Homme utile

Paul Eluard

Tu ne peux plus travailler. Rêve,
Les yeux ouverts, les mains ouvertes
Dans le désert,
Dans le désert qui joue
Avec les animaux – les inutiles.

Après l’ordre, après le désordre,
Dans les champs plats, les forêts creuses,
Dans la mer lourde et claire,
Un animal passe – et ton rêve
Est bien le rêve du repos.

Paul Eluard, Les animaux et leurs hommes, les hommes et leurs animaux, 1920

Imprimer ce poème

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *