Poupée égrugée

Sybille Rembard

à L…

Depuis qu’elle s’est éteinte
les jours meurent dans le silence
les roses ne fleurissent plus
Chaque minute
Chaque seconde
La valse terrible ne cesse point
Le vide de sa présence
carrousel infernal
enveloppe l’âme de souvenirs
tendres
figés dans la glace du temps
broyés
Demains inconcevables
Silence monstrueux
son Cœur de verre brisé
se noit dans le brouhaha du silence d’elle.
Pluie glaciale à la chaleur du passé

Sybille Rembard, 2020

Imprimer ce poème

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *