Chanson d’automne

Paul Verlaine

Les sanglots longs
Des violons
De l’automne
Blessent mon coeur
D’une langueur
Monotone.

Tout suffocant
Et blême, quand
Sonne l’heure,
Je me souviens
Des jours anciens
Et je pleure

Et je m’en vais
Au vent mauvais
Qui m’emporte
Deçà, delà,
Pareil à la
Feuille morte.

Paul Verlaine, Poèmes saturniens

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112 commentaires sur “Chanson d’automne”

  1. Marie

    dit :

    Ce poème est le seul dont je me souvienne entièrement depuis plus de soixante ans. Malgré sa jeunesse Verlaine reussit à sublimer les affres du grand âge. Qu’en dirait un cardiologue ?

  2. Laurent Bocher

    dit :

    Tes sanglots longs n’y pourront rien changer.

  3. Zigbule

    dit :

    Sacré Verlaine, il a tout copié sur Gainsbourg, « je suis venu te dire que je m’en vais » à moins que ça ne soit l’inverse (hé hé).

    Blague à part, j’adore Verlaine et son poème et j’adore Gainsbourg et particulièrement cette chanson.

  4. eli

    dit :

    Merci pour ce magnifique poème, j’adore. Et puis je suis en train de l’apprendre à l’école. Je suis en cm2.

  5. Sax Power

    dit :

    A ceux qui disent que Verlaine a écrit ce texte après de dures épreuves de la vie ou en prison, que nenni ! Il l’a écrit dans sa jeunesse puisqu’il apparaît dans Poèmes Saturniens, son premier recueil publié à 24 ans, alors qu’il n’avait pour ainsi dire rien connu de la vie. Quant à son surnom/anagramme « Pauvre Lelian » (sans « e »), il l’utilise dans son livre Les poètes Maudits, où il présente des poètes inconnus- dont Rimbaud – et dans la deuxième édition duquel il se présente lui-même sans vraiment le dire, d’où ce subterfuge que les lecteurs, les plus avisés démasqueraient facilement. Quant à Chanson d’automne, c’est une merveille de simplicité, où le génie musical le dispute à la profondeur des émotions exprimées. Une véritable réponse parfaite à la difficile question : « Qu’est-ce que la poésie ? ». Extrait du même recueil, je recommande le sonnet Mon rêve familier, autre grand chef d’oeuvre de Verlaine, qui avait donc écrit 2 de ses tout meilleurs textes dès son premier recueil.

  6. Sergueï

    dit :

    Ce poème est parmi ceux qu’elle aime le plus. Elle est partie pour un très long voyage. Je la rejoins — doucement — en fredonnant ce poème qui me parle des beaux jours, qu’on s’aimera toujours.

  7. ENGER

    dit :

    Pas difficile à apprendre 🙂 merci et je la recommande

  8. Bachir

    dit :

    C’est beau…

  9. EtoileRouge666

    dit :

    Je ne saurais trouver les mots pour définir un poème d’une aussi belle beauté que celui de la chanson d’automne de Verlaine, voici un trésor de la langue française.

  10. Leclercq

    dit :

    Magnifique

  11. Kibboutz

    dit :

    Franchement j’aime trop ce poème. Il est impressionnant et étonnant.

  12. 06.06.1944

    dit :

    Et oui !

  13. Nathacha Colomb

    dit :

    Ce poème est vraiment magnifique !

  14. ABF

    dit :

    Le poème de Verlaine mis en musique par Charles Trenet est une merveille. A découvrir absolument par ceux qui ne connaissent pas. L’orchestation de 1941 est la meilleure avec un passage au saxophone sublime.

  15. Lohier

    dit :

    J’aime les poèmes que l’on apprenait dans les années 50

  16. C’est

    dit :

    C’est nul

  17. LEBAS

    dit :

    Je l’avais dans la tête ce matin, tellement beau en cette saison d’automne.

  18. Omar

    dit :

    Merci Mr Verlaine. Puis je demander que l’on récite ce poème, lorsque je partirais comme une feuille morte.

  19. GUY delbarre

    dit :

    Memor fui dierum antiquorum ; psaume 143 « souviens toi des jours anciens ». Gainsbourg aussi… je suis venu te dire…

  20. Trost

    dit :

    Malou. Les termes du poème n’avaient pas de sens caché pour les résistants. Mais le fait de le diffuser indiquait l’iminence du jour j.

