Marine

Arthur Rimbaud

Les chars d’argent et de cuivre –
Les proues d’acier et d’argent –
Battent l’écume, –
Soulèvent les souches des ronces.
Les courants de la lande,
Et les ornières immenses du reflux,
Filent circulairement vers l’est,
Vers les piliers de la forêt, –
Vers les fûts de la jetée,
Dont l’angle est heurté par des tourbillons de lumière.

Arthur Rimbaud, Illuminations

Imprimer ce poème

9 commentaires sur “Marine”

  1. Léna Zi

    dit :

    C’est un poème vraiment très enrichissant et intéressant.

  2. nono

    dit :

    C bo

  3. Papi Per

    dit :

    Axel, si tu manges tes crevettes avec de la mayonnaise, tu ne peux pas apprécier Rimbaud !

  4. Bacchus le sang

    dit :

    Inutile d’être aussi méprisant quant aux lacunes culturelles de certains s’il vous plaît. Tout le monde n’a pas eu la chance d’être sensibilisé à la poésie de Rimbaud…

  5. Tim Escalatore

    dit :

    Je pense que Rimbaud est à la poésie, ce que Ronaldo est au foot, c’est à dire le GOAT.

  6. Axel

    dit :

    Ca me fait penser aux fruits de mer! Notamment les crevettes à la mayonaise

  7. delevalleux

    dit :

    J’adore ce poeme, il me fait penser à mes vacances à Noirmoutier XD

  8. Sylvain FOULQUIER

    dit :

    Non, ce poème n’est pas « super nul » (sauf aux yeux d’un individu inculte) : c’est au contraire un des plus audacieux et un des plus avant-gardistes des « Illuminations « . Écrit en vers libres, il développe une sorte d’hallucination, qui consiste en la juxtaposition de la lande et de la mer : la forêt et la jetée finissent par être confondues dans une seule analogie dont le dernier vers (« dont l’angle est heurté par des tourbillons de lumière « ) souligne le caractère à la fois surréel et solaire. Ce poème est éblouissant, même si « Voyelles » reste pour moi le chef-d’oeuvre absolu de Rimbaud.

  9. clacla

    dit :

    Super nul

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *