Femme pensive, nue et qui flottes sur l’eau

Cécile Sauvage

Femme pensive, nue et qui flottes sur l’eau
Entre les pâles lys et les grêles bouleaux,
Les deux bras repliés, les jambes allongées
Et toute ta beauté vaguement émergée ;
Que regardent tes yeux dans le ciel bas et gris ?
Ne te sens-tu pas fuir sur ce fleuve endormi
Et dont le mouvement invisible et tranquille
T’entraîne abandonnant les rives immobiles ?

Cécile Sauvage, Fumées

Imprimer ce poème

2 commentaires sur “Femme pensive, nue et qui flottes sur l’eau”

  1. Poet poet

    dit :

    La beauté s’en va au fil de l’eau. Belle évocation du temps qui passe. Tout en finesse.

  2. Chris Bernard

    dit :

    Mon préféré des trois poèmes présentés.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *