Les Coquillages

Paul Verlaine

Chaque coquillage incrusté
Dans la grotte où nous nous aimâmes
A sa particularité

L’un a la pourpre de nos âmes
Dérobée au sang de nos cœurs
Quand je brûle et que tu t’enflammes ;

Cet autre affecte tes langueurs
Et tes pâleurs alors que, lasse,
Tu m’en veux de mes yeux moqueurs ;

Celui-ci contrefait la grâce
De ton oreille, et celui-là
Ta nuque rose, courte et grasse ;

Mais un, entre autres, me troubla.

Paul Verlaine, Fêtes galantes

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3 commentaires sur “Les Coquillages”

  1. Vincent Robert

    dit :

    Victor Hugo a commenté ce poème en disant à Verlaine : “le dernier vers est un bijou”

  2. W

    dit :

    Pareille

  3. stanislas

    dit :

    Je ne sais pas comment l’illustrer (devoir de français)

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