Poème de la Plus Haute Tour

Jean-Pierre Villebramar

à M…
à Hissa Hilal
« qu’il vienne, qu’il vienne,
le temps dont on s’éprenne
»
Arthur Rimbaud

Je chante de ma Haute Tour,
De la vie je dis joies et peines,
Quand demain renaîtra le jour
Vous remémorez mon poème.

Partant pour un autre séjour,
De l’amour ai eu grandes peines,
Chanson de la Plus Haute Tour,
Garde en mémoire ce poème.

Terre, ma Terre, soeur sereine,
Ô Terre, Ô ma Terre apaisée,
Ouverte à toutes joies et peines,
Qu’en ton sein vive mon poème.

Naissent et meurent dans tes villes,
Naissent et meurent en tes vallées,
Dans tes plaines naissent et meurent
Des frères et des soeurs aimés.

Partant, j’attriste ceux qui m’aiment,
Mais s’efface l’onde sur l’eau.
De moi ne gardez nulle peine
Si en vous revit mon poème.

Ô Terre, Terre, ma soeur grise,
Dis à la Lune de pleurer,
Mais ne te soucie pas des larmes
Si mon poème as su garder.

Et toi, amie, venue si tard,
Amie, amie que tant aimai,
Afin que de moi te souviennes,
Qu’en ton coeur vive mon poème.

Villebramar, 2017

Imprimer ce poème

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *