Abyssal

Nadia Ben Slima

Quand comprendras-tu?
tu n’es pas ce que tu crains
et les peurs ne revêtent
que les âmes muettes
les peines que tu repeins
d’une angoisse ingénue
ne valent pas le dessein
promis par ta vertu

Les fleurs ont soudain
le parfum de ta peur
et quand tu te souviens
s’agite le chagrin
tu en fais ta demeure
des remparts de riens
Quand comprendras-tu?
tu es bien ce qui te plaît

Nadia Ben Slima, 2016

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6 commentaires sur “Abyssal”

  1. Tounssiya

    dit :

    « les peines que tu repeins
    d’une angoisse ingénue
    ne valent pas le dessein
    promis par ta vertu. »

    Magnifique, mystifiant, félicitations Nadia !

  2. Bakou

    dit :

    Je suis transpercé

  3. Ingrid

    dit :

    Magnifique poème on ne peut plus actuel, sur la réalité de l’être qui passe par une lumineuse conscience et connaissance de soi…

  4. marie

    dit :

    J’aime beaucoup. Très doux 🙂

  5. Morgane Garcia

    dit :

    C’est un poème merveilleux

  6. m2m

    dit :

    On dirait un poème de 14/18 anti daté.

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