Ma Bohème

Arthur Rimbaud

Je m’en allais, les poings dans mes poches crevées ;
Mon paletot aussi devenait idéal ;
J’allais sous le ciel, Muse ! et j’étais ton féal ;
Oh ! là ! là ! que d’amours splendides j’ai rêvées !

Mon unique culotte avait un large trou.
– Petit-Poucet rêveur, j’égrenais dans ma course
Des rimes. Mon auberge était à la Grande-Ourse.
– Mes étoiles au ciel avaient un doux frou-frou

Et je les écoutais, assis au bord des routes,
Ces bons soirs de septembre où je sentais des gouttes
De rosée à mon front, comme un vin de vigueur ;

Où, rimant au milieu des ombres fantastiques,
Comme des lyres, je tirais les élastiques
De mes souliers blessés, un pied près de mon coeur !

Arthur Rimbaud, Cahier de Douai (1870)

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186 commentaires sur “Ma Bohème”

  1. Lia ❤

    dit :

    Je trouve ce poème vraiment beau, pour le comprendre, il faut l’apprendre et savoir l’interpréter, j’ai 14 ans et j’ai du l’apprendre en 4e. Au début, il ne m’inspirait rien du tout mais au fur et à mesure, j’ai fini par le comprendre, l’apprécier, même l’adorer ! ❤

  2. LOU

    dit :

    C’est très pénible de lire ces commentaires, pour ceux qui ne comprennent pas la poésie, abstenez-vous.

  3. Julie

    dit :

    Son auberge ? C’est une périphrase pour montrer sa pauvreté il ne dort pas vraiment dans une auberge mais a la belle étoile..(sous la grande-ours !)

  4. Camille

    dit :

    Où se trouve l’auberge du poète dans la sonnet « Ma Bohème » ?

  5. chloé B

    dit :

    Je doit étudier ce poème et je ne l’aime pas du tout ! Sinon pour ceux qui trouvent que le poème n’est pas triste et bien même ma prof de français dit qu’il l’est, sinon je suis d’accord avec ceux qui disent que l’auteur n’était pas tout a fait dans son état quand il a écrit.

  6. Antonin

    dit :

    Si vous ne comprenait pas c’est normal un poème ne se lit pas en 1 fois. A l’âge où il l’a écrit il avait 16 ans et il est parti de chez sa mère et il se sent libre donc le poème exprime la joie d’être libre.

  7. Pat

    dit :

    le premier poème que j’ai aimé … en primaire (il y a … 40 ans…), et je rigole bien aujourd’hui en lisant les commentaires!!!

  8. ?

    dit :

    lucas a raison: ce poème est tout à fait compréhensible à ceux qui savent reconnaître la beauté de la poésie.

  9. mailys

    dit :

    On l’apprend en cours je trouve ce poème bien comparé a d’autres.

  10. marie

    dit :

    merci Lucas mais… j’ai toujours pas compris
    ps: je croie pas que Arthur Rimbaud fumer de l’herbe…

  11. lucas

    dit :

    alors pour les personnes qui disent que le poème est triste soit vous êtes aveugle ou bête(désoler mais c est vrai) car ce poème est justement plutôt humoristique et ironique, après pour ceux qui disent que cette poésie est difficile a comprendre et quel n a aucun sens car le poète devait fumer de l herbe, je n ai qu’ une seule chose a vous dire: c est vous qui devez arrêter de fumer puisque ce poème est l un des plus simples que j ai appris.
    bref relisez le bien et peut être que vous comprendrez
    Ps: la dernière ligne du 2ème paragraphe n a absolument rien n a voir avec le faite que la nature est comme sa mère

  12. anonyme

    dit :

    rien compris a ce poeme

  13. bidule

    dit :

    Quels sentiments évoque ce poème ?

  14. Coucou !!

    dit :

    Je dois l’apprendre en cours puis expliquer le sens de ce poème et le message que le poète a voulu faire passer a travers ce poème et J’AI RIEN COMPRIS DU DÉBUT A LA FIN J’AI PAS CAPTÉE UN SEUL MOT !!!!!!!!
    SVP aider moi a comprendre ce poème svvvvvpppp

  15. thuthur

    dit :

    Il faut d’abord chercher les mots compliqués et trouver leur sens

  16. La plus belle

    dit :

    Je suis entièrement d’accord avec Margaux, comme quoi il faut l’etudier attentivement pour comprendre le sens de cet emouvant poème !!

  17. clara

    dit :

    J’ai étudié le poème vite fait et voilà ce que je conclus : Le poète prend la parole pour raconter de ses expériences. Dans le poème, quand il dit :

    « Mon auberge est à la Grande-ourse », on peut dire qu’il vit à la belle étoile.

    « Mes étoiles au ciel avaient un doux frou-frou », j’ai pensé au son du tissu d’une robe d’une mère touché par son enfant.

    « Et je les écoutais, assis au bord des routes », on peut en conclure donc avec la dernière ligne du 2ième paragraphe, que la nature est comme sa mère.

    J’ai conclu aussi que Arthur (le poète) n’est pas triste quand il dit « que d’amours splendides j’ai rêvées! », et qu’il ne se plein pas dans le poème.

    Voili voilu !

  18. nana

    dit :

    j’aime bien ce poème, mais il est trop triste.

  19. jacques

    dit :

    etrange !

  20. Lisa

    dit :

    Une fois que l’on en a compris le sens, ce poème est très significatif pour le lecteur..

  21. margaux

    dit :

    Afin de comprendre ce que le poète à voulut faire passer au travers de son poème, il faut l’étudier; étudier la structure, la vie du poète, le moment où il a écrit, en tirer des conclusions.
    Si vous faites cela, tout d’un coup le poème paraît eaucoup plus censé et beau. 😉

  22. crevette

    dit :

    pareil d’accord avec mon didi ce poème n’a aucun sens je pense que ce poète fumait de l’herbe !! il avait bien raison c’est bon 🙂

  23. dudu

    dit :

    bof il n’a aucun sens il n’est vraiment pas terrible

  24. didi

    dit :

    desolé je comprend vraiment rien

  25. lolo

    dit :

    lol, c’est le seul poeme que j’ai aimé

  26. hihi

    dit :

    trop beau?

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