Souvent le coeur qu’on croyait mort

Cécile Sauvage

Souvent le coeur qu’on croyait mort
N’est qu’un animal endormi ;
Un air qui souffle un peu plus fort
Va le réveiller à demi ;
Un rameau tombant de sa branche
Le fait bondir sur ses jarrets
Et, brillante, il voit sur les prés
Lui sourire la lune blanche.

Cécile Sauvage, Mélancolie

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Un commentaire sur “Souvent le coeur qu’on croyait mort”

  1. Chloé St-Cyr

    dit :

    En quel année ce poème est il sorti ?

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