Volontairement

Paul Eluard

Aveugle maladroit, ignorant et léger,
Aujourd’hui pour oublier,
Le mois prochain pour dessiner,
Les coins de rue, les allées à perte de vue.
Je les imite pour m’étendre
Dans une nuit profonde et large de mon âge.

Paul Eluard, Capitale de la douleur, Répétitions, 1926

Imprimer ce poème

1 commentaires sur “Volontairement”

  1. Berthier

    dit :

    Au loin le soleil se couche. Déconcerté parce que ce n’est pas moi.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *