À la partie la plus gracieuse

Guillaume Apollinaire

Toi qui regardes sans sourire
Et de face en tournant le dos
Tu me sembles un beau navire
Voiles dehors… et quels dodos
Promet cet édredon de neige
Neige rose de Mézidon !
Å Mars et Vénus, le reverrai-je
Cet édredon de Cupidon ?
Ô gracieuse et callipyge,
Tous les culs sont de la Saint-Jean !
Le tien leur fait vraiment la pige
Déesse aux collines d’argent…
D’argent qui serait de la crème
Et des feuilles de rose aussi…
Aussi, belle croupe je t’aime
Et ta grâce est mon seul souci

Secteur des Hurlus, le 4 août 1915

Guillaume Apollinaire, Poèmes à Lou

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3 commentaires sur “À la partie la plus gracieuse”

  1. Carole

    dit :

    Bravo pour cette réponse, Lauvernay!

  2. garnier michael

    dit :

    Un cul sans voix qui nous laisse bercer de multiple de détour et de lieux insolites vers la grandeurs de formes.soyons au moins sûrs des balancements et des idylles. Le confort de l’âme pour les caresses des semblables…

  3. LAUVERNAY

    dit :

    Parlé cru c’est parlé vrai, un bassin méditerranéen, une négresse autant -hôte, des fesses- Mathieu, un acier Krupp, un sac d’écus un cul-de-sac, sur son séant de bienséance, fais ce que dois, folle de la messe ou molle de la fesse, Kali- pige, arrière- train ou wagon de queue, cul puis don.

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