texte quand j’avais 14 ans dans les années 80 et je me souviens qu’il me faisait beaucoup rire à l’époque : le vieux cochon imbu de sa personne, expliquant à la demoiselle qu’elle regretterait toute sa vie l’occasion qu’il pensait représenter ! Fallait oser !…

    Précision : je suis aujourd’hui un « mâle blanc de plus de 50 ans » mais plutôt féministe et ce texte m’a toujours semblé profondément choquant.

  5. carpediem

    dit :

    Franchement compliqué mais merci les autres pour vos commentaires qui m’ont bien aidé. J’ai eu une bonne note.

  6. Sobotko Saul

    dit :

    Qui est d’accord avec moi pour dire qu’il avait juste la rage Ronsard, c’est très bien écrit, on ressent qu’il veut se venger du plus profond de son âme

  7. Robert Zanzouri

    dit :

    Pierre de Ronsard nous a légué un bien beau poème (parmi beaucoup d’autres) qui a traversé les siècles faisant le bonheur des petits et des grands ; on peut cependant se questionner sur l’objectif de ce poème ; en l’occurrence il s’agit de la démarche d’un homme a priori plus âgée cherchant à obtenir les faveurs d’une femme plus jeune… Si l’argument est un peu grossier (bien contrairement au texte), il y a matière à réfléchir sur la distinction qu’il peut y avoir entre la qualité d’une œuvre, le but honorable ou pas poursuivi par cette dernière et la qualité humaine ou humaniste de son auteur… l’actualité récente nous le rappelle d’ailleurs, car on peut, d’une part apprécier les sketches de Mr Palmade et ne pas cautionner son comportement ou son mode de vie… Toujours est il que Mr de Ronsard écrit comme s’il était le seul homme sur terre et qu’en définitive Helene n’avait le choix qu’entre lui et personne, et l’on peut également se questionner s’il aurait eut le même empressement si Helene avait été moins affriolante ou plus âgée…

    Je ne connais pas suffisamment Mr de Ronsard pour porter un jugement sur sa qualité (hors sa grande et belle œuvre) ou sur ses actes, il me semble cependant utile de rappeler que la capacité artistique ne s’associé pas forcément à la qualité humaine et réciproquement…

    Bonne soirée à tous

  8. Philippe Berna

    dit :

    Ce poème me hante depuis mes 14 ans. J’en ai maintenant 64 il y a peu de mois ou je ne pense à Ronsard ou à Hélène peut-être comme beaucoup nous perdons l’essence de l’amour peut-être la sagesse et la quiétude, en ne cessant de filer et dévider le fil de la vie.

  9. Lanise

    dit :

    Bonsoir, je suis chez les sœurs de Saint François Xavier, je suis en 3ème secondaire, j’ai 14 ans. Ce poème est rempli d’émotions fortes de joie et regret. Pour moi je vois que Ronsard voulait faire comprendre à Hélène que la vie est trop courte et la durée d’une fleur est du matin jusqu’au soir.

  10. Victoria Letendard

    dit :

    Ce texte m’a accompagné toute ma jeunesse ma prof préférée adorait ce texte donc on a bien évidemment dû l’apprendre par cœur et aujourd’hui je suis fière de la connaître. Merci à ma prof préférée et merci d’avoir inventé ce texte si magnifique. Aujourd’hui je le connais par cœur ♥️

  11. papy marcel 66

    dit :

    A 85 ans ce poème de Ronsard me rappelle ma jeunesse et ma scolarité. Si ma mémoire ne me joue pas un mauvais tour, je l’ai choisis pour un examen. Quoi qu’il en soit, je le trouve magnifique et il m’est impossible de le mettre en concurrence avec un quelconque texte actuel.

    Merci Monsieur Ronsard.

  12. Steven Dugrand-plamierbleu.

    dit :

    Je trouve ça cool mais je ne trouve pas le rapport entre Ronsard et ma mère, je trouve que les ombres apporte quelque chose au texte.

  13. HPG

    dit :

    Les films ne peuvent jamais être mieux que des poèmes ou livres…

  14. littéraire2000

    dit :

    Le film était mieux.

  15. brassens

    dit :

    Quelques siècles plus tard, Brassens frappe : « j’ai vingt-six ans, mon vieux Corneille, et je t’emmerde en attendant… »

    Ronsard cherche à séduire et provoquer la culpabilité de celle qu’il espère. C’est manipulatoire, mais avec tant de talent.

  16. llllllllllllllllllllllllllllllll

    dit :

    Pas ouf

  17. Mairéad Moloney

    dit :

    Oui Jenny, moi aussi je pense toujours à Yeats quand je pense à Ronsard… surtout Ode à Cassandre. C’est le thème éternel de la fuite du temps. À mon avis, Yeats a été influencé par Ronsard. Il était amoureux de Maud Gonne mais elle n’a pas voulu de lui. C’était l’inspiration de sa poésie.

    Je vous conseille le poème de Yeats: « Aedh wishes for the cloths of Heaven ».

    Laissez-moi savoir ce que vous en pensez.

  18. CAUMONT

    dit :

    Il y a 70 ans j’apprenais ce poème. en 51/52. Je le garde dans mon cœur, comme tant et tant d’autres, qui ont construit ma modeste culture. M’ont sans doute rendu plus humain… humaniste. « Le poète a toujours raison, qui voit plus haut que l’horizon… » Face aux jeunes générations, je déclare avec Aragon  » La femme est l’avenir de l’homme… » Merci aussi à Jean FERRAT.

  19. oumidine

    dit :

    J’aime Ronsard

  20. Sharon Larkin

    dit :

    J’ai appris ce poème pour le réciter, en français, à une ‘fête de poèmes’ (verse-speaking festival) à l’école en Angleterre, quand j’avais 16 ans. J’adore le poème encore; vraiment magnifique!

  21. Christian Souque

    dit :

    Quel bonheur de réciter du Ronsard, de parcourir ses œuvres. Cela évade et fait tout oublier. On lui doit ainsi qu’à ses amis de la Pléiade grande reconnaissance d’avoir enrichi notre langue. Loin de moi l’idée de railler sa mémoire. Mais l’esprit français est toujours un peu coquin, chafouin. Et, bien que l’anachronisme du propos soit ici évident, j’ai toujours pensé que la belle jeune femme répondait à son dernier vers par: « Oui, d’accord! Mais pas avec toi vieux cochon! » Et cela me ramène, par delà les siècles, à une nouvelle de Guy de Maupassant qui s’intitule: « Ce cochon de Morin ». Texte aussi excellent qui prouve combien notre littérature est très riche et en partie grâce à ces génies de la Renaissance. Avec Joachim du Bellay, combien ils me paraissent grands amis en cette époque détestable sur le plan de la création artistique! Enfin, sauf exceptions qui confirment règle.

  22. Kayss

    dit :

    Votre texte est impossible à retenir

  23. Niellu LECA

    dit :

    Pauvre Ronsard ! S’il savait qu’aujourd’hui les mêmes choses se disent ainsi : T’es bonne baby, fais pas la star, donne-moi ton phone…

  24. Julius

    dit :

    Le poème qui m’a fait aimer la poésie. Le poète qui m’a fait aimer les vers. Une vie sans poésie est triste… une vie triste c’est celle qui manque de poésie.

  25. Un simple passant

    dit :

    Habituellement le septième vers commence par « Qui au bruit de Ronsard… » et non « Qui au bruit de mon nom… », ce qui introduit une répétition peu heureuse avec le vers suivant « Bénissant votre nom… »

  26. Ryan Rubangura

    dit :

    J’ai également lu ce poème lors de ma dernière année de lycée à Kigali. Il fait partie de ceux qui m’ont fait tombé amoureux de la langue francaise. Ce fut pour moi un privilège immense de lire les génies que sont Ronsard, Rene Descartes, Hugo et bien d’autres…Un grand merci à ma prof de francais!

  27. Benchohra Menouar

    dit :

    Dans ce poème, à mon humble avis, la bien-aimée de Ronsard est manifestement la langue française. Il a tout simplement usé d’un métaphore pour dire le sort ‘fatidique’ du français de nos jours. Il avait surement cette perspicacité de vision de l’avenir comme dit Ferrat « Le poète a toujours raison. Il voit plus haut que l’horizon et le futur est son royaume… »

  28. Luciebayeul

    dit :

    Je l’ai étudié aussi. Le poème nous a été présenté comme une sorte de carpediem. En le relisant aujourd’hui je vois un homme âgé qui veut ken une jeunette qui le dédaigne. Il dit qu’elle fait la fière et qu’elle s’en mordra les doigts. Si on y réfléchit cela peut aussi paraître pitoyable…

  29. Zaïnab ABDALLAH

    dit :

    « Quand vous serez bien vieille… »

    Ce poème était décidé à Hélène de Surgères, demoiselle d’honneur de la Reine Catherine de Medicis qui a perdu son financé et qui est restée inconsolable. La Reine a demandé à Ronsard, ce grand poète (et membre du mouvement la Pléiade) , de célébrer et d’immortaliser sa jeune belle demoiselle d’honneur. Mais en grand séducteur qu’il était, Ronsard s’est épris de la belle Hélène. Elle était devenue sa muse. Avec une ronie qui n’appartient qu’à lui, il lui a peint ce triste tableau aux couleurs bien sombres. N’était-ce pas une gageure que de vouloir séduire une belle jeune fille en lui peignant sans pitié un tableau de sa future vieillesse ?

    J’ai appris ce poème lorsque j’étais en classe de 5ème et aujourd’hui encore les souvenirs de ce récit devant ma classe (dans mes îles situées dans l’océan Indien) défilent dans les pensées de la mamie que je suis devenue. J’adore.

  30. bosom jacqueline

    dit :

    Monsieur Bordes Henri, votre commentaire de Mai 2020 est celui que j’aurais pu faire. Je suis votre cadette de peu d’années et il est vrai qu’à notre temps scolaire nous avions une vraie éducation littéraire avec des professeurs qui faisaient aimer nos poètes. Je me permets de vous saluer respectueusement.

  31. Hodari

    dit :

    J’adore ce poème ! Ronsard toujours remarquable est pour moi…

  32. bordes henri

    dit :

    Ayant lu les différents commentaires enregistrés. J’ai moi-même, sous la direction de mon prof de Français monsieur Roger Faure au cours complémentaire de Beaulieu-sur-Dordogne dirigé à l’époque par monsieur Jean Salesse, entre 1943 et 1946, pu apprécier toute la valeur de cet enseignant qui savait nous faire aimer la littérature. J’ai appris du Ronsard, ou autres auteurs et à 88 ans je suis en mesure de réciter pas mal de leurs oeuvres. Merci à vous de l’éducation que vous donniez à vos élèves de l’époque.

  33. BARRET Jean Yves

    dit :

    J’ai appris ce poême en 1953, en 4ième de Cours Complementaire qui allait devenir Collège. Je l’ai récité 10 fois, interprêté 20 fois et tendrement murmuré 40 fois. Aujourd’hui, à 81 ans, j’ai un très beau rosier grimpant ; il se nomme Pierre de Ronsard. Ses roses sont si belles qu’elles méritent d’être courtisées, l’espace d’un matin…

  34. MAKAPUSH

    dit :

    Est-ce que c’est une oeuvre lyrique du coup ?

  35. Juan José

    dit :

    Recuerdo este poema cuando lo estudié en clase de francés en el instituto, en España, con 14 años, ahora tengo 66 y aún lo recuerdo de memoria casi completo. Muy bello, como la música del idioma francés.

  36. Lorette PRINCELLE

    dit :

    Moi je dois faire une interview fictive d’un des poèmes du livre « Carpe diem » de Elsa MARPEAU. Je n’ai pas pris beaucoup de temps à trouver un poème et j’ai choisi celui-ci car juste en le lisant j’ai compris beaucoup de choses dans ce poème.

  37. Hélène

    dit :

    Que de fautes d’orthographe dans les commentaires ! !

  38. frozen

    dit :

    1/Comparez le portrait que le poète fait de lui-même à celui qu’il fait d’Hélène dans le premier tercet.

    2/En quoi le dernier tercet éclaire-t-il le sens de tout ce qui précède? Comment interprétez-vous le changement de mode et de temps opéré dans cette strophe?

    3/Expliquez comment le rythme des deux derniers vers permet de mettre en valeur la reprise du motif du carpe diem. Pour Ronsard, que signifie l’expression ici?

  39. wwwwl

    dit :

    Moi, il faut que je récite se poème mais je ne comprends pas le vers 5 « Lors vous n’aurez servante oyant telle nouvelle »

  40. Natsoulis Dimitrios

    dit :

    Salut les enfants et les plus grands

    On vous a fourvoyé
    La fuite du temps avait été bien pensée par mes ancêtres, Héraclite « panta rei » (tout coule) , d’où une science de la physique: la réhologie,. Ce, il y a 2.500 ans ,mais surtout Epicure deux siècles plus tard. Allez donc lire un petit petit condensé, faisant allusion au suivant Horace! Celui-ci, étant un romain d’un empire décadent , il a tronqué l’idée splendide des grecs: http://lapausephilo.fr/wp-content/uploads/2015/11/Carpe-Diem.html
    1.800 ans après, l’aristo- poète Ronsard , a fait de même, dans son poème, dont je me souviens par coeur encore, tout comme une partie de l’histoire de Rome de Titelive, ou de l’Illiade, car apprise aussi par coeur , en classe de poésie, en 1978, dans un collège de pères jésuites, race disparue, s’il en est. La morale de l’histoire est (sans vouloir plagier Jean de la Fontaine, lui-même plagiant honteusement Esope): notre foutue civilisation, soit disant « judéo-chrétienne » a fait semblant d’embrasser une une autre civilisation , qui reste notre véritable berceau, pour en utiliser, exploiter sa sagesse en la tronquant pour ses propres fins!!! Shame on them!!
    Pauvres de nous, ayant oublié nos racines réelles et plus profondes, effacées par la « lumière »? d’une « nouvelle » parole apportée par un sois-disant fils d’un dieu unique, à l’an zéro? Dont le père nous aurait crée à son image? Triste père alors car sa création est, on ne peu plus vilaine!!
    Les grecs avaient anticipé cela, bien avant les juifs, les égyptiens mêmes!! Ils construisaient déjà il y plus de 3.000 ans, dans chaque cité de la Grèce antique, un temple pour : « ton agnoston theon », « le dieu inconnu », par humilité et reconnaissance humble de l’immense limite de leur savoir, alors qu’ils étaient, et de loin, les plus savants de leur époque, leurs anciens dieux les « chtoniens » avaient combattu les « ouraniens » , ces derniers ont été les vainqueurs, il y a des milliers d’années. Mais les grecs ne se son point arrêtés là, ils ont inventé l’agnostisme, avant la lettre, et JAMAIS il n’y eu de guerre de religions en Grèce (bien d’autres certe: du Péloponèse, entre-eux, contre les Perses, pour défendre des idéaux nobles et non-religieux: un peuple s’élévant bien avant l’heure pour défendre sa liberté, son libre penseurisme, bref : la démocratie contre le dictat environnant!!
    Là était bien la seule VRAI révolution de l’histoire, bien avant et au-de là des pseudo françaises ,américaines,….. basées sur des massacres ou des génocides même!! comme cela s’est-il tant de fois , trop de fois, de fois dans le monde, dès après (juste un peu aussi avant) la mort du petit Jésus!!! Pauvre de l’homme, pauvre de ses croyances émanant de sa faiblesse, pauvre de nous qui détruisons même notre propre planète, au nom du dernier dieu, le plus stupide de tout ceux que nous nous sommes inventés: l’argent!!!!

  41. Cyprien Razanamiharo

    dit :

    En 1998, notre prof de français nous a appris ce poème en classe de seconde où j’avais 15 ans, au Lycée d’Ambatofinandrahana au centre de Madagascar. Maintenant mon garçon âgé de 10 ans l’aime bien et m’a demandé de le lui imprimer.

  42. H Bah

    dit :

    Le XVI ème et le XVII français m’ont rendue très amoureuse de la littérature. Ronsard demeure pour moi le chef de file de la Renaissance. J’idolâtre sa poésie et surtout le sonnet pour Hélène que j’ai découvert en classe de terminale. Je trouve qu’il n’y a pas des mots pour qualifier ces personnages légendaires( Ronsard, Du Bellay, Racine, Corneille, Hugo, Voltaire…) Je les respecterai toujours !

  43. jgabryc

    dit :

    Que peut comprendre un enfant de 8 ou 10 ans à ce poème tant il n’est pas pubère? car enfin c’est une sacrée leçon de drague qu’il donne là, vouloir expliquer ce sonnet à des élèves avant l’âge de 14 voire 15 ans revient à faire chanter les sucettes à l’anis par une adolescente qui ne comprend pas ce qu’elle chante. Dans le même ordre d’idée Baudelaire n’est pas accessible avant 16 ou 17 ans, et pour ma part je n’ai goûté la saveur de la Madeleine de Proust qu’après 30 ans.

    Bravo à René et aussi à Michel 2 pour leur excellente analyse

  44. Jenny

    dit :

    I love to read this poem alongside WB Yeats’ (1865-1939) poem
    « When you are old and grey and full of sleep
    And nodding by the fire, take down this book… »

  45. William Richter

    dit :

    Time continues on it’s way. I am touched to see these notes from around the world and see that others will have these words in some recess of their minds, sitting and mending quietly by candlelight, after I’m resting with old Pierre. The antique French with vowels and syllables since abandoned used with such rhythm and flow gave me valued insight into the evolution, meaning and sound of the language.

  46. Alison Organ

    dit :

    Je trouve tous ces commentaires de personnes d’âges et d’origines différents forts intéressants! Ma mère est Irlandaise du nord, elle a 89 ans, elle a appris ce poème à l’école et elle peut toujours le réciter.

  47. Léonide Armel

    dit :

    Bonjour, j’ai 17 ans, je vis à Madagascar. Cette poésie est belle mais difficile à analyser. Elle est bien trop vieille

  48. FLORENCE NICOLAS

    dit :

    Je suis en CM1 et j’apprend ce poème. Il est difficile à apprendre. J’ai du mal mais ces un joli poème.

  49. mamimau

    dit :

    Bonjour,

    J’ai appris ce poème en 1960. Je ne l’ai jamais oublié ! C’est une pure merveille. Le thème du temps qui passe revient dans beaucoup de chansons contemporaines.

  50. elbassir

    dit :

    J’aime lire ces poèmes et P.Ronsard n’est pas remplaçable. Nul ne sera comme lui.

  51. Sibelle DJIHOUAN

    dit :

    Des recherches personnelles sur les types de poésies. Aujourd’hui j’ai découvert celui ci. Pas tellement complexe, je pense… D’abord une déclaration d’amour en sonnet ça fait un boom. C’est à essayer…

  52. Adrien

    dit :

    Bonjour j’ai 17 ans. J’étudie au lycée Lafontaine de Niamey dans le cadre du programme de seconde. Ma prof de français me fait faire des recherches sur ce poème qui touche non seulement le cœur mais aussi l’âme.

  53. Sada sow

    dit :

    C’est ma première année à l’étude de cette poème

  54. Théophile Niyitegeka

    dit :

    Je m’appelle Théophile Niyitegeka, je vis au Rwanda. J’ai aussi appri ce poème lorsque j’étais au cycle superieur à l’Ecole d’Arts de Nyundo en 2009 mais ça reste toujours à ma memoire. Jamais je ne l’oublirai car ça m’a vraiment touché. Il évoque la simplicité de la vie et le besoin d’éviter l’arrogance et rester humble le long de notre vie sur la Terre sachant qu’un jour nous tous mourrons!

  55. cocolabest

    dit :

    Des mots trop compliqués pour moi mais j’aime bien les rimes.

  56. Arnoul Bougoulin

    dit :

    Chers compatriotes,
    Je sous entend qu’apprendre cette merveilleuse poesie qui nous explique, le reel sens du matchisme envers les femmes. C’est la réalité : il faut le voir en face ! Le matchisme nous éduque…

  57. Guito

    dit :

    J’avais appris ce poème en classe de 3ème en 1971 au College 4C, qui est aujourd’hui College Rubert Ferdinand à Port- au – Prince Haïti. 47 ans après je suis retombé sur ce fameux chef d’oeuvre de Ronsard. Je l’ai relu plusieurs fois pour pouvoir le remémoriser.

  58. Soumbill

    dit :

    Très bel poème. Je l’ai récitée depuis ma classe de 1ere. Et je n’ai pas encore oublier. Ronsard m’a beaucoup marqué.

  59. Stéphane GOOSSENS

    dit :

    Au delà des mots, au delà des rimes, c’est la profondeur de l’histoire qu’il faut capter… Trop vrai, trop profond, trop commun, trop fréquent… Combien de femmes de plus de cinquante ans, par dédain parfois, sont passées à côté de l’amour et peuvent aujourd’hui (après avoir trop longtemps papillonné, peut-être) réciter ce chef d’oeuvre tellement il s’applique à elles ? Merci François pour cette découverte !

  60. Christine

    dit :

    Ma mamie de 94 ans vient de me réciter la première strophe apprise il y a bien longtemps et restée en mémoire alors que d’autres souvenirs se sont perdus ! Elle est belle, la force des vers appris par cœur !

  61. Fanya Bacar

    dit :

    J’ai appris ce poème quand j’étais en classe de seconde c’était en 2013 et maintenant je suis en troisième année de communication jusqu’à maintenant j’ai jamais oublié ce poème.

  62. Wouter Raemdonck

    dit :

    Pareil. J’ai 73 ans et je me rappelle le poeme en etant au college St Jean Berchmans à Anvers. Maintenant je vis à Vancouver.

  63. Prudencio Peña López

    dit :

    Je suis un espagnol âgé de 74 ans. J’ai appris par coeur ce poème au collège en 1957..!!!! et je ne l’ai jamais oublié, ce qui montre que Ronsard m’a bien marqué.

  64. lambda guys

    dit :

    Llona, j’ai une analyse entière dessus si tu veux

  65. Ilona

    dit :

    Je dois le préparer pour le bac de français mais je ne trouve aucune analyse à dire dessus. Je ne sais pas par quoi commencer

  66. Duv

    dit :

    Il y a plus poétique chez Ronsard 😉 Ce poème m’amuse plutôt. Il encourage les jeunes filles ou femmes à succomber à son charme de façon plutôt cavalière : ce n’est pas quand elles seront vieilles qu’elles pourront profiter de la vie. Le séducteur n’était pas au mieux de sa forme.

  67. Un mec

    dit :

    Moi, je dois le recopier pour une punition.

  68. Félix Nemi

    dit :

    Je peux tout simplement en parodiant Réné Renan affirmer que les plus grands hommes du progrès sont ceux qui ont pour point de départ le respect profond du passé. Il faut se réferer aux anciens pour pouvoir avancer. Et Ronsard est cette réference en poesie.

  69. FM Sargos

    dit :

    A Esther Lessa : l’inspiration est latine, ce qui n’enlève rien à notre cher Pierre

    A ettaieb : c’est du XVIe 🙂

    A Mohwali : ce vers superbe avait été dénaturé par des jaloux en « Et Rosette a vécu ce que vivent les roses, l’espace d’un matin »

    A Margot : initialement c’est toujours d’Horace

    A Mireille : absolument vrai, la culture classique n’avait rien de pédant… à l’époque, tous les lettrés la connaissaient

    A Michel 2 : bravo, rien à ajouter

    A Michel : Ronsard ne se prenait pas pour son logarithme, mais au moins avait-il le talent pour ce faire. Il y en a beaucoup de plus arrogants actuellement, le talent en moins.

  70. ESTHER LESSA

    dit :

    Bonjour! Ronsard tellement ancien et tellement moderne. Le passage du temps et son conseil: Cueillez la fleur aussitôt! Merveilleuse inspiration!

  71. anet889

    dit :

    Franchement ce poème je l’adore. Il est gravé dans ma tête…

  72. ettaieb

    dit :

    Pierre Ronsard et Antoine Du Bellay tous deux du XVe siècle étudiés au collège des années 50 font partie des auteurs qui m’ont jusqu’à présent le plus marqué .

  73. Amani

    dit :

    Ronsard, un poète que j’honnore. De ses bons poèmes sonores. Poète du siècle. Celui, écouté du ciel.

  74. wahl

    dit :

    Lors vous n’aurez servante oyant telle nouvelle,
    Déjà sous le labeur à demi sommeillant,
    Qui au bruit de Ronsard ne s’aille réveillant,
    Bénissant votre nom de louange immortelle.

    Dans une autre version que j’ai trouvé sur internet, on peut lire « qui au bruit de Ronsard », à la place de « qui au bruit de mon nom », ce qui évite la répétition sans éviter le hiatus. Y-a-t-il deux versions?

  75. Mohwali Awamar

    dit :

    Ronsard est certes des plus grands de la litérature française mais il ne doit pas nous faire oublier les autres, notamment l’auteur du plus beau vers de cette litérature :  » Et rose ,elle a vécu ce que vivent les roses, l’espace d’un matin ».

  76. Dalougou Gyres

    dit :

    Ce fut pour moi un poète inoubliable, un tel devrait connaitre l’eternite…

  77. Abdelwaheb Belhaj

    dit :

    À soixante six ans, soit près de cinquante ans après avoir quitté le lycée (lycée Carnot – Tunis) je garde dans ma mémoire des parties des poèmes des grands poètes français de differentes epoques dont Ronsard que je considère comme l’un des plus talentueux.

  78. BAYANG BELLA VP

    dit :

    On ne le dira jamais assez mais Ronsard a été, demeure et sera pour moi le plus grand des poètes de la littérature française !

  79. Margot Raybould

    dit :

    La même ideé se trouve dans la poésie de Robbie Burns, poète écossais. Il parle de cueillir les roses de la jeunesse au moment que vous aviez le temps.

  80. Liame Tammet

    dit :

    J’ai une antho à faire sur les ages de la vie et ce poeme est parfait !! J’aime bcp ce site aussi.

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