  21. Tristan Le Corre

    dit :

    J’adore Verlaine.

  22. Joseh staline

    dit :

    Ce poème et très beau…

  23. Martin Eau

    dit :

    Je n’avais que 11 ans lorsque ce poème me fut donné à apprendre. Ce fut il y à déjà 7 ans et pourtant j’en frémie encore. De nombreuses émotions, plus indescriptible les unes que les autres me traversent à chaque écoute ou relecture de ce chef-d’œuvre. Merci à vous Monsieur Verlaine pour nous avoir offert ce bijou de la langue Française.

  24. Josue Manigat

    dit :

    Un air frais derriere un bureau trop chargé!

  25. Miss chou

    dit :

    J’ai trop aimé le poème. Ca m’a émerveillé d’un coup.

  26. Roidesrois

    dit :

    Je l’ai appris a l’école en CM2… Je m’en souviens encore, pourtant c’était il y a 40 ans… Je l’ai dédié à mon oncle défunt…

  27. CHRISTIAN HURE

    dit :

    J’ai appris ce poème en primaire et depuis quelques jours il me trotte dans la tête. Je suis à l’automne de ma vie même si je pensée avoir encore un peu de potentiel, j’aimerais qu’il soit récité à ma fin.

  28. Anne

    dit :

    Ce poème me touche au plus profond de mon âme. Je l’aime tendrement et avec acceptance de la petitesse de l’esprit humain qui cherche désespérément à prendre possession de la vie d’artiste. Qu’un pas nous sépare de cette douce mélodie d’automne. Merci à toi qui lis ces quelques mots qui sortent de ma pensée et se posent sur les touches de mon clavier d’ordinateur. A la revoyure

  29. Utilisateur de Google

    dit :

    J’ai déjà appris ce poème et il est magnifique ! Je mets 5 étoiles ⛤⛤⛤⛤⛤ !

  30. Johan

    dit :

    Quel bijoux, une merveille, tous mes honneurs !

  31. Yohann.Dib

    dit :

    Je n’ai que 14 ans mais ce poème est extraordinaire !

  32. KODJIBAYE MIANGARKOH

    dit :

    Les mots de ce poème pouvaient même réveiller un mort. Waouuh!!!

  33. shiraz

    dit :

    Je regardais un lecteur pour lire ce texte de poésie afin de le mémoriser jusqu’à ce que je trouve ce site. Merci infiniment

  34. Jean KUBLER écrivain, Editions JKDC

    dit :

    Verlaine fut ce qu’il fut, n’en reste pas moins ce chef-d’oeuvre d’une beauté simple et magistrale. C’est mon poème de référence.

  35. Léa Miranda

    dit :

    Ce poème est vraiment magnifique ! Je l’adore !

  36. Enzo

    dit :

    Je dois l’apprendre par cœur pour l’école

  37. JPC

    dit :

    L’expression éloquente de l’ultime voyage, enrobée d’un précieux et soyeux écrin de pudeur, n’aurais su se faire entendre d’un ame impure par manque de délicatesse. Si ange sur terre ? As tu enfin la paix, aux cieux, Monsieur…

  38. Aita

    dit :

    Très bien, très jolie

  39. Hat

    dit :

    C est la musique de Verlaine.

  40. lulu et dodo

    dit :

    Super poème moi je trouve

  41. Rogene

    dit :

    Ce qui me navre le plus c’est l’orthographe des commentaires : Édouard écrit « l’appelle » au lieu de « l’appel ». Un peu plus loin, on lit « Verlaine vécu «  au lieu de « Verlaine vécut « etc… Dans un espace de poésie, c’est tout de même un peu olé olé !

  42. Nico

    dit :

    @édouard : Tu n’as sûrement pas fait exprès mais c’est en juin 44 et non 45.
    En tout cas, moi, même au petit haut de mes 33 ans, j’ai « dû » apprendre ce poème par cœur 🙂

  43. Jeanne Aliénor

    dit :

    Super poésie, je l’aime bien

  44. Regine

    dit :

    Je suis brésilienne, j‘ai 76 ans et j‘ai dû apprendre ce poème par coeur à l‘école. Je ne l‘ai jamais oublié!

  45. édouard

    dit :

    Ce poème n’a pas été l’appelle à la résistance mais le signal fait à l’un des principaux réseau de résistants juste avant le débarquement de 1945. Le général De Gaulle a modifié le poème originale en remplacent le mot « blesse » par « berce ». Cette version du poème est restée mais Verlaine avait bien écrit « blesse » et non  » berce ».

  46. raphael

    dit :

    Super poème, surtout quand nous devons l’apprendre.

  47. Jaffré

    dit :

    Super bien

  48. Joel M. Fauvin

    dit :

    La mémoire est une page du passé pour mieux comprendre le présent et préparer l’avenir !

  49. sylvain

    dit :

    Saviez-vous que ce poéme a marqué l’Histoire avec un grand H car ce poéme a été l’appel à la résistance pendant la 2éme guerre mondiale.

  50. HommeDantesque

    dit :

    « Comme dit si bien Verlaine au vent mauvais, je suis venu te dire que je m’en vais. », Serge Gainsbourg.

  51. Gilbert

    dit :

    C’est l’éloge et le règne funeste des poètes Maudits du XIXième siècle. Paul Verlaine en est le maître et Alan Edgar Poe son alter ego.

  52. Lola

    dit :

    Qui m’expliquera les vers:
    « Tout suffoquant
    Et blême quand
    Sonne l’heure… »
    Merci

  53. Bernard

    dit :

    Brassens aussi l’a magnifiquement chanté dans son CD « Georges Brassens chante les chansons de sa jeunesse »

  54. Michel

    dit :

    Pour répondre au commentaire de Anonyme du 20 novembre 2019, un truc pour faciliter la mémorisation du texte : l’apprendre en le chantant, par exemple sur l’air de Yves Montand « Les feuilles mortes se ramassent à la pelle … ». Il faut simplement adapter l’air pour le dernier couplet. C’est un poème magnifique.

  55. Anonyme

    dit :

    Je trouve que ce poème est magnifique, le seul problème c’est que je n’arrive pas à le retenir. Si quelqu’un pourrait-il me donner des conseils. Merci beaucoup.

  56. clara

    dit :

    C’est magnifique… Verlaine est mon poète préféré

  57. Lola Barthélémy

    dit :

    Cette poésie marque l’histoire 😀

  58. dreams

    dit :

    Magnifique !

  59. Audouy

    dit :

    Cette poésie est très belle et facile à retenir… J’adore

  60. Yorlane

    dit :

    « Pas mal ! » !!! Ce commentaire succinct me fait sursauter…

    Merveilleux ! convient mieux.

  61. fremaux louane

    dit :

    Je trouve que ce poème est vraiment pas mal !

  62. Kerloc’h Jean-Luc

    dit :

    Un poème aussi musical, c’est évidemment du pain béni pour un compositeur. Trenet et Ferré, entre autres, l’ont mis en musique et chanté. Leurs mélodies se valent, mais la version de Ferré, avec son arrangement plus intimiste, convient mieux, selon moi, à l’atmosphère du poème, que l’accompagnement bigband de la version Trenet. Et puis, l’interprétation de Léo Ferré, sur l’enregistrement original, est un modèle de retenue et d’expressivité. Un reproche à faire à l’un comme à l’autre : Ils ont tous deux commis la même « trahison » envers le texte de Verlaine, chantant « Deci, delà » au lieu de « Deçà, delà »… Comme si Ferré, admirateur de Trenet, avait gardé dans l’oreille la version de son illustre devancier. Qui sait?

  63. GISELLE

    dit :

    Même si je suis brésilien, je suis tombé amoureux de cette poésie quand j’ai vu le film « D », il y a des années… dans la voix de Churchill. Merci Paul Verlaine.

  64. Alain Stéphan

    dit :

    Aline, il est bon de citer ses sources et recopier wikipedia à l’article « Paul Verlaine » n’est pas très honnête pour la première partie de votre texte. Pour votre dernier paragraphe, copier un texte d’internet, ce n’est guère plus honnête.

  65. Alain Stéphan

    dit :

    Bonjour à tous.

    Déjà pour répondre à Jacques Déthune, c’est parce qu’il était connu de beaucoup de monde qu’il a été utilisé par la radio des Français Libres de Londres pour communiquer avec l’ensemble des réseaux de résistance lors du débarquement et non par les américains qui n’ont jamais utilisé ce canal pour communiquer avec la Résistance dont ils se foutaient d’ailleurs pas mal.

    Pour Aline, vous édulcorez la vie de « Pauvre Leliane » (ou Pauvre Laine selon d’autres version – anagramme de Paul Verlaine -) ainsi qu’il se nommait. Ce poème a été écrit en prison quand il fut emprisonné à Bruxelles en 1873 (non en 1885 à Vouziers ainsi que vous l’écrivez ) pour avoir tiré au pistolet sur son amant Arthur Rimbaud avec qui il avait vécu une aventure passionnelle à Londres .
    Paul Verlaine a été marié avec Mathilde Mauté dont il a eu un fils.

    Durant La Commune, il sera garde nationale et de ce fait participera à La Commune de Paris. C’est d’ailleurs durant cette période qu’il recueillera Arthur Rimbaud qui fuyait sa famille et se liera à lui . Pour échapper à la répression qui frappe les Communards, il partira avec Rimbaud pour vivre leurs amours tumultueux homosexuels.

  66. Bernatd

    dit :

    Merci… Aline pour les commentaires sur la vie difficile de Paul Verlaine je comprends mieux son magnifique poème merci.

  67. Amou

    dit :

    Ne mélangeons pas les genres Verlaine a fait du Verlaine et Gainsbourg à fait du Gainsbourg. Cet éternel poème est sublimé car il coule dans nos veines, on le sent et le respire. Il est simple avec des mots simples mais en composant plusieurs fois cette naturelle simplicité donne toute sa magnificence à ce poème. Cela me fait penser au poème « à une mendiante rousse ».

  68. alain vanwynsberghe

    dit :

    Je suis né à Lille le 22 mai 1953. J’ai appris ce magnifique poéme de Paul Verlaine durant les années 1960. Malgré des problémes neurologiques, ce poème est ressorti de ma mémoire dans mon sommeil. Je l’ai récité entièrement à mon épouse au matin. La mémoire est très compliquée, mais au delà de ce souvenir, j’ai toute de suite fait la relation avec la chanson de Serge Gainsbourg « Je suis venu te dire que je m’en vais ». Quel génie ce Monsieur. Ce n’est pas une reprise qu’il a fait, mais de choisir des mots qui l’ont interpelé, et de les introduire dans son texte. D’autres ont également interprété cette poesie, mais en changeant « blessé » par bercé ».

  69. albert cassip

    dit :

    J’ai adoré. Merci dieu d’avoir mis au monde Paul Verlaine

  70. piko

    dit :

    « blessent mon cœur » est tellement plus en phase avec la tonalité du poème… comment peut-on penser que Verlaine ait pu écrire bercent mon cœur ?

  71. loka

    dit :

    Cool

  72. Galiå Bvt

    dit :

    Ce poème me fait penser à un parc, avec une table de pic nic ou on peut y faire ses devoirs ou travailler calmement. Un indice y est peut-être caché? Mais sauras-tu trouver le bon endroit?
    Bonne chance Mr Bretagne…

  73. Beaume Yvonne

    dit :

    Je constate que je ne suis pas la seule à avoir appris : « les sanglots longs des violons bercent mon coeur » et non « blessent » mon coeur. Il est vrai que la lecture complète du poème s’accorde mieux avec blessent, de même que le côté sombre de Verlaine. Mais bercent mon coeur c’était tellement plus joli pour les enfants que nous étions !

  74. Ramo

    dit :

    C’est trop bien, merci Verlaine!

  75. Kenny le thug

    dit :

    J’adore ce poème!

  76. ALINE

    dit :

    Verlaine comme beaucoup d’écrivains de l’époque était un grand alcoolique, et dans ses crises éthyliques, il frappait sa mère.
    Conscient, dans ces moments là , il se souvient du mal qu’il faisait, à sa pauvre mère…….Paul Verlaine enfant difficile mais brillant, a vécu une vie tumultueuse et violente. , après le décès du père en décembre 1865, Il vécu chez sa mère avec laquelle il entretiendra une relation de proximité et de violence toute sa vie. Paul Verlaine est aussi très proche de sa chère cousine Élisa, orpheline recueillie dès 1836 et élevée par les Verlaine avec leur fils : il souhaitait secrètement l’épouser, mais elle se marie en 1861 avec un entrepreneur aisé (il possède une sucrerie dans le Nord) ce qui permettra à Élisa de l’aider à faire paraître son premier recueil (Poèmes saturniens, 1866). La mort en couches en 1867 de celle dont il restait amoureux le fait basculer un peu plus dans l’excès d’alcool qui le rend violent : il tente même plusieurs fois de tuer sa mère.Son alcoolisme entraîne des crises de violence répétées. Il est emprisonné à Vouziers, du 13 avril au 13 mai 1885, pour avoir tenté une nouvelle fois d’étrangler sa mère, avec laquelle il vit toujours (elle mourra le 21 janvier 1886). Longue déchéance, sa fin de vie est quasiment celle d’un clochard, hantant cafés et hôpitaux et condamné à des amours « misérables »27. Soutenu par de rares subsides publics ou privés, il donne quelques conférences. Il ne produit plus guère que des textes d’occasion, dont des poèmes érotiques, voire pornographiques. Souffrant de diabète, d’ulcères et de syphilis28, il meurt d’une pneumonie aiguë le 8 janvier 1896, à 51 ans, au 39 rue Descartes, dans le Ve arrondissement de Paris29. Ses obsèques ont lieu le 10 janvier 1896 en l’église Saint-Étienne-du-Mont. Il est inhumé au cimetière des Batignolles à Paris, dans la 20e division, zone qui se trouve actuellement en dessous du boulevard périphérique. En 1989, sa tombe a été transférée dans la 11e division, en première ligne du rond-point central30.

    En totale rupture avec la morale convenue de son temps, Paul Verlaine apparaît comme une figure emblématique du poète maudit, aux côtés d’Arthur Rimbaud qu’il a fait connaître malgré leur rupture.Son alcoolisme entraîne des crises de violence répétées. Il est emprisonné à Vouziers, du 13 avril au 13 mai 1885, pour avoir tenté une nouvelle fois d’étrangler sa mère, avec laquelle il vit toujours (elle mourra le 21 janvier 1886). Longue déchéance, sa fin de vie est quasiment celle d’un clochard, hantant cafés et hôpitaux et condamné à des amours « misérables »27. Soutenu par de rares subsides publics ou privés, il donne quelques conférences. Il ne produit plus guère que des textes d’occasion, dont des poèmes érotiques, voire pornographiques. Souffrant de diabète, d’ulcères et de syphilis28, il meurt d’une pneumonie aiguë le 8 janvier 1896, à 51 ans, au 39 rue Descartes, dans le Ve arrondissement de Paris29. Ses obsèques ont lieu le 10 janvier 1896 en l’église Saint-Étienne-du-Mont. Il est inhumé au cimetière des Batignolles à Paris, dans la 20e division, zone qui se trouve actuellement en dessous du boulevard périphérique. En 1989, sa tombe a été transférée dans la 11e division, en première ligne du rond-point central30.

    En totale rupture avec la morale convenue de son temps, Paul Verlaine apparaît comme une figure emblématique du poète maudit, aux côtés d’Arthur Rimbaud qu’il a fait connaître malgré leur rupture. Paul Verlaine, poète bisexuel, aborde dans son œuvre les amours hétérosexuelles comme homosexuelles
    C’est dans un état de clochard, usé, plein de remords pour ses violences et sa déchéance, qu’il écrira « les violons de l’automne blessent mon coeur d’une langueur monotone…..Brisé par les remords, le chagrin et le désespoir de ses actions passées, il y repense et les souvenirs douloureux affluent dans sa mémoire, d’où ces vagues de douleurs et de repentir, qui lui ont inspiré ce poème …état de son âme repentante et douloureuse…..Poème image remord cuisant de son passé dépravé……

  77. Carla

    dit :

    On peut aimer ou pas, mais Verlaine ne mérite certainement pas un « pas mal » ! 

  78. Helga

    dit :

    Lisez « Des inconnues », Patrick Modiano, Page 79. Il y en a cité.

  79. Roger Girard-Carrabin

    dit :

    Il me semble avoir appris :
    les sanglots BERCENT et non BLESSENT !
    d’accord pour le message du débarquement, mais il semblerait
    que l’on ne retienne maintenant que la deuxième « version »,
    qu’en pensez-vous ?

  80. Nives W. Dawood

    dit :

    Est-ce que c’etait la premiere ou la derniere strophe qui a servit de signal pour le debarquement de D Day? j’ai vu le film de D Day, extraordinaire! et le poeme! un des plus beaux de la litterature francaise a mon humble avis. On ne peut le declamer sans avoir la gorge serree et le souffle coupe par l’emotion.

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