Jeux dangereux

Dominique Blanchemain

Sous le délabrement du ciel
Les arbres couchés

Au pied du promontoire
Les corps évidés

Et les mères qui pleurent

L’océan dans son impatience
N’a que faire de la pitié

Il rage
Il gronde
Il ravage les visages

Et les enfants rejetés dans leur silence

L’océan dans la rumeur
N’a que faire des faiblesses
Il capture
Il viole
Il déchire les cœurs
Et les mères qui pleurent

Dans le bruit des vagues scélérates
Il ne reste que la vie en naufrage

Dominique Blanchemain, 2017

Imprimer ce poème

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *