Maraudage nocturne

Francis Etienne Sicard

Pas
nus
et
décharnés,
ou
aubes voilées de masques,
l’étoile
s’ouvre
comme un rayon d’argent,
pavoisée,
fluide
et boisée.

Qui connaît
l’heure
où le ciel
s’enflammera
de perles,
ou
celle,
plus précieuse encore,
où l’orbe
se fondra
dans des siècles
écourtés
par l’ardoise
de fer ?

L’écriture
est
un art
de savants
et de prêtres
que l’horloge
entrecoupe
d’une coupe
en cristal.

Je n’ai que peu
de temps,
peu de mots
et peu d’âme
pour vous offrir,
en un souffle,
un baiser
de ma science.

Francis Etienne Sicard, 2010

Imprimer ce poème

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *