Adieu à l’enfance

Ondine Valmore

Adieu mes jours enfants, paradis éphémère !
Fleur que brûle déjà le regard du soleil,
Source dormeuse où rit une douce chimère,
Adieu ! L’aurore fuit. C’est l’instant du réveil !

J’ai cherché vainement à retenir tes ailes
Sur mon coeur qui battait, disant :  » Voici le jour ! « 
J’ai cherché vainement parmi mes jeux fidèles
A prolonger mon sort dans ton calme séjour ;

L’heure est sonnée, adieu mon printemps, fleur sauvage ;
Demain tant de bonheur sera le souvenir.
Adieu ! Voici l’été ; je redoute l’orage ;
Midi porte l’éclair, et midi va venir.

Ondine Valmore

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11 commentaires sur “Adieu à l’enfance”

  1. Eric Cottalorda

    dit :

    Quelqu’un m’expliquera-t-il le commentaire dudit sta Line ? Le rapport avec hitler et l’enfance perdu m’échappe quelque peu.

  2. sta line

    dit :

    Ce poème représente parfaitement le troisième Reich d’Hitler.

  3. Nathan Sellas

    dit :

    Tout bonnement splendide. Ce poème nous montre que l’enfance ne dure qu’un temps. Juste… splendide. Je frissonne

  4. Ducoinx

    dit :

    Bravo ! Je l’ai appris au collège.

  5. Sandrine.

    dit :

    Magnifique ! Ondine Valmore décrit merveilleusement bien l’enfance éphémère, que l’on essaie de retenir et qui file très vite malgré les tentatives de la retenir… avec l’effroi que l’on peut ressentir de rentrer dans l’age adulte… Très beau !

  6. Herman lokwa desire

    dit :

    Trop bien! En même temps c’est difficile pour les enfants.

  7. claine

    dit :

    C’est très joli, mais si un jeune enfant lit ça il ne va pas comprendre.

  8. roux

    dit :

    Quand est sorti ce poème ?

  9. JEAN MICHEL DU 13

    dit :

    Très très jolie…

  10. nanousamba

    dit :

    quand est sortie ce poème ?

  11. Lou comb

    dit :

    C’est joli !

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