Miss Ellen, versez-moi le Thé
Dans la belle tasse chinoise,
Où des poissons d’or cherchent noise
Au monstre rose épouvanté.
J’aime la folle cruauté
Des chimères qu’on apprivoise :
Miss Ellen, versez-moi le Thé
Dans la belle tasse chinoise.
Là, sous un ciel rouge irrité,
Une dame fière et sournoise
Montre en ses longs yeux de turquoise
L’extase et la naïveté :
Miss Ellen, versez-moi le Thé.
Théodore de Banville
Venez sur mes genoux, Miss Ellen, déguster ce thé…
Ce poème est magnifique !
Je l’avais retenue
sans l’avoir jamais apprise,
lorsque j’étais enfant.
Je ne l’ai pas oubliée.
J’aurai bientôt
quatre vingts ans.
C’est une bellle poesie felicitations de tout mon coeur
et merci beaucoup