Claude Monet, Chemin dans les blés à Pourville, 1882
Gravir la dune
les bronches emplies
d’air marin
puis découvrir là-bas
le miroir bleu aux rides
crêtées d’écume
et son argent éblouissant
Descendre vers la plage
s’asseoir sur le sable
être cet infime témoin
de l’harmonie des couleurs
et de la matière
Regarder l’horizon
et rêver de partir
seulement rêver
Rien ne vaut
le voyage immobile
déchiré du cri soudain
de la mouette
kamal Zerdoumi, 2018
Cool
Très parlant, tout à fait ce que je ressens quand je vais à la plage en Bretagne même si ce poème ci vient du Maghreb mais la mer est universelle, la poésie aussi.
Merci à vous chère Ariane, comédienne au prénom mythique.
Bravo monsieur Zerdoumi, c’est toujours avec un grand plaisir que je découvre vos poèmes. Belle journée d’été à vous aussi.
Je n’ai rien compris à la poésie.
Il est beau. Je dois l’apprendre en poésie et je suis content de l’apprendre.
Excellent
Ce poème est très beau, il fait partit des 5 poèmes que je devais choisir pour un devoir
Ce poème est sublime
Poésie très bien et je l’ai appris à l’école.
Très bon poème !
C’est beau.
Il est super!!
Très beau poème. J’ai eu un devoir en français ou on devait choisir un poème. Celui qu’on veut mais pour thème le voyage et j’ai choisi celui-çi et je l’ai appris, recopié et illustré.
Moi, j’aime ce poème.
On avance avec le poète sur cette plage et l’on s’y assoit; c’est très beau !
Belle prose qui sent la liberté!
J’ai particulièrement aimé:
« Regarder l’horizon
et rêver de partir.
être cet infime témoin
de l’harmonie des couleurs. »
De la grâce