Le sommeil du mandarin

Guy de Maupassant

Sur sa table de nacre au reflet argenté,
La lune souriait aux tours de porcelaine,
Et trois dames causant au milieu de la plaine
Jetaient comme cet astre une étrange clarté.

Et tandis que le vent soufflait au loin sa plainte,
Mollement étendu sur des tapis soyeux,
Sous les rayons fleuris de sa lanterne peinte
Le mandarin Von-Thang avait fermé les yeux.

Pendant qu’il regardait tranquillement la flamme
Qui versait du plafond ses filets de couleur,
Un songe était venu voltiger sur son âme,
Comme un oiseau de pourpre au-dessus d’une fleur.

Paris, 1872

Guy de Maupassant, Poésie Diverses

Imprimer ce poème

8 commentaires sur “Le sommeil du mandarin”

  1. Sacha

    dit :

    Bonsoir , je n’ai pas trop compris ce que ce poème veut dire.

  2. Nouha

    dit :

    Question urgente, de qui rêve et il rêve de quoi ?
    2. Que pouvez-vous dire des types de rime et du schéma de rimes ?
    3. Quel et le champ lexical ?
    4. Quel atmosphère dégage dans se poème ?
    8. Comment Maupassant réinvente-t-il le monde dans ce poème ? Justifiez votre réponse.

  3. Poussin

    dit :

    J’ai bien aimé ce poème mais je trouve qu’il est un peu répétitif

  4. Alain

    dit :

    Dont il était issu, en soi…

  5. Capufav

    dit :

    Mais que veut dire ce poème ?

  6. Lili

    dit :

    Moi j’adore

  7. sosolulu16

    dit :

    Ce poème vient du recueil Poèsies diverses (1872)

  8. colombat

    dit :

    bonjour,
    je trouve ce poème superbe, j’ai essayé de trouver le recueil dont il était issu, mais je ne l’ai pas trouvé.. pourriez vous me donner la référence exacte?
    merci!

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *