Les Pierres saillantes (I) : Automotion

Thibault Desbordes

Oh ! La rumeur de la cendre
Ne me parviens pas sans le sens ;
Le poison abstraction
Méprise le VAKOG,
Curare de substitution,
Automation
Automotion
De la vie, du chœur de l’ennui
De l’écrit, de la peur et de la clé des cris,
Quoi ?
Froide nauséeuse, feuille déjà verte,
Repoussant les rejets d’âmes
Déjection
Nous sommes les scatophiles
De nos écrits sans fil.

Couleurs complémentaires
Après la chimère
Épuisée.
Baignés dans un air morbide
Et nos sourires sont sordides,
Nos esprits sont morts
Et la mort a tort,
La liqueur attend
L’écoulement de sa glaire
L’écœurement de son temps.
L’érection de ses ouailles
La pestilence du vent.

Thibault Desbordes

Imprimer ce poème

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *