L’oiseau irréel

Christine Larrieu

Une Flamme si belle
Dans le ciel est montée…
Un oiseau irréel,
Aux ailes déployées,

Et tel un arc-en-ciel,
Beauté surnaturelle,
Il décrivit, sans fin,
Des volutes, vermeil.

Éclat de cette danse,
Un élan d’espérance,
Comme un feu d’artifice,
Fascinant, féerique.

Bohémienne si belle,
Et toi, âme maudite,
Votre étreinte éternelle,
Dans les cieux fut écrite.

En cette nuit si calme,
Vos yeux, noyés de larmes,
Purent s’unir enfin,
En un accord divin.

En ce clair crépuscule
D’un printemps retrouvé
Comment imaginer,
Sinistre vérité.

Nos cœurs, d’abord crédules,
Ont soudain pris conscience,
Lorsque, dans un murmure,
La Flèche s’est fracassée,

En ce quinzième jour
D’un avril lumineux,

Notre Dame est en feu !

Christine Larrieu, 2019

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1 commentaires sur “L’oiseau irréel”

  1. Sylvain

    dit :

    Beaucoup d’originalité dans ce poème. J’aime beaucoup la métaphore de la flamme qui dessine l’étreinte entre Esméralda et Quasimodo. Très beau…

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