La tête dans mon poème

Françoise Urban-Menninger

est-ce l’air qui frissonne
ou ma peau qui frémit
seul le vent d’automne
se fait l’écho de mes nuits

la tête dans mon poème
je défais les fils du silence
et tisse sur la page blanche
le linceul de mes rêves

mais seul le vent d’automne
pressent cette amertume
au goût âpre de pomme
qui affleure sur mes lèvres de brume

Françoise Urban-Menninger

Imprimer ce poème

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *