En mon pays…

Kamal Zerdoumi

En mon pays l’on ne meurt pas
L’océan continue de bercer
la conscience en allée
le corps inerte se souvient
des palmeraies
l’ardeur du soleil
ranime la froideur
de nos rêves
En mon pays l’on ne meurt pas
Les ancêtres ne nous quittent pas
Leur souvenir guide l’absence
de nos pas
et les lieux rebelles au Temps
chassent les écailles
de la rampante vieillesse
En mon pays l’on ne meurt pas
la couleur du ciel et des épices
habille l’âme qui danse
au son des percussions
et de la liesse
populaire
En mon pays l’on ne meurt pas
c’est moi qui vous le dis
dans ce poème conjuration
des deuils maudits

Kamal Zerdoumi, 2021

Imprimer ce poème

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *