L’étoile a pleuré rose au cœur de tes oreilles,
L’infini roulé blanc de ta nuque à tes reins
La mer a perlé rousse à tes mammes vermeilles
Et l’Homme saigné noir à ton flanc souverain.
Arthur Rimbaud, 1871
L’étoile a pleuré rose au cœur de tes oreilles,
L’infini roulé blanc de ta nuque à tes reins
La mer a perlé rousse à tes mammes vermeilles
Et l’Homme saigné noir à ton flanc souverain.
Arthur Rimbaud, 1871
Qui vous dit qu’il parle d’une femme ? Pour moi c’est un poème qui parle d’actes sexuels avec Verlaine.
C’est à la suite de « voyelles » (corps féminin) que ce quatrain décrit le corps de la femme qui est avec un homme… à son flanc… mais ce poème a une clé ! Etiemble est passé à côté, le pauvre !
Vous plairait-il t’entendre une version de ce poème mis en musique et chanté ?
Ce poème m’est entré dans la tête à 17 ans et n’en est plus jamais ressorti..
Ce poème comme Marie d’Apollinaire a été mis en musique par Léo Ferré.
L’étoile a pleuré rose à ton flanc souverain
La Femme, ou la Terre?
Il est cool
L’adverbisation de la métaphore rappelle la volupté du papillon pédant aux ailes de soie.
L’intime et le sublime. Sacralisation de l’amour comme un rite barbare où le divin se mêle à l’extase et l’homme se perd.
Je pense qu’il y a dans ce poème l’expression de la souveraineté de la Femme.
Magnifique poème, très court mais qui exprime tout un tas de choses dans l’implicite. Les alexandrins ajoutent de la noblesse aux mots de Rimbaud.