La Jeunesse

Louise Ackermann

Prodigue de trésors et d’ivresse idolâtre,
La Jeunesse a toujours fait comme Cléopâtre :
Un pur et simple vin est trop froid pour son cœur ;
Elle y jette un joyau, dans sa fougue imprudente.
À peine a-t-elle, hélas ! touché la coupe ardente,
Qu’il n’y reste plus rien, ni perle, ni liqueur.

Louise Ackermann, Premières Poésies, 1871

Imprimer ce poème

Un commentaire sur “La Jeunesse”

  1. Joshwa Hope Jopen

    dit :

    Trop cool pour la jeunesse…

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *