Le Départ

Guillaume Apollinaire

Et leurs visages étaient pâles
Et leurs sanglots s’étaient brisés

Comme la neige aux purs pétales
Ou bien tes mains sur mes baisers
Tombaient les feuilles automnales

Guillaume Apollinaire, Calligrammes, Poèmes de la paix et de la guerre (1913-1916)

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5 commentaires sur “Le Départ”

  1. Mulhouse van Houten

    dit :

    @ Joseph : J’aime que chacun à sa propre idée de chaque poème, mais il faut vraiment dire qu’Apollinaire état bien trop créatif et exceptionnel pour jamais voir la vie comme « médiocre ».

  2. Wejden

    dit :

    Je trouve que c’est un très beau poème mais pas travaillé

  3. lubin

    dit :

    Ce poème est cool mais Gigi là il ne s’est pas pris la tète

  4. Sylvain FOULQUIER

    dit :

    Joseph le sens de ce poème semble vous avoir échappé : en réalité il est question des adieux des amants avant le départ de l’homme pour la guerre.

  5. joseph

    dit :

    Le poète décrit ici la médiocrité de la vie. Les vocables ‘pâle’ et ‘automnale’ viennent à juste titre étayer cette situation terne de la vie décrite par le poète. Aussi l’utilisation de l’imparfait comme temps dominant de ce poème atteste t-il véritablement que la scène décrite ici se prolonge dans le temps.

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